Madrid 25 Mai 2024 - 14ème de Feria de San Isidro - Digne confirmation d'alternative de Christian Parejo et  échec majeur des toros de La Ventana del Puerto.

Le lot de La Ventana del Puerto et Puerto de San Lorenzo (4°) a, comme celui du Puerto il y a deux jours, fait étalage de la médiocrité actuelle de cette lignée de toros de combats. Non seulement la présentation était défaillante avec des cornes ayant pour but de compenser des trapíos défaillants, mais aussi avec des comportements dénués de la caste et de la combativité nécessaires pour permettre le triomphe des matadors. Dans de telles circonstances, il faut reconnaître à Christian Parejo ses efforts notables et à Daniel Luque d’avoir tenté, sans grande chance de succès, le toreo pur.

Christian Parejo passe le toro de la confirmation en  (voir Verónica). Passe dont la cape est tenue à deux mains, paumes vers l'intérieur et vers le bas pour la faire pivoter devant le corps du torero dans un geste qui lui donne l'apparence d'un tablier (delantal). Cette passe est exécutée parfois comme adorno mais surtout pour garder dans la cape un toro pas encore fixé.

            
 
 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS" href="https://toreoyarte.com/glossaire/delantal/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">delantales et chicuelinas mobiles. Le toro reçoit ses deux piques réglementaires avec promptitude. Le quite par Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras
et Passe de cape qui fait partie de la famille des largas. Elle s’exécute comme remate d’une série de véroniques ou de gaoneras principalement - aussi des autres suertes de cape - selon un mouvement de rotation de la cape donné par la main de sortie du toro  lâchant la cape de cette main passée et reprise dans le dos par l’autre main. C’est un adorno qui requiert tempo et dominio car elle s’effectue en trois temps : le moment où le toro entre dans la cape - embroque -, le torero lâche la cape, la reprends enfin par l’autre main pour terminer la rotation et le vol de la cape.

      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/revolera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">revolera de Sébastien Castella est brusque auquel Christian Parejo répond par tafalleras immobiles et une demi-véronique longue et enroulée qui déclenche le premier olé du jour. Le toro galope au second tiers avec bon rythme et Antonio Chacón salue, avec son compère Vicente. Herrera, pour deux poses de banderilles,  dans le berceau.
Christian Parejo confirme l’alternative des mains de Sébastien Castella en présence de Daniel Luque face au toro "Bonoloto" n°101 de la Ventana del Puerto né en 09/19 et pesant 581kg. Brindis au public. Au centre, le matador de toros." href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">feria de San Isidro – Nouvelle déception à Las Ventas avec la mansada des toros d’Alcurrucén. Honorable confirmation d’alternative de Victor Hernández.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/toricantano/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">toricantano "cite" pour un double " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio dans le dos dans une série qui voit le
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho douter. De loin il "cite" à droite pour une série dont le point haut est le Passe de poitrine. C’est la passe classique et fondamentale de conclusion d’une série de passes telles que les derechazos ou naturelles. Elle peut servir de remate à d’autres passes de muleta et elle est considérée comme une passe de "libération" c’est-à-dire qu’elle permet au torero d’éloigner le toro, de se "libérer" de la présence rapprochée du toro après une série. Elle est le modèle du pase cambiado ou pase contrario (comme elle était désignée autrefois en opposition à la passe naturelle ou pase regular) par le fait que le torero donne la sortie du côté opposé à celui de la main qui tient la muleta et fait défiler le toro par la poitrine que ce soit en une trajectoire rectiligne, semi-circulaire ou circulaire. Comme dans tous les pases cambiados cette passe s’effectue avec le coté opposé de la muleta (l'envers par rapport aux pases naturales) et par le haut. La passe de poitrine s’exécute de la main droite ou de la main gauche. Elle peut être interprétée genou fléchi ou genou en terre.

      

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/pase-de-pecho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pase de pecho
enroulé. Toujours de loin, en déchargeant la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte hostensiblement, il lie une série qui plaît au public. Le toro se dégonfle dans la série suivante. Lorsque Parejo prend la gauche, la faena tombe à plat, les naturelles étant arrachées dans l’insipidité. Quelques ayudados par le haut sont suivis d’une quasi entière en bonne place, avis et descabello. Applaudissements et salut.


Le premier de Sebastian Castella est court et râblé. Le

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">matador a du mal à le fixer à la cape. Après une première pique insipide, le toro est placé à distance et retourne au cheval en poussant a menos et en sortant seul. José Chacón brille au second tiers et salue. Après la cérémonie de retour des trastos, Castella entame la faena sur jambe fléchie face à un animal qui marque des pauses. Dans les Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos au centre du