Madrid 16 mai - 7ème de la San Isidro - "Frenoso" de Victoriano del Río offre ses deux oreilles à Fernando Adrián qui n’a pas eu la résolution de le tuer selon les canons de la tauromachie.

"Frenoso" Victoriano del Río

En ce Jour International de la Tauromachie, peu visible pour le grand public, car peu médiatisé par les médias nationaux, le lot prévu pour cette corrida commémorant l’anniversaire de la mort de Joselito "El Gallo" a dû être modifié avec l’incorporation de deux exemplaires de Victoriano del Río. L’un d’eux, "Frenoso", a fait honneur à son ganadero en exhibant une

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/embestida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">embestida de classe et intense dont Fernando Adrián a profité, sauf avec l’épée. Au moment de vérité, lorsqu’il avait en main les deux oreilles, la Saison. Dans le langage taurin, la temporada est la période de l’année réduite à la saison taurine de mars à octobre. Certains toreros font aussi leur temporada aux Amériques - Mexique, Colombie, Pérou, Equateur ou Vénézuela - de novembre à avril.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/temporada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">temporada assurée, le cortijo sous promesse d’achat, il a opté pour entrer a matar sans respecter les règles les plus pures de la tauromachie. Un regret qui le poursuivra pour l’éternité.

Corrida des Puerto de San Lorenzo (1er et 2e), Ventana del Puerto (4e et 6e) et Victoriano del Río (3e et 5e).

José María Manzanares ouvre les hostilités face à un du Puerto au train arrière étroit et fébrile qu’il amène vers le centre du

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo puis vers les tablas. Deux piques en la carioca" qui était à la mode lorsque le picador Miguel Atienza Caro (1902-1990) inventa cette " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte applicable aux toros mansos de son époque d'activité (années 30 du siècle dernier). Il est le fondateur de la plus importante dynastie de picadors.

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">FERIA
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/carioca/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">carioca, et sans engagement du toro, précèdent un quite par saltilleras et Passe de cape qui fait partie de la famille des largas. Elle s’exécute comme remate d’une série de véroniques ou de gaoneras principalement - aussi des autres suertes de cape - selon un mouvement de rotation de la cape donné par la main de sortie du toro  lâchant la cape de cette main passée et reprise dans le dos par l’autre main. C’est un adorno qui requiert tempo et dominio car elle s’effectue en trois temps : le moment où le toro entre dans la cape - embroque -, le torero lâche la cape, la reprends enfin par l’autre main pour terminer la rotation et le vol de la cape.

      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS" href="https://toreoyarte.com/glossaire/revolera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">revolera de Fernando Adrián. JMM attaque par doblones, Cette passe de muleta est, comme la trinchera, un pase cambiado qui s’exécute de la main gauche, sans l’aide de l’épée. C’est une passe d’adorno ou de remate qui exprime la maîtrise du torero   sur le toro en fin de séríe de naturelles.  Certains auteurs considèrent que le terme trincherilla peut aussi  décrire la passe de la main droite  (trinchera) lorsqu'elle est réalisée avec légèreté, donc moins de domination.  Voir à ce sujet Trinchera - Trincherazo .

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/trincherilla/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trincherilla et Passe de poitrine. C’est la passe classique et fondamentale de conclusion d’une série de passes telles que les derechazos ou naturelles. Elle peut servir de remate à d’autres passes de muleta et elle est considérée comme une passe de "libération" c’est-à-dire qu’elle permet au torero d’éloigner le toro, de se "libérer" de la présence rapprochée du toro après une série. Elle est le modèle du pase cambiado ou pase contrario (comme elle était désignée autrefois en opposition à la passe naturelle ou pase regular) par le fait que le torero donne la sortie du côté opposé à celui de la main qui tient la muleta et fait défiler le toro par la poitrine que ce soit en une trajectoire rectiligne, semi-circulaire ou circulaire. Comme dans tous les pases cambiados cette passe s’effectue avec le coté opposé de la muleta (l'envers par rapport aux pases naturales) et par le haut. La passe de poitrine s’exécute de la main droite ou de la main gauche. Elle peut être interprétée genou fléchi ou genou en terre.

      

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/pase-de-pecho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pase de pecho
sur la défensive. Série courte et marginale à droite en gardant ses distances. Il poursuit, crispé, en liant une nouvelle série. Sur la gauche, les tentatives sont abandonnées pour revenir sur la corne droite avec des séries liées, la muleta terminant souvent par le haut. Le