Bilbao 27 Août 2017 - Román une oreille et Juan Leal deux vueltas avec les Miuras.

Un quart d'entrée pour voir, en ce dernier jour de la Semana Grande de Bilbao, un lot impressionnant de présentation, faible à divers degrés, de bravoure modérée avec une dose non négligeable de noblesse. Ces Miuras, bien que massifs comme antan, ne sont plus les terreurs des ruedos. Ce qui fait leur difficulté maintenant c'est l'association de leur volume, c'est à dire leurs caractéristiques physiques compliquant le toreo, et leur faiblesse qui les incitent à se défendre plus qu'"imbister". La jeune génération n'a pas démérité avec cette alchimie. Saúl Jiménez Fortes avec une sincérité palpable, Juan Leal avec une

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/entrega/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">entrega généreuse et Román Collado avec classe et stratégie.  Juan Leal et Román effectuaient leur présentation à Vista Alegre.

Le premier Miura jette les pattes dans la cape de Fortes en serrant à droite. Le torero trébuche en menant au cheval et se fait un auto-quite opportun, allongé au sol, par larga cambiada. Le Miura s'emploie sans force en deux rencontres. Il sème le désordre au second tiers en coupant fortement les trajectoires. Brindis au public. Fortes presente la muleta avec douceur dans les doblones et obtient de l'opposant des embestidas meilleures qu'attendues. Il a ensuite un passage où il se fait accrocher la muleta à droite. À gauche, les naturelles, servies une par une, alternent entre charges profondes et d'autres rebrincadas selon que le 1 - Mouvement de muleta par lequel le torero incite le toro à charger. L'intensité et le moment du toque varie selon le comportement du toro.  Il peut aussi se répéter pendant une même passe afin de garder l'attention de l'animal fixée sur le leurre.

2 – Dans l’expression toque de clarines, il s'agit de la sonnerie par laquelle sont annoncées les différentes séquences de la corrida de toros. Par exemple, à Las Ventas de Madrid, sonnent sept toques qui annoncent : le paseo, le tercio de piques, le tercio de banderilles, le début de la faena de muleta ou moment de la mise à mort, le 1er avis, le 2ème avis, le 3ème avis.

 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/toque/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">toque soit précis et la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte "templée". Dans la série suivante, il lie avec rythme et profondeur des naturelles supérieures, avant de distiller de nouvelles naturelles une par une. L'attitude est supérieure avec des cites jambe et la poitrine en avant. Le résultat artistique est conditionné par le manque de répétition du
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho qui s'avère cependant noble. Pinchazo et entière basse en entrant droit. Palmas et salut aux medios.

Le second de Fortes raccourcit rapidement sa charge et annihile toute possibilité de toreo de cape. L'animal donne de la tête dans une longue la carioca" qui était à la mode lorsque le picador Miguel Atienza Caro (1902-1990) inventa cette suerte applicable aux toros mansos de son époque d'activité (années 30 du siècle dernier). Il est le fondateur de la plus importante dynastie de picadors.

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">FERIA