Madrid 24/05/2013 TALAVANTE La revanche. Deux oreilles et Puerta Grande.

Harmonieuse corrida de Victoriano del Rio ayant tendance à masear, mais qui a duré dans l'épreuve avec de belles embestidas.  Arènes pleines.  Corrida de succès notables, très intéressante.  Oreille pour CASTELLA et pour MANZANARES. Première Puerta Grande d'un torero à pied de la San Isidro pour TALAVANTE.  Curieuse Sortie

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/hombros/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">A Hombros , le torero allongé sur le dos sur tout le trajet de sortie sans qu'on puisse le voir.

Le premier de CASTELLA  bien présenté, passé en quite par chicuelinas, montrant une bonne mobilité permettant à Javier Ambel de saluer en Banderilles se blesse à une patte et CASTELLA le passe à trepas par entière sans faena car le public proteste.

Le second de CASTELLA est bien fait, cornalon,

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/veleto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">veleto des pointes.  Il se désintéresse de la cape que lui présente le torero et sort à chaque fois distrait, allant aux planches.  Il s'emploi en manso à la première pique dont il est retiré rapidement par Ambel.  Idem à la seconde un peu plus longue.  Banderilles laborieuses avec quelques embestidas de qualité du toro dans la cape d'Ambel.  Brindis au public.  Double Pendulo suivi d'une série au centre des deux mains un peu électrique, avec Passe de muleta pouvant être réalisée soit avec la main droite, soit avec la main gauche habituellement en guise d'adorno ou de remate d'une série (main gauche) et parfois en ouverture de série (main droite). Cette passe a été immortalisée dans un style très personnel par Juan Belmonte (1892-1962).

Lorsque le toro arrive à hauteur de la ceinture, à mi-passe, le torero effectue une rotation sur lui-même en sens inverse de la trajectoire de l’animal, s’enroulant dans la muleta. Selon le style du torero et la position des bras, le molinete peut être confondu ou assimilé au kikiriki.

                 


Molinete belmontino por Juan Belmonte


 

Molinete belmontino por Morante de la Puebla

Le molinete s'exécute aussi à genoux.  C' est une 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte   créée par le torero mexicain Fermín Espinosa « Armillita Chico » (1911-1978). Pour cette passe,  lorsque le toro entre en jurisdicción, tête dans la muleta, le torero met ses genoux en terre et vire sur lui-même, enroulé dans la muleta. C’est une fioriture qui requiert néanmoins du tempo pour ajuster le mouvement du corps du torero au passage du toro déjà « embarqué » dans la muleta.


 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/molinete/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">molinete, Cette passe de muleta est, comme la trinchera, un pase cambiado qui s’exécute de la main gauche, sans l’aide de l’épée. C’est une passe d’adorno ou de remate qui exprime la maîtrise du torero   sur le toro en fin de séríe de naturelles.  Certains auteurs considèrent que le terme trincherilla peut aussi  décrire la passe de la main droite  (trinchera) lorsqu'elle est réalisée avec légèreté, donc moins de domination.  Voir à ce sujet Trinchera - Trincherazo .

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada pour l'Alternative de LOPEZ SIMON et Petardo de Nunez del Cuvillo." href="https://toreoyarte.com/glossaire/trincherilla/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trincherilla, en obligeant le toro par le bas et connectant avec le public.  CASTELLA donne de la distance pour une série à droite bien débutée puis un coup de vent met le torero en danger.  Retour à gauche avec une émouvante série par le bas en perdant un  paso que le toro accepte avec une belle qualité d'" href="https://toreoyarte.com/glossaire/embestida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">embestida, suivant le vuelo.  La suivante à gauche est meilleure, lente, longue utilsant le vuelo jusqu'au bout.  Retour à droite dans une série toujours par le bas et longue, interrompue, mais " href="https://toreoyarte.com/glossaire/aguantar/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">aguantant un paron lors d'un changement de main .  La jambe de sortie est souvent effacée.  Spectacle en circular avec rond complet dans un sens puis dans l'autre.   Quelques adornos de bon gout et  espadazo .  " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desplante/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Desplante genoux en terre, puis CASTELLA retire l'épée par devant juste avant que ne sonne le premier avis.  Descabello et le toro se couche.  Pétition et oreille.   Aplausos au toro.

Le second de la corrida, premier de MANZANARES,  un peu juste de trapio pour Madrid, est cependant harmonieux.  Il  galope loin dans le cape du , professionnels et aficionados s'adressent à eux comme: Maestro!

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/maestro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Maestro lui laissant le temps de préparer la suivante.  Les véroniques sont esthétiques et en ligne. Au cheval le Victoriano fait sonner l'estribo avec peu d'entrain.  MANZANARES déplace le
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho pour aller au cheval cape déplacée par le haut.  Le toro cherche à éviter le cheval et quand il y va c'est sans zèle.  Quite de TALAVANTE en Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras.  Le début de faena  enroule le toro en trois passes qui laissent présager du meilleur.  A droite MANZANARES,  avec arte  passe le bicho l hilo  de las tablas" ou "en el hilo de las tablas" se réfère à la position du toro qui se trouve proche des barrières et parallèle à elles.
  • Dans l'expression "hacer hilo" il s'agit du comportement du toro qui poursuit un torero sans répondre aux sollicitations pour l'en dissuader (quites).
  • L'expression toréer "al hilo" indique  que le torero se positionne hors de la trajectoire naturelle du toro, en parallèle à celle-ci.
  • " href="https://toreoyarte.com/glossaire/hilo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">al hilo et la jambe de sortie effacée., dans deux séries, terminée la seconde par un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/trincherazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trincherazo.  La suite à gauche est de meilleur positionnement mais les passes données en ligne, le toro ayant du mal à appuyer.   La série suivante à droite est embragetada a mas.    La suivante à droite, débutée par un Pase de las Flores - Cette passe de muleta doit son nom à une œuvre du peintre Ruano Llopis qui, représentant une passe de adorno inventée par Victoriano de la Serna (1910-1981) avait décoré sa toile de fleurs. C'est face au toro "Fajito" nº 26 du Marqués de Saltillo que le torero de Sepúlveda (Segovia),  créait cette passe "fleurie" le 25 juillet 1933 à Valencia,. Il coupait les deux oreilles et la queue.

    Il s'agit d'un

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate dans lequel, en fin d’une série de Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta.

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos le torero, pieds joints, "cite" le toro, la muleta présentée à l’envers, pico en bas, estaquillador vertical. Dans un mouvement de rotation de la muleta et de son corps, il passait le toro  sur son côté droit, ayant de la sorte arrêté la course de l'animal dans son dos.

    Lorsque cette passe s’exécute au début d’une série de derechazos, elle se nomme                  

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria de Azpeitia 2025 – 31 juillet (San Ignacio), 1er et 2 août. (I)
    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/capeina/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capeína. Le cite est tel que la muleta, placée devant le corps du torero, est doucement déplacée sur le côté droit, présentée à l’envers.  Dans ce cas, le torero tourne dans le sens de la sortie du toro pour se retrouver face à lui pour enchaîner les derechazos.

    Selon cette dernière version, la passe prend le nom de capeína comme Pedro Gutiérrez Moya « Niño de la Vaya Capea!!!"  "Quelle Capea".