Madrid 29/09/2017 Une oreille pour Ureña et Cuvillos mixtes.

Les Nuñez del Cuvillo ont montré à quel point ils sont loins de leurs belles années. Collaborateur, âpre, mou, incertain, il y a eu un peu de tout. Le premier a été bon pour le torero et le troisième avait une

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/embestida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">embestida qui, consentie au maximum par Paco Ureña, a permis à ce dernier de briller. Sebastien Castella méconnaissable a connu une journée grise. Adame a fait étalage d'un rodage inhabituel pour un jeune torero, mais pas de la lucidité et de la profondeur qu'apprécie Madrid.

Pour cause d'absence de Ferrera et de remplacement par Paco Ureña c'est à Sebastien Castella qu'il revient de confirmer l'alternative de Luis David Adame face au premier Nuñez del Cuvillo "Esparraguero" numéro 50, pesant 513 kg, né en 09/12. Cet exemplaire fort armé, mais léger du train arrière, fait immédiatement état de sa faiblesse et de sa distraction. Il passe désintéressé dans la cape et sort tête haute. Piqué très en arrière il pousse sur une corne et donne de la tête. Le quite du matador de toros.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/toricantano/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Toricantano par chicuelinas est déterminé et apprécié, rematé par une Passe de cape qui fait partie de la famille des largas. Elle s’exécute comme remate d’une série de véroniques ou de gaoneras principalement - aussi des autres suertes de cape - selon un mouvement de rotation de la cape donné par la main de sortie du toro  lâchant la cape de cette main passée et reprise dans le dos par l’autre main. C’est un adorno qui requiert tempo et dominio car elle s’effectue en trois temps : le moment où le toro entre dans la cape - embroque -, le torero lâche la cape, la reprends enfin par l’autre main pour terminer la rotation et le vol de la cape.

      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Ruedo pour EL FANDI" href="https://toreoyarte.com/glossaire/revolera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">revolera débutée en larga avec " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio de mano. La seconde pique est meilleure en tous points. Cérémonie d'alternative. Brindis au public. Au centre Adame cite pour un triple cambio por la espalda qui ne transmet rien car le toro charge sans agressivité. Les Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos révèlent une excellente charge et le torero l'honore en chargeant la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte mais trop "" href="https://toreoyarte.com/glossaire/despegado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">despegado". Comme il torée de loin à gauche aussi. il se fait réprimander par les tendidos. Il poursuit "tapando la cara" sans laisser sortir le
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho de la muleta. Comme le toro va a menos la faena se converti en arrimón qui déclenche la division d'opinions. Entière basse pour une confirmation gâchée face a un bon toro applaudi à l'" href="https://toreoyarte.com/glossaire/arrastre/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">arrastre. Division d'opinions.

Le burraco second est protesté, car grand mais sans

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/trapio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trapío, Lavado de Cara"." href="https://toreoyarte.com/glossaire/anovillado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">anovillado de cara qui prend la cape de Castella sans convinction. Piqué en arrière, le bicho pousse a menos sous une la carioca" qui était à la mode lorsque le picador Miguel Atienza Caro (1902-1990) inventa cette suerte applicable aux toros mansos de son époque d'activité (années 30 du siècle dernier). Il est le fondateur de la plus importante dynastie de picadors.

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/carioca/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">carioca. La faiblesse se faisant apparente, la seconde puya est un simulacre. Quite d'Ureña par Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras et C’est un lance, passe de cape, exécutée à une main par le haut, comme remate d’une série de véroniques suivie de la demi-véronique, semblable à une passe de poitrine de muleta. Son créateur fut le torero mexicain Luis Briones (1920-1981).

Cette passe peut être aussi réalisée un genou en terre.

 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/brionesa/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">brionesa. Cérémonie de restitution des trastos. Début de faena dans les medios du 8 par ayudados, remates par le bas et pecho. La muleta est accrochée à plusieurs reprises à droite. Le , professionnels et aficionados s'adressent à eux comme: Maestro!" href="https://toreoyarte.com/glossaire/maestro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Maestro poursuit en citant de loin mais n'arrive pas à dominer les " href="https://toreoyarte.com/glossaire/derrote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derrotes et la charge tardive. À gauche le bicho sort des naturelles en freinant et en donnant un coup de front. Les derniers derechazos n'apportent rien de plus. Entière trasera et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/caida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">caída pour terminer une prestation ayant donné un sentiment d'impuissance. Silence.

Le second de Castella est lourd tant physiquement que dans sa charge qui ne permet pas au

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Matador de briller. Mal et peu piqué l'animal est passé en quite par Ureña avec chicuelina, Passe(s) de cape pouvant :


Dans cette passe de cape le torero cite comme pour une véronique puis il effectue une rotation de la cape pour présenter l’envers du

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/capote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capote, la main contraire imprimant le mouvement de la cape, la main du côté de la sortie passant le long du corps et vers la hanche.

C’est une passe attribuée à Jesús Córdoba, torero mexicain (1927-2016) qui l’exécuta pour la première fois en 1954 à Mexico dans une improvisation de tafallera par le bas.

                            " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cordobina/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cordobinas et revolera. Grande prestation de Rafael Viotti aux banderilles qui laisse tout l'avantage au bicho. Il salut avec Vicente Herrera. Brindis au public avant double 1 - La première utilisation du terme péndulo se réfère plutôt à un adorno ou manière de citer le toro.  Le torero de profil devant les cornes, muleta dans la main droite et tenue derrière son corps, lui donne un mouvement de balancier alternatif, à droite et à gauche, d’où le nom de "pendule" et l’expression hacer el péndulo. Ce cite se réalise très près des cornes et la sortie du toro, lorsqu'il chargera, se donne soit d’un côté soit de l’autre du corps du torero. Manuel Jiménez "Chicuelo II" (1929-1960) était spécialiste de cette suerte spectaculaire que son compatriote d'Albacete, Dámaso González (1948-2017), avait renouvelé dans les années 70-80 du siècle dernier.

2 - Au Mexique "el péndulo" est une passe aussi appelée cambio por la espalda. Le péndulo fut mis à la mode par Carlos Arruza (1920-1966), torero mexicain contemporain de Manuel Rodríguez "Manolete" et fait partie du répertoire de bon nombre de toreros actuels qui ouvrent leur faena par cette suerte. Celle-ci est débutée à distance par un cite de profil - profil gauche du torero vers le toro - au centre de la piste et consiste à montrer la muleta tenue de la main droite devant la poitrine du torero et la faire passer dans le dos changeant ainsi la charge et trajectoire du toro lancé (cambio). Pour réaliser cette passe le placement et l’immobilité du torero sont importants. De même son exécution doit tenir compte d’un toro dont le tranco sera régulier et la passe dans le dos devra donner la sortie en direction du toril.

Voir "Le mal nommé pase cambiado por la espalda" du 20 mars 2012 de Toreo y Arte de René-Philippe Arneodau.

         

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/pendulo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">péndulo et toreo par le bas au centre, apprécié du public. Les derechazos suivants baissent de ton, comme les naturelles qui suivent. Accrochages et positions rectifiées nuisent au lié. La charge du Cuvillo est tronquée le plus souvent à mi chemin des passes, même si parfois il va jusqu'au bout du muletazo. En fin de faena la sensation est que le bicho a pris le dessus et que le Maestro subit. Entière en arrière, horizontale et de coté. Avis. Silence.

Le troisième Cuvillo est "culo pollo" et protesté.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/abanto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Abanto il ne fait qu'effleurer au passage la cape de Paco Ureña. Sous deux piques " href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">traseras, le toro pousse comme il peut et sans conviction. Brindis au public. Au centre Ureña cite à gauche pour des naturelles pures, sans gestes parasites. La soseria du toro empêche la transmission aux tendidos. Le Torero est très engagé dans les cites à droite. C'est le Cuvillo qui manque de vivacité. Cela n'empêche pas Ureña de tirer des muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazos d'une grande pureté. Des naturelles de face confirment son " href="https://toreoyarte.com/glossaire/entrega/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">entrega. Ayudados et naturelles finales parachèvent une oeuvre unilatérale ainsi que l'" href="https://toreoyarte.com/glossaire/estoconazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">estoconazo qui résulte desprendido. Avis. Oreille.

Le quinto est Se dit d’un toro de hechuras moyennes, ni trop grand, ni trop petit, peut-être même avec tendance à paraître de hechuras inférieures à la moyenne.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lidia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">LIDIA