Roberto Martín "Jarocho"

Roberto Martín Cámara “Jarocho” est un torero burgalés – originaire de Burgos - bien que né le 12 mars 1960 à Alcalá de Henarés à quelques kilomètres de Madrid mais dont les parents s’installaient à Huerto del Rey de la province de Burgos lorsqu’il avait 11 ans. De père simplement aficionado, avec son frère aîné, Eduardo «Jarochito»,

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/banderillero/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">banderillero retiré de la profession en 2013, Roberto était naturellement attiré par los toros et, à l’âge de 13 ans, il affrontait pour la première fois une " href="https://toreoyarte.com/glossaire/becerra/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">becerra en public dans son village à la suite de quoi il s’inscrivait à l’Ecole Taurine de Aranda de Duero. Il poursuivait son apprentissage dans la région de Salamanque, terre de toros, où il pouvait se faire connaître en participant à des capeas et tientas et entamer sa carrière en novilladas non piquées avec son frère. Son début avec picadors avait lieu dans son village d’adoption le 22 mai 1999 et il se présentait à Madrid le 21 octobre 2001 devant des toros de Sánchez Fabrés en compagnie de César de Madrid et Tomás López. Il coupait une oreille à son premier novillo. Les années 2001 et 2002 étaient prolifiques en contrats et trophées : 33 et 52 novilladas, 43 et 63 oreilles, 2 et 6 queues respectivement. Pendant les fêtes de St Pierre et St Paul de Burgos de 2003, il toréait sa dernière novillada, le 28 mai (2 oreilles) et prenait l’alternative le 30 mai, José Miguel Arroyo «Joselito» étant le parrain et Julián López «El Juli» le témoin. Les toros étaient de Parladé et il coupait une oreille de chacun de ses opposants. Jusqu’à ce jour il est le dernier torero burgalés à avoir pris l’alternative au Plantío, la plaza de toros de Burgos. A la suite de l’alternative, «Jarocho» signait douze corridas de " href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">matador jusqu’à fin 2003.

Les deux années suivantes, ne concrétisent pas les succès précédents (11 corridas en 2004 et seulement deux en 2005) et n’est même pas programmée la confirmation d’alternative à Madrid. Durant l’hiver de 2005 «Jarocho» prend la décision, difficile mais réaliste, poussé par son afición restée intacte, de troquer l’habit de lumière pour celui d’argent. À dater de la Saison. Dans le langage taurin, la temporada est la période de l’année réduite à la saison taurine de mars à octobre. Certains toreros font aussi leur temporada aux Amériques - Mexique, Colombie, Pérou, Equateur ou Vénézuela - de novembre à avril.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/temporada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">temporada 2006, il fait partie de la cuadrilla d’un autre torero burgalés, Jesús Martínez «Morenito de Aranda», de celle de Victor Barrio (jusqu’à la date fatidique du 9 juillet 2016). En 2013, il entre dans la cuadrilla de Joselito Adame et en 2014 il est dans celle d’Iván Fandiño et de nouveau en 2017, année durant laquelle il  partageait ses services avec jusqu’au 17 juillet … avec Juan del Álamo présent aussi à Aire-sur-l’Adour. Roberto Martín « Jarocho » est un des toreros de plata les plus cotés et remarqué des aficionados. Efficace et sobre dans la brega, il excelle aussi aux banderilles et a reçu de nombreux prix  dans cette spécialité notamment à Bilbao, Salamanque et Madrid.

Ces dernières années, Roberto Martín, toréait 1 - Se dit du toro qui n’obéit pas aux "cites" des toreros, qui abandonne la suerte de sa propre initiative sans s’intéresser aux capes ou qui sort tout seul de la pique.

2 - S'applique aussi au banderillero ou picador qui n'appartient pas à une cuadrilla fixe et qui se donc libre (esp: suelto) pour être sollicité à l'occasion par un matador de toros ou novillero et être intégré à l'équipe correspondante.
Il est rappelé que les matadors de toros sont classés para catégories ou groupes en fonction du nombre de contrats remplis l'année précédente. Ceux du Groupe Spécial sont ceux qui, en 2024, ont toréé un minimum de 37 corridas et sont les seuls à disposer d'une cuadrilla fixe comme le stipule le règlement en cours." href="https://toreoyarte.com/glossaire/suelto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suelto, jusqu’à être présent et dirait-on omniprésent, dans la cuadrilla de son fils, de même prénom et apodo, notable novillero qui triomphait en 2024, le 21 mai, devant le novillo « Iluminado-109 » de Fuente Ymbro et coupait les deux oreilles. Le jeune « Jarocho » prenait l’alternative le 29 août 2024 à Palencia des mains de Daniel Luque. Photo ci-contre: brindis du fils au père du toro d'alternative.

 

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