C’est désormais la tradition, les toros de l’élevage de Pedraza de Yeltes sont au " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.
La Madeleine car, chaque année, ils offrent un spectacle prisé des aficionados. La " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte-de-varas/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte de varas est mise en exergue par les matadors et les picadors de service assument leur tâche avec sérieux et professionalisme ce qui est très rare de nos jours. Un total de seize piques, la plupart des vraies, les toros étant placés à distance et chargeaient les chevaux, ne provocquaient pas de chutes malgré l’impact de la masse des toros corpulents, sans doute de poids supérieurs à 600 kg. La qualité des cavaliers et surtout des chevaux de la cavalerie d’Alain Bonijol y sont pour quelque chose. Nous citerons la performance des picadors: Agustín Collado de la cuadrilla de “Rafaelillo”, David Prados et Antonio García de celle d’ Alberto Lamelas et Alberto Sandoval de celle de Thomas Dufau On reconnaîtra les trois matadors chargés d’affronter ces toros de fort gabarit, exigeants pour le volume qu’ils déplacent assorti comme c’était le cas aujourd’hui d’une bravoure ou vitesse de charge peu comunes. Trois cinqueños et donc trois cuatreños composaient le lot et curieusement “Rafaelillo” devait toréer deux toros de cinq ans, Alberto Lamelas deux de quatre ans et Thomas Dufau recevait un toro de près de six ans, le 3ème. Thomas Dufau, natif de Mont de Marsan annonçait se retraite en fin de la saison. C’était donc sa dernière corrida au Plumaçon et un hommage lui était rendu.
Rafael Rubio “Rafaelillo” recevait dernièrement à Céret une blessure dont la gravité n’était sans doute pas à la mesure du scandale monté à la suite des soins supposés insuffisants des services médicaux de la cité catalane… Enfin, il était là, en forme, seulement neuf jours après pour se mesurer aux pedrazas. Le premier, après avoir montré des faiblesses dans son passage dans les capes, se récupérait après les trois piques prises sans trop d’énergie, pour permettre une faena accélérée et mobile bien que sur la fin, le rythme ayant baissé, "Rafaelillo" s’étirait dans des naturelles plus relâchées. L’estocade tombait, basse. Le 4ème, un toro grand, hondo, était un peu 1 - Se dit du toro qui n’obéit pas aux "cites" des toreros, qui abandonne la suerte de sa propre initiative sans s’intéresser aux capes ou qui sort tout seul de la pique.
Il est rappelé que les matadors de toros sont classés para catégories ou groupes en fonction du nombre de contrats remplis l'année précédente. Ceux du Groupe Spécial sont ceux qui, en 2024, ont toréé un minimum de 37 corridas et sont les seuls à disposer d'une cuadrilla fixe comme le stipule le règlement en cours." href="https://toreoyarte.com/glossaire/suelto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suelto au sortir des capes. Il traversait toute la piste pour foncer sur le picador avant que celui-ci ait pris sa position. Agustín Collado tenait bon aussi sur la deuxième charge depuis de centre du