Séville - 6 mai 2025 - 11e de Feria - Miguel Ángel Perera à son meilleur niveau face à "Anárquico" de Santi Domecq, qui obtient la vuelta al ruedo.

Le lot de Santiago Domecq n’était pas homogène, ni en présentation, avec des toros limites, ni en comportement, puisque seul un exemplaire s’est distingué. Face au meilleur représentant de la
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ganaderia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ganadería ce jour, Miguel Ángel Perera s’est montré sous son meilleur jour, avec une prestation d’un sérieux authentique.
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" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambiado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambiada de rodillas à
 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/puerta-gayola/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">puerta gayola, dans laquelle le toro, venant au pas, le met en difficulté. Deux véroniques et demie ressortent d’un ensemble capotero ardu. L’animal est par moments probón. Bonne pique, tant de la part de Juan Francisco Peña que du Santi Domecq. Placé loin, le toro retourne au combat avec alegría et bouscule le picador, qui tombe de sa selle. Quite de Perera par chicuelinas et Passe de cape qui fait partie de la famille des largas. Elle s’exécute comme remate d’une série de véroniques ou de gaoneras principalement - aussi des autres suertes de cape - selon un mouvement de rotation de la cape donné par la main de sortie du toro  lâchant la cape de cette main passée et reprise dans le dos par l’autre main. C’est un adorno qui requiert tempo et dominio car elle s’effectue en trois temps : le moment où le toro entre dans la cape - embroque -, le torero lâche la cape, la reprends enfin par l’autre main pour terminer la rotation et le vol de la cape.

      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/revolera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">revolera
, toutes sur la corne droite. Le second tiers, mené par Manuel Escribano, se compose de deux cuarteos de dentro por fuera sur chaque corne et d’un La pose des banderilles al quiebro s’exécute habituellement au fil des barrières, le torero en ligne avec la direction de charge du toro, les pieds joints. Lorsque le toro arrive a jurisdicción le torero effectue un écart de la jambe de sortie qui modifie la trajectoire du toro,  clouant les banderilles à son passage pour ensuite retrouver sa position initiale. On trouvera des différences dans la préparation et réalisation de cette suerte soit dans un cite debout pieds joints face au toro ou à genoux, soit en utilisant des banderilles courtes ou encore selon la suerte al violín       

On doit l’invention de la pose des banderilles al quiebro au torero sévillan Antonio Carmona « Gordito » (1838-1920) qui exécuta le premier quiebro à corps découvert le 19 avril 1858, avec les banderilles, à Jerez de la Frontera, le 29 juin de la même année et dans un cite assis sur une chaise en septembre de 1859 à Séville.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/quiebro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">quiebro
al violín le long des tablas. Brindis au public. Au centre, Escribano "cite" pour un 1 - La première utilisation du terme péndulo se réfère plutôt à un adorno ou manière de citer le toro.  Le torero de profil devant les cornes, muleta dans la main droite et tenue derrière son corps, lui donne un mouvement de balancier alternatif, à droite et à gauche, d’où le nom de "pendule" et l’expression hacer el péndulo. Ce cite se réalise très près des cornes et la sortie du toro, lorsqu'il chargera, se donne soit d’un côté soit de l’autre du corps du torero. Manuel Jiménez "Chicuelo II" (1929-1960) était spécialiste de cette suerte spectaculaire que son compatriote d'Albacete, Dámaso González (1948-2017), avait renouvelé dans les années 70-80 du siècle dernier.

2 - Au Mexique "el péndulo" est une passe aussi appelée cambio por la espalda. Le péndulo fut mis à la mode par Carlos Arruza (1920-1966), torero mexicain contemporain de Manuel Rodríguez "Manolete" et fait partie du répertoire de bon nombre de toreros actuels qui ouvrent leur faena par cette suerte. Celle-ci est débutée à distance par un cite de profil - profil gauche du torero vers le toro - au centre de la piste et consiste à montrer la muleta tenue de la main droite devant la poitrine du torero et la faire passer dans le dos changeant ainsi la charge et trajectoire du toro lancé (cambio). Pour réaliser cette passe le placement et l’immobilité du torero sont importants. De même son exécution doit tenir compte d’un toro dont le tranco sera régulier et la passe dans le dos devra donner la sortie en direction du toril.

Voir "Le mal nommé pase cambiado por la espalda" du 20 mars 2012 de Toreo y Arte de René-Philippe Arneodau.

         

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/pendulo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">péndulo
doublé. La charge est vive et irrégulière, et le
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho anticipe les toques. La seconde série droitière canalise cette charge en laissant la muleta sous le museau. Le bicho perd ensuite de sa verve, et la faena va a menos. Les naturelles confirment la baisse de régime. La faena tombe à plat. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Pinchazo et entière " href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasera y " href="https://toreoyarte.com/glossaire/caida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">caída en passant au loin. Silence.

Le second toro d’Escribano déambule en suivant la cape, titubant occasionnellement. Cornalón, 1Toro dont les cornes se dirigent vers le bas, ouvertes, vers l'avant avant de remonter vers le haut en leur extrémité et légèrement vers l'intérieur.  Lorsque la courbure vers l'intérieur à l'extrémité n'est pas très accentuée on dit que le toro est Acapachado.
Une forme de cornes similaire est celle où l'on nomme le toro Acucharado.  Dans ce cas les pointes remontes plus et dépassent le niveau de l'insertion des cornes.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/acucharado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">acucharado, grand et sans " href="https://toreoyarte.com/glossaire/trapio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trapío ni morrillo, l’animal subit l’épreuve du fer, dont il sort affecté. Étonnamment, le " href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">matador opte pour poser les palitroques. Il le fait avec application, mais sans relief lors des deux premières poses, puis réveille les tendidos avec un quiebro en partant assis de l’estribo. Le toro offre une charge suave dans les premiers muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">FERIA" href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazos de prise de contact. Avec la main gauche, Escribano ne parvient pas à provoquer la répétition des charges. Le toro avance au pas pour les Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos, dans un ensemble atone. Le matador insiste sans résultat. Pinchazo suivi d’une entière trasera y caída. Silence.

 

Miguel Ángel Perera dessine des véroniques appliquées, dans une série imparfaite, face à son premier toro. L’animal pousse sans classe sous deux piques défectueuses. Le quite de Borja Jiménez par chicuelinas et demi-véronique est électrique. Le bicho se montre calculateur et tardo au second tiers. Brindis au public. Perera débute par un toreo par le haut en série, terminé par le bas, sans bouger, qui met immédiatement le toro dans la muleta. Ce dernier, mobile, permet une série droitière main basse qui

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lance/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">lance la musique. Dans un style très sérieux et engagé, Perera lie une série dominatrice face à une charge vive et profonde. Une série plus courte est sans concession quant au placement. Le corps du torero reste vertical la plupart du temps. Les naturelles vont a más dans une série main basse de domination. Suivent un circular et un redondo, avec un arrimón en signature. Entière trasera y