Madrid 29 mai 2016 -23ème de San Isidro –L’oreille d’un brave “Ibán” à Alberto Aguilar

Baltasar Ibán2328La devise de Baltasar Ibán a une longue histoire et des minutes de gloire avec « Bastonito » de la fameuse et heroïque faena de César Rincón le 7 juin 1994. Justement le premier de la corrida d’aujourd’hui s’appelait aussi « Bastonito » donc supposé de la même lignée mais c’est un autre toro, de nom « Camarín », qui lui a damé le pion, sorti en deuxième position et échu à Alberto Aguilar. Ce toro sortait en trombe et, dans la cape du madrilène, entrait vif et répétant les charges, recevant des véroniques vibrantes qui l’amenaient au-delà des lignes et le fixaient dans une demie. Cette charge allègre était mise en exergue par le torero en le laissant à bonne distance pour un élan jusqu’au picador, poussant avec les reins pour une première pique de même à  la deuxième. Le public jubilait, réclamant d’ailleurs une troisième rencontre. Entre-temps un quite par tafalleras et 1

Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero croise le bras contraire au dessus de sa tête et élève les deux bras de manière à présenter l’envers de la cape tenue à deux mains.  La cape passe au-dessus de la tête du torero qui effectue une rotation du corps dans le sens inverse à la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui et enchaîner une nouvelle passe. On devrait sa création à Manuel Domínguez "Desperdicios" (1816-1886) qui la réalisa la première fois en 1855 à Madrid.

Lorsqu' exécutée à genoux on parle de  farol de rodillas.

                      

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Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero passe le bras qui guide la passe au dessus de sa tête et présente l’envers de la cape du coté opposé pour donner la sortie. La cape tenue à deux mains est passée au-dessus de la tête par la main qui guide la passe (droite pour passer le toro à gauche et vice versa),  le torero effectuant une rotation du corps dans le sens inverse de la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui pour pouvoir enchaîner une nouvelle passe.  Lorsque la passe est donnée à genoux, farol de rodillas, il n'y a pas toujours de rotation du corps car le torero se relève souvent dès le mouvement terminé.  On devrait la création du farol à Manuel Domínguez « Desperdicios » (1816-1886) qui la réalisait la première fois en 1855 à Madrid.

Il s'agit d'un medio farol  lorsque le torero fait passer le toro par devant sa poitrine avec le même geste des bras sans effectuer de rotation du corps, avec l'objectif de passer la cape dans son dos pour ensuite réaliser une gaonera ou une caleserina.

A ne pas confondre avec farol invertido (farol inversé). 


Medio Farol


Farol de Rodillas

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/farol/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">farol d’Alberto Aguilar confirmait les bonnes conditions de « Camarín » qui ne se départissait pas d’un joli tranco lors d’un bon tiers de banderilles assuré par Rafael González et Lucas Benítez. La faena, dédiée au public, commençait par des doblones pour tempérer par le bas la charge du toro et se poursuivait surtout par des passes de la droite pas toujours parfaites car l’ibán entrait fort, s’ouvrait à plaisir et redoublait ses charges.  Le mérite en revenait au torero de pas faiblir, de rester placé face à la fougue du toro, prompt dans ses démarrages et « humilié » dans la muleta. Sur la gauche, les naturelles étaient plus reposées si l’on peut dire, le rythme baissait d’un ton.t2014 Une dernière série de Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada pour l'Alternative de LOPEZ SIMON et Petardo de Nunez del Cuvillo." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos précédait une bonne estocade verticale un peu tombée mais d’effet immédiat, recevant le " href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">matador madrilène, en prime, un pitonazo dans la poitrine. Le toro mourrait bouche fermée. L’oreille était concédée et la vuelta al