MADRID - 04/06/2014 Alcurrucen plombe la Beneficencia. Une oreille Juli et une Fandiño.

Le Roi a honoré de sa présence, une dernière fois en tant que tel, la corrida de la Beneficencia depuis le Palco Real. C'est lui qui a reçu la plus grande ovation du jour. Les toros de la famille Lozano mal présentés, hors de type et sans caste ont gâché ce qui s'annonçait comme une grande fête Taurine. La question est de savoir qui en est responsable. Pour le moins les vétérinaires et éventuellement les commanditaires et ceux qui se seraient imposés à eux.

Le premier Alcurrucen réservé au Juli est

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/corniapretado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">corniapretado et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornivuelto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornivuelto, juste de trapio. Il traine les pattes arrières dans les bons " href="https://toreoyarte.com/glossaire/capotazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capotazos templés du Juli. Malgré sa faiblesse évidente le toro embiste avec classe. Il est incapable de pousser sous une pique en arrière et basse. À la seconde pique, défectueuse, est rajoutée une la carioca" qui était à la mode lorsque le picador Miguel Atienza Caro (1902-1990) inventa cette suerte applicable aux toros mansos de son époque d'activité (années 30 du siècle dernier). Il est le fondateur de la plus importante dynastie de picadors.

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/carioca/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">carioca. Le toro trébuche. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/bronca/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Bronca. Quite de Fandiño par Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras plus que millimétrées sans bouger et Passe de cape qui fait partie de la famille des largas. Elle s’exécute comme remate d’une série de véroniques ou de gaoneras principalement - aussi des autres suertes de cape - selon un mouvement de rotation de la cape donné par la main de sortie du toro  lâchant la cape de cette main passée et reprise dans le dos par l’autre main. C’est un adorno qui requiert tempo et dominio car elle s’effectue en trois temps : le moment où le toro entre dans la cape - embroque -, le torero lâche la cape, la reprends enfin par l’autre main pour terminer la rotation et le vol de la cape.

      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Ruedo pour EL FANDI" href="https://toreoyarte.com/glossaire/revolera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">revolera. Réplique du Juli par florilège de passes templées bonitas. Brindis au Roi. Les premiers muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazos en ligne ne transmettent pas. Juli lie à droite dans un mouchoir de poche et torée sans les artifices habituels. Il se passe le toro près et embarque avec domination sur de longues passes sur les deux cornes qui portent sur le public. Le toro est hypnotisé et très noble. L'insignifiance du
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho enlève beaucoup à l'effort notable du Juli qui pour compenser exécute un arrimon. Adornos par le bas. Espadazo un poil en arrière. Petition justita et Oreille. Pitos au toro. Vuelta entre les rayas. Division des opinions.
Le second toro du Juli est un peu mieux présenté que les trois premiers. Il met le frein dans la cape. Sous la pique il pousse en deux rencontres. Quite par chicuelinas électriques du Juli, puis une autre série de véroniques plus rythmées. Fandiño intervient par tafalleras enchainées avec chicuelinas et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate par Passe(s) de cape pouvant :
  • soit être donnée en de fin de série de véroniques ou de tafalleras en guise de remate, par le bas comme le serait un trincherazo avec la muleta.
  • soit enchaînées une après l'autre pour exécuter un quite.

Dans cette passe de cape le torero cite comme pour une véronique puis il effectue une rotation de la cape pour présenter l’envers du

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/capote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capote, la main contraire imprimant le mouvement de la cape, la main du côté de la sortie passant le long du corps et vers la hanche.

C’est une passe attribuée à Jesús Córdoba, torero mexicain (1927-2016) qui l’exécuta pour la première fois en 1954 à Mexico dans une improvisation de tafallera par le bas.

                            " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cordobina/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cordobina en pivotant. Le toro marque une tendance a tablas en banderilles. Les premiers Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos au centre sont d'une vérité indiscutable. Aucun artifice tout en toréant en ligne. Sur la gauche Juli se cherche et se fait marcher sur le pied. L'animal est soso et les naturelles ne transmettent pas. Enchaînement à droite sans bouger en va et vient. Le toro se déplace peu. Juli insiste sur les deux cornes et obtient des muletazos notables. Julipié en arrière. Palmas reçues depuis le callejon. Pour la course la plus importante de l'année soit Juli n'a pas su imposer un élevage et un de transmission, soit il a imposé ce qu'il ne fallait pas.

Dans une ambiance surchauffée sort un Toro dont la robe est de couleur rougeâtre, plus ou moins prononcée, souvent accompagnée de la particularité ojo de perdiz, auréole plus claire autour des yeux comme l'ont les perdrix. (Photo de droite)

                      
Autre particularité: Le toro colorado dont la robe présente des taches de même couleur mais plus sombres est désigné comme colorado " href="https://toreoyarte.com/glossaire/anteado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">anteado.

Toro colorado" href="https://toreoyarte.com/glossaire/colorado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">colorado qui mansea. Il freine dans la cape de Fandiño et ne permet que quelques véroniques qui transmettent peu. Le toro pousse sous le fer puis sort seul en ruant. Le toro retourne au cheval et est piqué en arrière. Quite de Talavante par véroniques et demie bien templées à droite. Pas de brindis. Fandiño va au centre muleta à droite. Le toro galope et saute , Fandiño ne bronche pas. Derechazos à mi hauteur qui ne connectent pas. Quant il baisse la main dans la série suivante le toro trébuche. Il poursuit parfaitement placé sans rectifier en sortie de passe mais l'émotion est absente. À gauche le toro ne répète pas malgré les tentatives répétées. Espadazo légèrement en arrière. Silence.
Le quinto est mal présenté, corniapretado et