07/05/2011 SÉVILLE : CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS

Avant dernière Corrida de la Féria de Séville. Lot peu homogène de présentation, comprenant 5 Manolo Gonzalez et un Salvador Domecq en cinquième position, Certains pitones ont montré des marques flagrantes compatibles soit avec l'enlèvement de 1 - Protections de la corne des toros de combat. Elles sont installées à partir du 40ème  mois d’âge des mâles et retirées quelques jours avant leur départ pour l’arène. Elles sont constituées d’une bande élastique et d’un revêtement de fibre de verre et résine assorti d’un embout creux qui permet la croissance de la corne.

                  
                               Pose de la funda                                                 Toro avec les fundas

2 -  Etui de cuir qui recouvre la corne des toros dans le but de protéger les chevaux durant les corridas de rejoneo au Portugal

 
 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/fundas/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">fundas, soit de sacar " href="https://toreoyarte.com/glossaire/puntas/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">puntas. Ils se sont escobillados lors de " href="https://toreoyarte.com/glossaire/derrote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derrotes dans les burladeros. De comportement la corrida manquant de caste a parfois été arrêtée, parfois venant au pas et parfois par arreones. Les trois toreros n'ont rien pu développer sinon firmeza et dignité, ce qui dans les circonstances est déjà beaucoup.
Juan MORA revenait à Séville après dix temporadas d'absence. Son premier, du fer de Jarrama , est bajo et brusque dans le " href="https://toreoyarte.com/glossaire/capote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capote. Piqué sans excès le toro passe dans un quite par  (voir Verónica). Passe dont la cape est tenue à deux mains, paumes vers l'intérieur et vers le bas pour la faire pivoter devant le corps du torero dans un geste qui lui donne l'apparence d'un tablier (delantal). Cette passe est exécutée parfois comme adorno mais surtout pour garder dans la cape un toro pas encore fixé.             
 
 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS" href="https://toreoyarte.com/glossaire/delantal/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">delantales et Passe de cape qui fait partie de la famille des largas. Elle s’exécute comme remate d’une série de véroniques ou de gaoneras principalement - aussi des autres suertes de cape - selon un mouvement de rotation de la cape donné par la main de sortie du toro  lâchant la cape de cette main passée et reprise dans le dos par l’autre main. C’est un adorno qui requiert tempo et dominio car elle s’effectue en trois temps : le moment où le toro entre dans la cape - embroque -, le torero lâche la cape, la reprends enfin par l’autre main pour terminer la rotation et le vol de la cape.

      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/revolera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">revolera marqué toujours par la brusquerie du
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho qui attaque la tête à mi hauteur. Malgré le manque notable de qualité de l'opposant Mora s'évertue à le provoquer, à se relâcher dans son style personnel et surprend tout le monde à la sortie d'adornos par Il s'agit d'un pase ayudado à hauteur de la ceinture, et également un pase cambiado.  Il consiste à d'abord recueillir la charge du toro et la guider jusqu'à hauteur du corps, puis à retirer la muleta de l’atteinte du toro en forme de remate. Il s'exécute souvent en fin d’une série de naturelles ou comme  un adorno, soit en chargeant la suerte, soit pieds joints et élevant les coudes des deux bras.

                   

                              Deux interprétations du kikiriki : celle de Joselito El Gallo et plus récemment                                                                                            celle de « Morante de la Puebla

On doit le terme kikiriki - en français cocorico -  au journaliste taurin Alejandro Pérez Lugín « Don Pío » (1870-1926) un enthousiaste partisan de Rafael Gómez "El Gallo" et de son jeune frère José Gómez "Joselito El Gallo", l'immense torero de l'Âge d'Or du toreo. En réalité  cette passe de muleta était simplement un  pase ayudado por alto, la position des bras du torero comme celle des ailes d'un coq... Elle a même été associée à une passe de poitrine en s'aidant de l'épée  (Robert Ryan - 1945-   ) comme le montre les photos ci-dessus.  Rafael Guerra "Guerrita" (1862-1941) décrit le dit kikiriki - sans le nommer ainsi - dans sa Tauromaquia comme un pase ayudado por alto avec la pointe de l'épée soutenant le bas de muleta. D'autres fameux toreros exécutaient cette passe bien avant "El Gallo" et c'est "Joselito" qui lui donnait l'éclat et la marque de fabrique connue aujourd'hui. Plus récemment, le Sévillan Pepe Luis Vásquez (1910-2013) realisait fréquemment cet adorno brillant alors que les toreros actuels ne le pratiquent que raremement.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/kikiriki/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">kikiriki et 1Mépris – En tauromachie s’applique à la passe nommée pase del desprecio qui clôt une série de passes de muleta. Ce remate consiste en une passe basse, à gauche, pieds joints, qui efface la muleta de la vue du toro dans le but de l’arrêter et le défier et « sortir » élégamment de la suerte. Au Mexique, cette passe est aussi appelée pase del desdén.
2
Voir Pase del Desprecio
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprecio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprecio en montant l'épée et logeant un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/estoconazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">estoconazo suivi de trois " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">descabellos. Son second de Manolo Gonzalez est aussi peu propice au buen toreo. Mora dessine, décidé, des véroniques pieds joints plus media. Avec Mora les détails pleuvent à profusion. Quite au niveau des rayas por dentro, inhabituel. Il demande à sa cuadrilla de laisser le toro dans ce même terrain où il a pris querencia. Cayetano et Luque avaient eux laissé œuvrer en vain leur cuadrilla avec des toros aquerenciados. Mora est décidé et serein face à ce toro violent dans une faena courte sans option. Il place une entière basse au toro " href="https://toreoyarte.com/glossaire/rajarse/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">rajado. Comme il avait brindé au public, mais n'a pu triompher, il demande à sa cuadrilla de laisser la montera au sol pour aller la récupérer lui-même en y jetant dedans une poignée de sable.
Curro DIAZ touche un premier Manolo Gonzalez alto, qui " href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate par le haut et qui ne s'emploi pas au capote. Peu piqué il est Banderillé par José Manuel Montoliù qui fait de sa prestation un hommage à son père tué par un Atanasio Fernandez, le 1°Mai 1992, dans des terrains identiques à ceux parcourus par le fils ce jour. Brindis final au ciel. Diaz décidé lui aussi, trouve rythme et distance pour tirer de l'eau du puits sec. Quelques passages sur les deux cornes sont à mettre à son crédit, le toro allant à menos. Entière et un descabello sur une attaque du bicho à laquelle il échappe de justesse. Son second est le toro de remiendo auquel il n'échappera pas. Piqué trasero le toro passe sous la monture et provoque une chute. Puis se comporte en manso à la deuxième rencontre. Diaz ne se laisse pas intimider par le fait que le toro reste court et vient au pas. Il tente avec sérieux mais, sur un retour dans les chevilles, le toro l'accroche par le mollet qu'il lui traverse du piton gauche. Mora tue d'une lame basse et . " href="https://toreoyarte.com/glossaire/atravesada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">atravesada.
De FANDI le public a pu avoir ce qu'il espérait. Un bon tiers de banderilles au premier. Au premier passage il est obligé de changer la paire à reculons par un cuarteo car le toro coupe. Mais il prends le dessus dans les deux paires suivantes avec un toro qui attaque fort. A la muleta rien n'est vraiment propice au toreo. Le bicho s'arrête, parfois attaque avec " href="https://toreoyarte.com/glossaire/codicia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">codicia, puis finit par " href="https://toreoyarte.com/glossaire/rajarse-2/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">rajarse. Quelques muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazos en ligne à ce toro " href="https://toreoyarte.com/glossaire/deslucido/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">deslucido. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/espada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Espada " href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasera, caida, atravesada. Saludo al los "medios".- et celle du centre.
3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio. Au dernier qui frêne dans la cape et sort avec la tête relevée, après un tercio de banderilles plus classique, du aux conditions du toro, il vole des muletazos. Epée baja, S’applique à l’estocade dont la direction tend vers l’horizontale, orientation différente de celle de l’estocade idéale.  Au masculin, tendido s’appliquera à la direction du rejón." href="https://toreoyarte.com/glossaire/tendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tendida. René Philippe Arneodau.
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