Juan José Trujillo

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/juan-jose-trujillo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Juan José Trujillo del Pino est un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">matador de toros né à Málaga le 28 avril 1974. Sans appartenir à aucune famille taurine il s’intéresse à la tauromachie parce que son père était un aficionado a los toros. Elève de l’Ecole Taurine de Málaga dirigée Manolo Ortiz (1951-  ) de la fameuse «cuadrilla del arte», il reçoit sans doute un précieux enseignement dans l’art de poser les banderilles. Il se présente en public en novillada non piquée à Fuengirola le 5 juin 1988 et la présentation avec picadors a lieu le 14 avril 1991 à Málaga avec au " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.
  • "Caerse del cartel" (tomber du cartel) est le fait pour un Matador d'annuler sa participation à la corrida pour laquelle il avait été engagé.
  • Cartel de Lujo est un programme, une affiche composé de Toreros vedettes.
  • " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cartel/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cartel Francisco José Porras « Porritas » et Cristo González. Ce jour-là, il ouvre la Puerta Grande en coupant une oreille de chacun de ses novillos de Sancho Dávila. Le matador basque José María Recondo fait office d’" href="https://toreoyarte.com/glossaire/apoderado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">apoderado dès 1992 et le prépare pour l’alternative avec un cartel de luxe puisque le parrain est Curro Romero et le témoin Julio Aparicio à Málaga le 15 août 1994. Il coupe l’oreille du toro de la cérémonie de la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/ganaderia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ganadería de Torrestrella de nom «Cursilito» nº 100, de 513 kg. Ce n’est que trois ans plus tard que la confirmation d’alternative est programmée pour le 27 juillet 1997 avec Domingo Valderrama et Jesús Romero pour des toros portuguais d’Ernesto Louro Fernandes de Castro. Il gardera un beau souvenir de la vuelta al
    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo qui récompensait sa prestation à Las Ventas au toro de la confirmation. Après quelques premiers succès, la carrière De Juan José Trujillo va se réduire à des contrats autour de Málaga, des cogidas aussi dont une dernière en 1991 à Marbella. Deux semaines après, le 10 août,  il réapparaît à Malaga devant des toros de Cebada Gago. Après la mise à mort du cinquième, il arrache sa " href="https://toreoyarte.com/glossaire/coleta/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">coleta et l’enterre dans le sable de La Malagueta en signe du renoncement à sa carrière de matador.

    C’est en 2002 que débute pour Juan José Trujillo une nouvelle vie de torero dans la catégorie des toreros de plata, la première fois dans une novillada aux ordres de Joselito Ortega et ensuite de David Galán. Il intègre la cuadrilla du sévillan Salvador Vega et il y restera trois ans. Il est remarqué par José María Manzanares et les six années qu’il  passe comme membre éminent de la cuadrilla du torero d’Alicante, lui permettent de se faire un nom, que soient reconnues ses qualités de

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/banderillero/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">banderillero et efficacité à la cape. Cela lui vaut de recevoir de nombreux prix et d’être un des subalternes les plus en vue des temps modernes. Il est gravement blessé en deux occasions au Mexique (La Mexico et Moroleón - Etat de Guanajuato), blessures qui affectent le genou droit et fracture du péroné. Une nouvelle étape s’ouvre dans la trajectoire professionnelle de Juan José Trujillo lorsqu’il quitte José María Manzanares pour renforcer la cuadrilla d’Alejandro Talavante à partir de la saison 2014. Sa notoriété est maintenue et en 2018 il reçoit le Trophée Manolo Montoliu comme meilleur subalterne de la
    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria de La Magdalena de Castellón de la Plana.

                                      

    Une anecdote : Juan José Trujillo est le matador qui a coupé la première oreille du XXIème siècle lors de la corrida célébrée à Malaga le 1er janvier 2001, au cinquième toro d’une corrida de Diego Garrido.

    Ces dix dernières années, Juan José Trujillo désormais vétéran torero de plata faisait partie de la cuadrilla de Alejandro Talavante jusqu’à sa retraite (temporaire) fin 2018. La Saison. Dans le langage taurin, la temporada est la période de l’année réduite à la saison taurine de mars à octobre. Certains toreros font aussi leur temporada aux Amériques - Mexique, Colombie, Pérou, Equateur ou Vénézuela - de novembre à avril.

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/temporada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">temporada suivante, il décidait de devenir libre - 1 - Se dit du toro qui n’obéit pas aux "cites" des toreros, qui abandonne la suerte de sa propre initiative sans s’intéresser aux capes ou qui sort tout seul de la pique. 2 - S'applique aussi au banderillero ou picador qui n'appartient pas à une cuadrilla fixe et qui se donc libre (esp: suelto) pour être sollicité à l'occasion par un matador de toros ou novillero et être intégré à l'équipe correspondante.
    Il est rappelé que les matadors de toros sont classés para catégories ou groupes en fonction du nombre de contrats remplis l'année précédente. Ceux du Groupe Spécial sont ceux qui, en 2024, ont toréé un minimum de 37 corridas et sont les seuls à disposer d'une cuadrilla fixe comme le stipule le règlement en cours.
    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suelto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suelto
    – engagé selon les contrats qu’on ne manquerait pas de lui offrir. Mais survenait la pandémie du Covid-19 et, pour trois saisons, il prenait du service au sein de la cuadrilla de Morante de la Puebla, jusqu'à 2023, équipe qu’il quittait pour revenir aux côtés de José María Manzanares en 2024 et sans doute y maintenir son poste pour la temporada 2025.