Après un mois de Toros dans les Arènes de Las Ventas c'est encore une déception qui était au rendez-vous. Les toros de Baltasar IBAN n'ont été que l'ombre de leur grandeur passée, en cela ils sont apparus comme de nombreuses autres ganaderias qui durant ce long cycle ont déçues par des comportements non conformes à leur meilleure réputation. Les toros actuels manquent de durée, de classe et surtout de poussée, c'est-à-dire de cette envie sauvage d'attraper leur proie qui en font des animaux sauvages. Il serait temps de passer commande aux ganaderos de tous bords, d'un ganado sauvage et libre d'exprimer ses instincts, ceux qui procurent l'émotion dans le toreo lorsqu'un torero accepte de risquer sa vie pour créer le beau et le dominateur.
Les IBAN n'avaient pas un poil de gras superflu. Ils étaient mêmes pour certains justes de présentation avec des trains arrière sous développés (les 1° et 6°), une morphologie avacada (le 4°) ou des têtes anovilladas (le 2° qui a été remplacé). Ce que ces bichos ont eu de positif c'est un comportement en relief, pas la fadeur du mono " href="https://toreoyarte.com/glossaire/encaste/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">encaste habituel. On peut se poser la question de savoir si une Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.