Il est très difficile de rendre compte d’une corrida comme celle d’aujourd’hui sans passer soit pour un vendu, soit pour un pisse-vinaigre, certains diraient un conformiste. Le public est venu en masse, ce jour, sans toutefois remplir complètement les tendidos, tous pour voir Andrés Roca Rey. Ils ont été servis et ont jubilé. Tout ce qu’on attend du Roi fût à disposition. Les cites spectaculaires de loin, à genoux, les redondos dans un sens puis dans l’autre, l’arrimón, l’épée spectaculaire. Tout sauf du toreo fondamental et profond. Mais aller voir Andrés Roca Rey c’est cela, un spectacle de consommation, réalisé par un artiste qui a développé une stratégie et qui l’applique à merveille à chaque fois qu’une occasion se présente sans laisser passer les opportunités. La formule est imparable.
Victoriano del Rio quant à lui à envoyé à Bilbao une corrida imprésentable, certains toros au " href="https://toreoyarte.com/glossaire/trapio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trapío de vaches et tous aux cornes arrondies. Qui fait ce vilain travail est la question, le ganadero ou l’" href="https://toreoyarte.com/glossaire/empresa/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">empresa? Vous noterez que le sujet n’est absolument pas soulevé par les médias spécialisés, corrompus par les relations qu’ils entretiennent avec le mundillo.
José María Manzanares reçoit un premier toro maigre, aux pointes arrondies, par des mouvements de ventilation à la cape. Mal piqué d’abord, puis piqué avec acharnement, le