Bilbao 23 août 2025 - 6ème et dernière de Feria - Oreille pour Fernando Adrián et déception de Fuente Ymbro.

Un tiers de plaza s’était réuni pour cette dernière de la "Semana Grande" raccourcie de 2025. De la

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">feria on retiendra le lot de Dolores Aguirre du premier jour et le triomphe retentissant d’Andrés Roca Rey. Aujourd’hui les Fuente Ymbro, de présentation hétéroclite, ont manqué de race. Seul le moteur et la qualité de charge du troisième relevaient le niveau. Face à lui, le triomphateur du jour, Fernando Adrián, a opté pour un Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/trasteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasteo à sensation plus que de toreo fondamental. Il aura eu raison puisque le public de Bilbao a apprécié et a demandé les trophées, moins intense la pétition pour la seconde oreille. Au terme de cette feria, les critiques envers l’" href="https://toreoyarte.com/glossaire/empresa/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Empresa vont bon train parmi les aficionados. Difficile de juger ce qui nous attend l’an prochain. Il faudra être patient et se préparer à toute éventualité.

Le premier de Paco Ureña, un superbe exemplaire bien armé, est

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/abanto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">abanto, et oblige son " href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">matador à le fixer au centre où il réalise quelques véroniques accrochées. Sous le fer l’animal fait d’abord sonner l’étrier, en parallèle avec le cheval. Au second passage, il tarde et évite l’épreuve avant de s’élancer et de pousser sous un picotazo donné pour la forme. Quite de Fortes par chicuelinas brusques. La faena débute par estatuarios parcimonieux, le
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho répondant tardivement aux toques. Le " href="https://toreoyarte.com/glossaire/calamocheo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">calamocheo du toro affecte les Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada pour l'Alternative de LOPEZ SIMON et Petardo de Nunez del Cuvillo." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos "cités" et tirés avec sincérité en deux tandas. À gauche, le léger vent complique l’effort alors que le toro, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/rajarse/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">rajado, multiplie les coladas. La suite, avec un essai de passes droitières, se termine en toreo par la face. Bajonazo. Sifflets au toro. Silence.

Le second de Paco Ureña est un tío qui freine dans la cape. Le torero se limite à une brega de circonstance. Mal piqué, le bicho pousse en faisant tourner le cheval. La seconde pique est brève. Le toro trébuche dans la tentative de quite de Fortes. Muleta en main, Ureña voit le fuente-ymbro rouler au sol dans les premiers derechazos. Le torero baisse nonobstant la main et dessine des derechazos en ligne, mais néanmoins engagés, en deux séries qui vont a más. La suivante, "templée", est plus marginale dans le placement et courte. Le torero insiste sur cette corne avec application. Sur la corne gauche, le toro avance au pas et les naturelles molles sont citées avec sincérité. Le va-et-vient final, droitier, n’apporte rien de plus. Épée

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasera et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprendida. Salut.

Le premier toro de Saúl Jiménez Fortes charge au pas et à contretemps dans la tentative de toreo de cape. La première pique est accidentée, sans que le toro reçoive une pique avec les cordes couvertes. Voulant être certain de piquer au second passage, Francisco de Borja se fait conspuer pour avoir effectué plusieurs tentatives afin de faire pénétrer l’acier, alors que le bicho se défend de la tête. Brindis à Diego Urdiales. spectateur aujourd'hui dans le callejón. Les premiers doblones sont somptueux et dominateurs. Fortes court la main à droite d’abord, puis enroule peu à peu les trajectoires. À gauche, les naturelles templées sont supérieures face à la charge anodine du toro. Complètement engagé dans son placement, Fortes s’impose dans la seconde série de naturelles, avec temple et aguante. Alors que le matador revient à droite, le bicho capitule. Fortes insiste en terrain des tablas et se fait sérieusement avertir. Entière

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/caida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">caída. Salut.

Le cinquième, aux cornes acucharadas, a une charge brusque et rectiligne qui ne permet pas à Fortes de briller avec la cape. L’animal pousse contre le peto au premier passage et subit la seconde rencontre aux piques. Brindis au public. Fortes débute par un

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tanteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tanteo qui fait déjà trébucher le bicho. Les derechazos relâchés sont construits en trois séries de grand concept quant au placement, mais imparfaites dans le lié. Peu à peu la charge se décompose et le torero ne trouve pas de solution. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Pinchazo et lame trasera. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Descabello. Sifflets au toro. Silence.

Le premier de Fernando Adrián se blesse lors des

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/capotazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capotazos et il est changé. Le sobrero, le toro le plus léger de la corrida, court sur pattes et armé large, fait des choses de manso avant de charger et d’accrocher les  (voir Verónica). Passe dont la cape est tenue à deux mains, paumes vers l'intérieur et vers le bas pour la faire pivoter devant le corps du torero dans un geste qui lui donne l'apparence d'un tablier (delantal). Cette passe est exécutée parfois comme adorno mais surtout pour garder dans la cape un toro pas encore fixé.

            
 
 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/delantal/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">delantales du matador. L’animal s’emploie sous une la carioca" qui était à la mode lorsque le picador Miguel Atienza Caro (1902-1990) inventa cette " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte applicable aux toros mansos de son époque d'activité (années 30 du siècle dernier). Il est le fondateur de la plus importante dynastie de picadors.

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Ruedo pour EL FANDI