Madrid 1er octobre 2022 – Première de la Feria d’Automne. Novillada variée de Fuente Ymbro pour un mano a mano de Victor Hernández (une oreille) et Álvaro Alarcón blessé et mal servi au sorteo.

Pour la nième présence des produits de Fuente Ymbro à Las Ventas, deux novilleros faisaient le paseillo en récompense de leurs triomphes du début de saison et de la San Isidro : Victor Hernández de l’école taurine de Guadalajara et Álvaro Alarcón de celle de Tolède. Donc un mano a mano qui promettait mais qui fut sur le point de tourner court par suite de la

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cogida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cogida du Tolédan au 2ème, qui était soigné à l’infirmerie de laquelle, fort heureusement, il sortait pour combattre les deux derniers de Fuente Ymbro. Le lot d’irrégulières présentations certains furent protestés à leur sortie du
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/toril/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">toril, applaudis à l’" href="https://toreoyarte.com/glossaire/arrastre/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">arrastre les 1er et 5ème, quasiment " href="https://toreoyarte.com/glossaire/invalido/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">invalide le 6ème.Malgré ses pertes d’équilibre, le 1er montra les meilleures qualités de charge et permettait une - un peu longue - faena.

Victor Hernández coupait une oreille du 4ème, bien armé mais de faible envergure, (l’ordre de sortie de ce novillo avait été avancé par suite de la blessure d’Álvaro Alarcón)), après une faena entamée par des doblones longs, suivis de séries de passes des deux mains généralement terminées par des remates variés dont une Cette passe de muleta est, comme la trinchera, un pase cambiado qui s’exécute de la main gauche, sans l’aide de l’épée. C’est une passe d’adorno ou de remate qui exprime la maîtrise du torero   sur le toro en fin de séríe de naturelles.  Certains auteurs considèrent que le terme trincherilla peut aussi  décrire la passe de la main droite  (trinchera) lorsqu'elle est réalisée avec légèreté, donc moins de domination.  Voir à ce sujet Trinchera - Trincherazo .

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada pour l'Alternative de LOPEZ SIMON et Petardo de Nunez del Cuvillo." href="https://toreoyarte.com/glossaire/trincherilla/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trincherilla bien à propos. Les naturelles allongées forçaient le novillo qui au contraire avait tendance à raccourcir ses charges. Avec assurance, le jeune torero variait son jeu de muleta par des changements de mains pour lier la passe suivante. Pour finir son Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort." href="https://toreoyarte.com/glossaire/trasteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasteo, des manoletinas, genoux à terre,  apportaient de l’émotion avant de porter une grande estocade, malgré une position légèrement basse de l’épée. La pétition d’oreille était finalement accordée, peut-être en compensation du refus du président de la concéder à la fin de la faena du 3ème. Ce novillo, de belles " href="https://toreoyarte.com/glossaire/hechuras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">hechuras n’ « humillait » ni dans les premiers " href="https://toreoyarte.com/glossaire/capotazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capotazos ni dans la muleta. Il bataillait fort sous la première pique, puya un  peu en arrière, il sortait de la rencontre avec la cavalerie par des charges courtes et allait à la deuxième pique, moins agressif et moins châtié, pique relevée. Les statuaires d’entame étaient liés par de bons Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos, un changement de main et de bonnes naturelles. La série suivante de la droite était plus « templée » mais les naturelles suivantes ne l’étaient pas… Finalement le novillo protestait dans la muleta.  Des passes aidées par le bas pour le cadrer pour ensuite lui administrer un grand coup d´épée - un estaconazo  - d’effet immédiat qui à lui seul méritait l’octroi d’une oreille… non concédée (légère " href="https://toreoyarte.com/glossaire/bronca/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bronca au président). Victor Hernández refusait d’effectuer un tour de piste… C’est au premier qu’il avait réalisé la faena la plus complète mais les génuflexions du fuente-ymbro,, le peu de brio dans ses charges, enlevaient au trasteo ce que certains qualifiaient de comportement idéal pour couper les oreilles. Le 1 - La première utilisation du terme péndulo se réfère plutôt à un adorno ou manière de citer le toro.  Le torero de profil devant les cornes, muleta dans la main droite et tenue derrière son corps, lui donne un mouvement de balancier alternatif, à droite et à gauche, d’où le nom de "pendule" et l’expression hacer el péndulo. Ce cite se réalise très près des cornes et la sortie du toro, lorsqu'il chargera, se donne soit d’un côté soit de l’autre du corps du torero. Manuel Jiménez "Chicuelo II" (1929-1960) était spécialiste de cette suerte spectaculaire que son compatriote d'Albacete, Dámaso González (1948-2017), avait renouvelé dans les années 70-80 du siècle dernier.

2 - Au Mexique "el péndulo" est une passe aussi appelée cambio por la espalda. Le péndulo fut mis à la mode par Carlos Arruza (1920-1966), torero mexicain contemporain de Manuel Rodríguez "Manolete" et fait partie du répertoire de bon nombre de toreros actuels qui ouvrent leur faena par cette suerte. Celle-ci est débutée à distance par un cite de profil - profil gauche du torero vers le toro - au centre de la piste et consiste à montrer la muleta tenue de la main droite devant la poitrine du torero et la faire passer dans le dos changeant ainsi la charge et trajectoire du toro lancé (cambio). Pour réaliser cette passe le placement et l’immobilité du torero sont importants. De même son exécution doit tenir compte d’un toro dont le tranco sera régulier et la passe dans le dos devra donner la sortie en direction du toril.

Voir "Le mal nommé pase cambiado por la espalda" du 20 mars 2012 de Toreo y Arte de René-Philippe Arneodau.

         

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/pendulo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">péndulo
de réception était suivi d’une costalada ! Ensuite, après des cites à bonne distance, le novillo répondait et Victor Hernández, bien centré, toréait pratiquement dans le même terrain au-delà des lignes, surtout par naturelles liées, le novillo s’ « ouvrait » et répétait ses charges. Un Passe de muleta pouvant être réalisée soit avec la main droite, soit avec la main gauche habituellement en guise d'adorno ou de remate d'une série (main gauche) et parfois en ouverture de série (main droite). Cette passe a été immortalisée dans un style très personnel par Juan Belmonte (1892-1962).

Lorsque le toro arrive à hauteur de la ceinture, à mi-passe, le torero effectue une rotation sur lui-même en sens inverse de la trajectoire de l’animal, s’enroulant dans la muleta. Selon le style du torero et la position des bras, le molinete peut être confondu ou assimilé au kikiriki.

                 


Molinete belmontino por Juan Belmonte


 

Molinete belmontino por Morante de la Puebla

Le molinete s'exécute aussi à genoux.  C' est une  suerte   créée par le torero mexicain Fermín Espinosa « Armillita Chico » (1911-1978). Pour cette passe,  lorsque le toro entre en jurisdicción, tête dans la muleta, le torero met ses genoux en terre et vire sur lui-même, enroulé dans la muleta. C’est une fioriture qui requiert néanmoins du tempo pour ajuster le mouvement du corps du torero au passage du toro déjà « embarqué » dans la muleta.


 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/molinete/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">molinete
, un 1

Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero croise le bras contraire au dessus de sa tête et élève les deux bras de manière à présenter l’envers de la cape tenue à deux mains.  La cape passe au-dessus de la tête du torero qui effectue une rotation du corps dans le sens inverse à la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui et enchaîner une nouvelle passe. On devrait sa création à Manuel Domínguez "Desperdicios" (1816-1886) qui la réalisa la première fois en 1855 à Madrid.

Lorsqu' exécutée à genoux on parle de  farol de rodillas.

                      

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Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero passe le bras qui guide la passe au dessus de sa tête et présente l’envers de la cape du coté opposé pour donner la sortie. La cape tenue à deux mains est passée au-dessus de la tête par la main qui guide la passe (droite pour passer le toro à gauche et vice versa),  le torero effectuant une rotation du corps dans le sens inverse de la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui pour pouvoir enchaîner une nouvelle passe.  Lorsque la passe est donnée à genoux, farol de rodillas, il n'y a pas toujours de rotation du corps car le torero se relève souvent dès le mouvement terminé.  On devrait la création du farol à Manuel Domínguez « Desperdicios » (1816-1886) qui la réalisait la première fois en 1855 à Madrid.

Il s'agit d'un medio farol  lorsque le torero fait passer le toro par devant sa poitrine avec le même geste des bras sans effectuer de rotation du corps, avec l'objectif de passer la cape dans son dos pour ensuite réaliser une gaonera ou une caleserina.

A ne pas confondre avec farol invertido (farol inversé). 


Medio Farol


Farol de Rodillas