Quelques heures après la corrida du jour de l’Hispanité à Cordoue, en faisant l’impasse sur le compte rendu détaillé du mano a mano Morante de la Puebla / Juan Ortega, il m’est apparu impérieux de rapporter et analyser la seule prestation, du maître es-tauromachie qu’est José Antonio Morante Camacho de La Puebla del Río (Séville). Il n’est pas non plus mon intention de minimiser celle de Juan Ortega, effacée mais ô combien importante, dans ce face à face avec la complicité décevante des toros de Jandilla/Vegahermosa. Viendra l’heure de consacrer – il faut l’espérer – un article monographique sur ce torero de Séville, résidant à Cordoue, dont le style et concept de 1 - C’est l’art de toréer
2 – On distinguera le toreo a pie et le toreo a caballo. Le toreo à pied est celui de la corrida classique et le toreo à cheval est celui de la corrida portugaise et des rejoneadores.
3 – Les différentes formes et catégories de toréer comme par exemple : le toreo classique et le toreo tremendista par ses effets spectaculaires réels ou simulés qui provoquent l’effroi des spectateurs.
4 – Différentes techniques et styles sont aussi associés au toreo dans son acception originelle : toreo de brazos, toreo de cintura, toreo de adorno, toreo de piernas, toreo de perfil, etc.