Après le paseillo de cette avant-dernière corrida de la Aste Nagusia de Bilbao, était observé une minute de silence en mémoire du torero d’Albacete Dámaso González, décédé ce matin à l’âge de 68 ans des suites d’une grave maladie. Les aficionados plus anciens se souvenaient de ce torero des années 70-80, de son allure et surtout du temple qu’il imprimait à ses faenas de muleta souvent à des toros de grande taille et d’encastes réputés durs. R.E.P , professionnels et aficionados s'adressent à eux comme: Maestro!" href="https://toreoyarte.com/glossaire/maestro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Maestro.
C’est seulement au sixième toro que le public de Vista Alegre pouvait célébrer le succès très relatif du jeune Péruvien Andrés Roca Rey qui coupait une oreille à un toro qui ne pouvait, même pas, donner un espoir de sauvetage à cette " href="https://toreoyarte.com/glossaire/ganaderia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ganadería décrépite. Les cinq autres exemplaires de cet élevage, assidu de la Semana Grande de Bilbao et des autres grandes ferias espagnoles, se sont traînés sans caste ni force devant les muletas des toreros qui formaient un " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.
Enrique Ponce, patient, technique, administrait sa première faena sans trop «obliger» son toro noble, sans transmission, qui ne se livrait pas et suivait la muleta du maître. A la fin, sans aucune charge, il recevait un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazo suivi d’une grande estocade. Le quatrième, chargeait très fort à la pique et le picador, lui, ne s’appuyait pas sur la pique de peur d’augmenter la faiblesse latente de ce toro qui avait fléchi juste auparavant. La muleta aimantée d’Enrique Ponce limitait les dégâts et le public bon enfant applaudissait même après la chute presque définitive du toro moribond. L’estocade " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprendida en finissait avec ce triste spectacle et Enrique Ponce répondait cérémonieusement à des applaudissements injustifiés. Pathétique !
Diego Urdiales à son premier, réalisait une faena bien pensée, composée de passes isolées, «consentant» les charges débiles du toro qui n’avait pas la force de répéter les passes, se comportant un peu mieux sur la corne gauche… Une série droitière de rythme lent, un changement de main et ce fut tout avant une bonne estocade qui valait une oreille. Heureusement que ce toro avait été bien piqué, avec mesure et précision, par Manuel Burgos. Le 5ème se révélait un manso, de charges erratiques et brusques, lâchant des " href="https://toreoyarte.com/glossaire/derrote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derrotes incessants, à la cape comme à la muleta. Il ne méritait que des passes de châtiment, de " href="https://toreoyarte.com/glossaire/piton/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pitón àa pitón. De plus, il semblait s’être blessé aux antérieurs ce qui compliquait encore plus la maîtrise de ses charges incertaines. La mise à mort fut laborieuse.
Andrés Roca Rey voyait tous ses espoirs de triomphe s’évanouir car le 3ème, le toro de meilleures " href="https://toreoyarte.com/glossaire/hechuras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">hechuras, hondo, mais peu attentif, même fuyard, à la cape montrait des signes avant-coureurs de boiterie qui se confirmait - patte avant droite - et qui obligeait ARR à liquider l’animal. La seule vertu du 6ème, le plus léger du lot, était sa mobilité. Après l’avoir fixé à la cape au centre du