Valdemorillo – 6 février 2023 – 3ème et dernière de Feria – Importante novillada de Conde de Mayalde, motif de succès pour les trois novilleros.

La

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria de Valdemorillo affichait une novillada, un jour ouvrable, lundi, avec des prix d’entrée préferentiels pour les concitoyens  valdemorillenses.  Ainsi, La Candelaria enregistrait une belle entrée, deux-tiers de sa capacicité, où l’on comptait bon nombre d’aficionados de Madrid comme les jours précédents. Le maire D. Santiago Villena présidait la novillada. Le " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.
  • "Caerse del cartel" (tomber du cartel) est le fait pour un Matador d'annuler sa participation à la corrida pour laquelle il avait été engagé.
  • Cartel de Lujo est un programme, une affiche composé de Toreros vedettes.
  • " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cartel/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cartel
    était composé de trois jeunes toreros Victor Hernández, triomphateur à Las Ventas l’an dernier, Guillermo García Pulido, Tolédan ancien élève de l’Ecole Taurine de Madrid “Yiyo” et vainqueur du Circuit des Novilladas 2022 de la CAM, et Sergio Rodríguez de Navas del Marqués (Ávila), finaliste de ce même Circuit et novillero puntero de la Saison. Dans le langage taurin, la temporada est la période de l’année réduite à la saison taurine de mars à octobre. Certains toreros font aussi leur temporada aux Amériques - Mexique, Colombie, Pérou, Equateur ou Vénézuela - de novembre à avril.

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/temporada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">temporada passée.  Les novillos provenaient de la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/ganaderia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ganadería Conde de Mayalde d’origine JP Domecq (via El Ventorillo). La grande satisfaction de l’afición est d’avoir assisté à une novillada où les six exemplaires du descendant du 1er Comte de Mayalde (titre attribué par Philippe II d’Espagne en 1596!) donnaient le jeu propice aux succés de leurs jeunes opposants. De présentations variées, bon " href="https://toreoyarte.com/glossaire/trapio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trapío les 3ème, 4ème et 5ème, des cornes, eh oui!!, (sans les soupçons de la corrida de samedi…)  du tempérament la plupart, encastés les 1er et 5ème, du rythme et qualités de charges les 4ème et 5ème, poussée au cheval des 2ème, 3ème et 5ème. Les novilleros pêchaient souvent par leur volonté de trop en faire et la qualité des novillos disparaissait sous un excès de passes inutiles.

    Victor Hernández recevait, à la cape, le premier du comte par des véroniques accélérées suivies d’un quite par tafalleras duquel il sortait un peu débordé. La corne gauche était à surveiller… La faena débutait par un

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio por la espalda1 - La première utilisation du terme péndulo se réfère plutôt à un adorno ou manière de citer le toro.  Le torero de profil devant les cornes, muleta dans la main droite et tenue derrière son corps, lui donne un mouvement de balancier alternatif, à droite et à gauche, d’où le nom de "pendule" et l’expression hacer el péndulo. Ce cite se réalise très près des cornes et la sortie du toro, lorsqu'il chargera, se donne soit d’un côté soit de l’autre du corps du torero. Manuel Jiménez "Chicuelo II" (1929-1960) était spécialiste de cette suerte spectaculaire que son compatriote d'Albacete, Dámaso González (1948-2017), avait renouvelé dans les années 70-80 du siècle dernier.

    2 - Au Mexique "el péndulo" est une passe aussi appelée cambio por la espalda. Le péndulo fut mis à la mode par Carlos Arruza (1920-1966), torero mexicain contemporain de Manuel Rodríguez "Manolete" et fait partie du répertoire de bon nombre de toreros actuels qui ouvrent leur faena par cette 

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte. Celle-ci est débutée à distance par un cite de profil - profil gauche du torero vers le toro - au centre de la piste et consiste à montrer la muleta tenue de la main droite devant la poitrine du torero et la faire passer dans le dos changeant ainsi la charge et trajectoire du toro lancé (cambio). Pour réaliser cette passe le placement et l’immobilité du torero sont importants. De même son exécution doit tenir compte d’un toro dont le tranco sera régulier et la passe dans le dos devra donner la sortie en direction du
    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/toril/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">toril.

    Voir "Le mal nommé pase cambiado por la espalda" du 20 mars 2012 de Toreo y Arte de René-Philippe Arneodau.

             

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pendulo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">péndulo mexicain – doublé en alternance avec la pase de poitrine. Le caractère du novillo permettait de bonnes séries des deux mains, meilleures les naturelles la muleta basse et esquisse de temple. Sur la droite, “Herbolario” nº 25, ne s’en laissait pas conter et gênait particulièrement la fin de faena par des manoletinas bougées. Mise à mort laborieuse, des " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazos, une demi-épée et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">descabello avec un avis. Malgré ses 435 kg, le 4ème exhibait un joli trapío et, dans la cape de Victor Hdez, une charge “templée”, un rythme de bon aloi pas toujours mis à profit à la muleta. Les charges longues du début donnaient de l’allure au Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort." href="https://toreoyarte.com/glossaire/trasteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasteo mais des cites plus courts raccourcissaient le tracé des passes et le novillo finissait par protester… Les manoletinas à genoux suivies de passes en redondo impressionnaient le public qui  demandait l’oreille  après une demi-estocade d’effet rapide.  Oreille accordée et ovation à la dépouille de “Fortunito” nº 29.

    Guillermo García Pulido montrait beaucoup d’assurance et d’aguante devant un novillo, le 2ème, qui avait mis les reins sous une pique unique et insuffisante et qui se déplaçait avec