Morante de la Puebla et Andrés Roca Rey coupent chacun une oreille. Grand lot de Jandilla.
Aujourd’hui il a fallu un second titre pour n’oublier personne, tant cette corrida restera dans les annales de la Maestranza de Séville. Toutes les chroniques resteront en deçà de ce qui peut être décrit et commenté car tous les ingrédients de ce qui fait ce spectacle unique ont été réunis : le cadre de la plaza del Baratillo, la lumière de Séville, le rituel, l’élégance, la musique et le TOREO dispensé par trois toreros différents qui se sont complétés à merveille sans oublier les subalternes qui se sont mis au diapason pour concourir à la FÊTE.
Le héros du jour est Pablo Aguado, torero sévillan de 28 ans dont on devinait les progrès et qui se révèlait au grand jour face à « Cafetero», noir de robe, nº 22 549 kg né en novembre 2014 de Jandilla sorti en troisième position. Un toro, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/montado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">montado, estrecho de campo au contact avec les animaux et particulièrement des toros dans les élevages. Evidemment, dans ce cas, les notions purement anatomiques sont... approximatives ou imagées.
Ami Georges
Voila pourquoi je vois des corridas depuis plus de 60 ans! Et après ce que j'ai vu hier
je suis reparti pour 60 autres années.L'art épuré de Pablo Aguado, sans fioriture et
sans artifice, sans attitude forcée, sans passe culeras et sans puerta gayola à la roulette russe a démontré ce que doit être l'art taurin. Pas besoin de se mettre à genoux pour subjuguer une arène comme Séville. Tous ces artifices ne servent qu'a souligner l'incapacité de beaucoup de toreros à créer de l'art. Avec, dans sa musette, véroniques
et demies, doblones,derechazos, naturelles et un peu de chance à l'épée cela suffit à
bâtir un triomphe . Merci Maestro
Merci François, pour tes remarques qui complètent amplement ma chronique.
La chance d'hier c'est que les trois maestros ont su doser et donner le temps à leurs faenas démontrant ainsi qu'il n'est pas besoin de tirer soixante passes et plus pour captiver le public et exécuter le vrai TOREO.
Un abrazo
Georges