Bilbao 21 août 2025 – 4ème de Aste Nagusia – Andrés Roca Rey remplit les arènes de Vista Alegre et paie comptant dans deux faenas éblouissantes de maîtrise et vaillance. Corrida variée de Victoriano del Río en comportements et physiques. Le 5ème primé de la vuelta al ruedo.

Cela faisait plaisir à voir – enfin! - la plaza de toros del Botxo et ses sièges colorés quasiment occupés à 100 % en une après-midi menaçante de pluie et courte apparition du soleil et des aficionados prêts à vivre une grande “Tarde de Toros”. L’artisan de cet évènement était évidemment Andrés Roca Rey, l’astre péruvien qui remue les foules – le seul à remplir les arènes (avec la concurrence, en cette saison 2025, de Morante de la Puebla) – et qui interprétait son vibrant toreo devant un public conquis et enthousiaste. Il était entouré de deux Sévillans, Juan Ortega et Pablo Aguado, artistes en droit de briguer le sceptre du maître de la Puebla del Río. Des toros de Victoriano del Río complétaient l’affiche, élevage de garantie, s’il en est. et qui présentait des cinqueños, à l’exception du 3ème, dont deux étaient destinés à Andrès Roca Rey, l’un “Cantaor-37” primé de la vuelta al

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo.

Andrés Roca Rey recevait son premier de moindre présence et apparemment de forces justes et le ménageait par l’intermédiaire de son picador en deux piques rapidemment  relevées. La faiblesse de l’arrière train de ce toro qui se plaignait des banderilles et tirait déjà langue après le deuxième tiers, ne présageait rien de bon. ARR se positionnait sur la diagonale du

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/toril/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">toril au centre du ruedo pour son clasique 1 - La première utilisation du terme péndulo se réfère plutôt à un adorno ou manière de citer le toro.  Le torero de profil devant les cornes, muleta dans la main droite et tenue derrière son corps, lui donne un mouvement de balancier alternatif, à droite et à gauche, d’où le nom de "pendule" et l’expression hacer el péndulo. Ce cite se réalise très près des cornes et la sortie du toro, lorsqu'il chargera, se donne soit d’un côté soit de l’autre du corps du torero. Manuel Jiménez "Chicuelo II" (1929-1960) était spécialiste de cette suerte spectaculaire que son compatriote d'Albacete, Dámaso González (1948-2017), avait renouvelé dans les années 70-80 du siècle dernier.

2 - Au Mexique "el péndulo" est une passe aussi appelée 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio por la espalda. Le péndulo fut mis à la mode par Carlos Arruza (1920-1966), torero mexicain contemporain de Manuel Rodríguez "Manolete" et fait partie du répertoire de bon nombre de toreros actuels qui ouvrent leur faena par cette " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte. Celle-ci est débutée à distance par un cite de profil - profil gauche du torero vers le toro - au centre de la piste et consiste à montrer la muleta tenue de la main droite devant la poitrine du torero et la faire passer dans le dos changeant ainsi la charge et trajectoire du toro lancé (cambio). Pour réaliser cette passe le placement et l’immobilité du torero sont importants. De même son exécution doit tenir compte d’un toro dont le tranco sera régulier et la passe dans le dos devra donner la sortie en direction du toril.

Voir "Le mal nommé pase cambiado por la espalda" du 20 mars 2012 de Toreo y Arte de René-Philippe Arneodau.

         

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria – Marco Pérez sort en triomphe, Tristan Barroso à l’infirmerie: deux talents à suivre. Bons novillos de El Parralejo.