Cordoue – 12 octobre 2020 – L’oeuvre de Morante de la Puebla…

Quelques heures après la corrida du jour de l’Hispanité à Cordoue, en faisant l’impasse sur le compte rendu détaillé du mano a mano Morante de la Puebla / Juan Ortega, il m’est apparu impérieux de rapporter et analyser la seule prestation, du maître es-tauromachie qu’est José Antonio Morante Camacho de La Puebla del Río (Séville). Il n’est pas non plus mon intention de minimiser celle de Juan Ortega, effacée  mais ô combien importante, dans ce face à face avec la complicité décevante des toros de Jandilla/Vegahermosa. Viendra l’heure de consacrer – il faut l’espérer – un article monographique sur ce torero de Séville, résidant à Cordoue, dont le style et concept de 1 - C’est l’art de toréer

2 – On distinguera le toreo a pie et le toreo a caballo.  Le toreo à pied est celui de la corrida classique et le toreo à cheval est celui de la corrida portugaise et des rejoneadores.

3 – Les différentes formes et catégories de toréer comme par exemple : le toreo classique et le toreo tremendista par ses effets spectaculaires réels ou simulés qui provoquent l’effroi des spectateurs.

4 – Différentes techniques et styles sont aussi associés au toreo dans son acception originelle : toreo de brazos, toreo de cintura, toreo de adorno, toreo de piernas, toreo de perfil, etc.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/toreo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">toreo classique éclataient à Linares le 30 septembre dernier.

Les titres de la presse taurine ont célébré l’actuación de Morante comme s’il était naturel ou évident de reconnaître la valeur et magnificence de ses faenas qui, malgré cela, se réduisaient en un laconique et médiocre bilan : silence au 1er ; ovation au 3ème ; vuelta après avis au 5ème. Pourtant, devant l’écran de la télévision et du programme Toros de Movistar, je ne pouvais que m’extasier après que Morante ait déployé face à ses trois jandillas tout son art mais aussi, et c’est à mon avis le plus important, une maîtrise, une Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.

 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lidia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">lidia et un valor, une vaillance occultée derrière le naturel et la pureté de son jeu de cape et de " href="https://toreoyarte.com/glossaire/muleta/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muleta. Le premier Jandilla «Seminarista» nº63 de 480 kg était destiné à la