Feria de Olivenza 2017 (II)

Pour le troisième et dernier jour de la

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">feria les principaux acteurs des prochains évènements taurins de la saison taurine qui s’ouvre étaient à l’affiche sans oublier évidemment ceux de la corrida de la veille. A guichets fermés se sont déroulées les deux dernières corridas

5 mars – 2ème corrida. Cette corrida matinale pluvieuse réunissait trois toreros de la terre d’Extremadure qui affrontaient des toros de Zalduendo - élevage récemment acquis par le magnat mexicain Alberto Bailleres. Il s’agissait de Miguel Ángel Perera, José Garrido et Ginés Marín, ces deux derniers d’alternatives récentes, étant des vedettes montantes de la torería espagnole. Les toros de Zalduendo, d’origine JP Domecq comme il se doit à Olivenza, étaient homogènes de présentation avec des poids affichés de 520 à 566 kg. visiblement bien alimentés (sic) en prévision de cette précoce corrida et des armures raisonnablement commodes. Quant à leur comportement, les 1er et 2ème déclaraient forfait en cours de

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/faena/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">faena (toros rajados), le 4ème exhibait un fond de race de bon aloi, le 5ème était le plus agressif sans toutefois de mauvaises intentions. La mono-pique s’imposait bien que les 2ème, 4ème et  5ème livraient un combat honorable poussant généreusement le cheval jusqu’à la barrière. Une constante chez ces toros : la tendance à trop « humilier » et planter leurs cornes dans le sable et terminer par une vuelta de campana. Miguel Ángel Perera distillait une faena sans intérêt à son premier mais se rattrapait à son deuxième profitant d’un changement total d’attitude après les banderilles. En début de faena  on avait droit au classique " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio por la espalda doublé, suivis de                  

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/capeina/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capeína,  Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/navarra/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Navarra” à Céret." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazo et passe de poitrine le tout enchaîné dans un minimum de terrain. Les passes classiques, main basse, étaient du meilleur effet, compas ouvert, pieds rivés au sol, le toro tête baissée dans la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/muleta/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muleta exhibait un fond de qualité et noblesse. La faena et l’estocade finale valaient à Miguel Ángel Perera les deux oreilles. José Garrido ne pouvait rien produire de notable à son premier, un toro insipide, presque arrêté et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/rajarse/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">rajado sur la fin. Il triomphait au 5ème démontrant une fois de plus – souvenons-nous de Bilbao l’an dernier - ses capacités de torero de combattant face à un toro « colérique » ou « caractériel » disait-on, dont les charges vives étaient conduites avec " href="https://toreoyarte.com/glossaire/temple/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">temple avec la difficulté ajoutée d’un retour aussi vif dans la muleta en fins de passes. La caste (ou genio) de ce toro était présente et tout le mérite de José Garrido est de l’avoir maîtrisée car sur la fin le toro  capitulait (pointe de mansedumbre) et rendait difficile la mise en " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte pour l’estocade habile qui finalement lui été administrée. Une oreille. Ginés Marín est un torero auquel il faudra prêter attention cette saison. Il coupait une oreille à chacun de ses toros qui n’étaient pas des foudres de guerre, qui au contraire de leurs congénères n’ »humiliaient » pas, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/calamocheo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">calamocheo dans la muleta de son premier, tête à mi-hauteur sans malice pour le 6ème, mais qu’il fallait justement toréer en fonction de ces caractéristiques. Ginés Marín,  très à l’aise et varié à la cape, sûr et technique à la muleta, se plaçait près des cornes lorsqu’il fallait engager la charges, dessiner des circulaires ou manoletinas pour conquérir la sortie " href="https://toreoyarte.com/glossaire/hombros/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">a hombros  que finalement il obtenait pour son efficacité à l’épée.

Miguel Ángel Perera : ovation et deux oreilles. José Garrido : applaudissements ; une oreille. Ginés Marín : un oreille aux deux. Puerta Grande pour Miguel Ángel Perera et Ginés Marín. Curro Javier et Javier Ambel saluaient après leur prestation aux banderilles

5 mars – 3ème et dernière corrida. Le sommet de la feria était cette corrida avec un " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.

  • "Caerse del cartel" (tomber du cartel) est le fait pour un Matador d'annuler sa participation à la corrida pour laquelle il avait été engagé.
  • Cartel de Lujo est un programme, une affiche composé de Toreros vedettes.
  • " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cartel/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cartel de trois toreros-vedettes à plusieurs titres : Juan Antonio « Morante de la Puebla » hors normes pour ses éclats artistiques et fantasques parfois, José María Manzanares auréolé de l’héritage de son père et sa faena à « Dalia » lors de la Corrida de Beneficiencia de Madrid l’an dernier et Andrés Roca Rey le jeune prodige péruvien qui va de succès en succès au prix parfois de cogidas et blessures.  Les toros étaient de Victoriano del Río de Guadalix de la Sierra (Madrid) d’origine JP Domecq via Jandilla et Luis Algarra.  Plus légère que la corrida d’hier, les produits de Don Victoriano ne permettaient pas aux toreros de s’exprimer complètement et le plus défavorisé fut Morante qui touchait deux toros sans charge continue, sans fijeza et certaines notes de faiblesse. Seules, unes bonnes et belles véroniques et la demie soulevaient les premières et dernières ovations pour le torero de La Puebla. A noter la