José Falcón n'a pas tué "Cuchareto".
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lidia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Lidia, a infligé, lors d'une
El natural ou el pase natural est la passe de muleta donnée de la main gauche, sans l'aide de l'épée pour maintenir la toile ouverte. En français on parle de "naturelle".
La naturelle, donnée de la main gauche, est dans la conception moderne une passe fondamentale considérée par les puristes comme celle qui révèle réellement la qualité et la profondeur d'un torero. Sans l'aide de l'épée pour ouvrir la muleta et agrandir sa surface, le torero doit citer et guider le toro avec une toile réduite et donc une exposition supérieure. Peuvent varier la hauteur à laquelle est tenue la muleta, la position du corps (de face, de trois-quart, de profil), la façon de positionner les pieds (joints, écartés, en chargeant ou déchargeant la suerte), la manière de tenir l'estaquillador (à son extrémité, au centre ou plus en avant), le moment où la passe est donnée (en début de faena en tant qu'entame, en pleine faena ou en final), l'importance de la série soit avec un grand nombre passes liées, soit seulement deux ou trois liées au Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate.
On distinguera la naturelle "aidée", pour assujettir la muleta avec l’épée – Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ayuda/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ayuda – en présence de vent ou bien offrir plus de surface à la
muleta au début d’une série. L'usage de l'épée en naturelle "aidée" peut aussi imprimer un effet de style à la passe.
Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/natural/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Natural con dos muletas
Originalité du novillero colombien, Santiago Sánchez Mejía qui, le 6 février 2017 à Valdemorillo, toréait son deuxième novillo avec deux muletas.
Pour cette Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte, il s’agit de faire passer le toro alternativement sur la corne gauche - pase natural - et sur la corne droite, la muleta non montée de l’épée, donc naurelle de la droite. Lors du cite la muleta qui ne torée pas est repliée sous le bras et l’autre est déployée lorsque le toro arrive a jurisdicción et ainsi alternativement. Pour la réussite de cette suerte, il est indispensable que le toro montre la même noblesse de charge des deux côtés. Le remate de la série pourra être une passe de poitrine, selon le choix du torero, sur une corne ou sur l’autre.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/el-pase-natural/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">naturelle, une
Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada à José Falcon dans la cuisse gauche, affectant veine et artère fémorale, et entrainant la mort dans les heures qui suivirent.
Sur plusieurs sites internet présentant des statistiques de blessures graves et mortelles infligées par des toros de combat, il est surprenant de lire que José Falcon est probablement mort parce qu'il aurait insisté pour tuer son adversaire avant d'aller à l'infirmerie et que, de ce fait, il aurait perdu trop de sang et en serait décédé. Voici ce qu'on peut lire sur ces sites:
"José Falcón insistió en matar al toro, y la pérdida de sangre fue tan grande que falleció"
"Si hubiera sido Llevado a la enfermería inmediatamente probablemente se hubiera salvado"
On trouve les mêmes affirmations sur des sites en anglais :
"Jose Falcon. A Portuguese bullfighter, he was gravely gored in the leg while working with the muleta in Barcelona. He insisted on killing the bull before seeking medical help, and the activity caused the already-damaged femoral artery to rupture. The blood loss was too great, and he died a few hours after being injured. Had he been carried from the ring right away, he may well have lived."
C'est intentionnellement que je ne donne pas les références de ces sites internet afin de ne pas les stigmatiser.
En Français les mêmes assertions sont reprises sur Wikipedia et Facebook à propos de José Falcon dans les termes suivants:
"Le 11 août 1974, dans les arènes de Barcelone, il est blessé à la jambe par le taureau « Cucharero » de la ganaderia de Don Alipio Perez Tabernero. Malgré la blessure, il insista pour tuer lui-même le taureau. La perte de sang fut si importante qu'il mourut quelques heures plus tard. Il semble que s'il avait été conduit immédiatement à l'infirmerie, il aurait pu être sauvé".
Ces allégations reprises en chaine laissent supposer que José Falcón se serait relevé, aurait ignoré sa blessure et repoussé ses sauveteurs pour mettre un espadazo à Cuchareto, ce qui augure une présence en piste d'au moins une trentaine de secondes supplémentaires et peut être plus, après la cornada, avant d'être emporté à l'infirmerie . Ce scénario ne tient pas à l'analyse des chroniques de l'époque, ni à un raisonnement de bon sens. Bien qu'il m'ait été donné de lire qu'au moins une vidéo super 8 avait été enregistrée ce jour, je n'en ai pas retrouvé la trace. Cette video aurait probablement donné une réponse incontestable à cette question.



- Photo de gauche de "Botàn" parue dans "Victimas de la fiesta" de Juan José de Bonifaz n°35 La Tauromaquia Espasa Calpe.
- Photo du centre de "Sebastian" issue de la biographie "José Falcao-Justicia para um Valente" (Solilòquio 1974) et parue dans de nombreuses revues spécialisées de l'époque.
- Photo de droite Auteur inconnu, parue dans la version Digitale de "Aplausos" Hemeroteca du 16/08/2010.
Les Chroniques.
José RIBA LEDO dans la revue "Toros" n° 987 – 988 du 1° Septembre 1974 p25 nous informe:
"Au début d'une naturelle, il est pris et cornéé. On l'emporte à l'infirmerie, tandis qu'une rigole de sang marque son chemin. Cortés abat le dangereux animal".
L'ABC du 13/08/1974 page 55 nous explique:
"… José Falcón salió muerto del tremendo Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/hachazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">hachazo. Sobre la arena un gran charco de sangre". "Alvarito Domecq y Paco Bautista, con las asistencias, recogieron el cuerpo maltrecho de Falcón, mientras Antonio de Jesús, Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/banderillero/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">banderillero a las ordenes del Portugués, alejaba al toro. "… José Falcón salió muerto del tremendo hachazo. Sobre la arena un gran charco de sangre". "Alvarito Domecq y Paco Bautista, con las asistencias, recogieron el cuerpo maltrecho de Falcón, mientras Antonio de Jesús, banderillero a las ordenes del Portugués, alejaba al toro. Álvaro al percatarse de la gravedad de la Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/herida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">herida metió su mano en la brecha abierta en el muslo".
El Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Ruedo n°1.573 du 13 août 1974 nous apprends:
La Vanguardia daté du 13 Août 1974 sous la signature de Julio Ichaso corrobore:
La Biographie.
Alors qu'aucune chronique de la corrida ne fait état du fait que José Falcon eusse insisté pour tuer son adversaire, la biographie relate que le torero s'est relevé dans un dernier effort, d' instinct, pour continuer le combat, que le sang jaillissait de sa jambe, que Adolfo Lafuente, accouru du burladero, lui a dit qu'il était blessé, que sa réponse fut "Et Alors !", mais que les personnes accourues l'ont empoigné et emporté, avec en particulier Alvarito Domecq lui mettant le poing dans la plaie pour retarder l'hémorragie. Sur les deux photos qui suivent Alvaro Domecq n'apparait pas encore, ce qui laisse supposer qu'il est intervenu plus tard sur le chemin de l'infirmerie.
Au terme de cette recherche nous pouvons essayer de faire la part des choses. Il est fort possible que José Falcon se soit relevé par lui-même, mais aussi qu'il ait été rattrapé par ses sauveteurs qui l'ont rapidement emporté à l'infirmerie, comme cela est souvent le cas lors de blessures graves. Il suffit de voir les cornadas reçues à Séville par le Novillero Curro Sierra en 2004 ou le Banderillero Jésus Marquez en 2010 pour vérifier qu'un torero, subissant une hémorragie colossale peut se relever et se tenir debout quelques instants, même si cela est tout de même rare, mais qu'il est toujours emporté très rapidement à l'infirmerie par les témoins, conscients du drame qui se noue. C'est probablement ce qu'il s'est passé le jour de la cornada mortelle de José Falcon. Et ce qui est certain c'est, que ce jour là, il n'a pas tué "Cuchareto", ni même tenté de le faire. Si, pourtant, ces affirmations se perpétuaient elles devraient être classées dans la catégorie des légendes. En effet, c'est bien Manolo Cortés qui a mis à mort "Cuchareto".
4 Photos de Sebastian issues de la biographie "José Falcao – Justicia para um Valente" (Solilòquio 1974)
René Ph. Arneodau
J'étais présent ce jour là (tendido 8, fila 1, n° 17) et je confirme qu'il n'a pas tué son toro, c'est Manolo Cortés qui s'en est chargé. Le pauvre Falcón a été emporté à l'infirmerie en laissant une trainée de sang sur le parcours qui déjà laissait présager le pire.
J'ai trouvé ce post ce matin même sur Facebook mais je pense qu' il s'agit du même jacky
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10211314880096373&id=1491489596&ref=bookmarks
Bjr
Je confirme que Jose Falcon n a pas tué Cuchareto
. J' étais présent ce jour là au calléJon.