Fallas de Valence (II) L’orgueil de “El Juli”

El JuliAlors que le mano a mano d’hier était dans toutes les conversations des aficionados, celui d’aujourd’hui suscitait autant d’intérêt avec le face à face Julián López « El Juli » et Alberto López Simón, l’autre jeune loup qui, après la saison triomphale de l’an dernier, va être confronté aux figuras bien assis sur leurs lauriers et qui devront batailler pour maintenir leur statut. Des toros de Garcigrande et de Domingo Hernández (5ème et 6ème) avaient été choisis pour ce duel au sommet. De présentation modeste avec les qualités et défauts de cette ligne jp domecq, ils allaient permettre, malgré tout, de mettre en évidence les vertus d’un torero déjà vétéran et les lacunes ou limites d’un torero émergeant.

Les deux sont sortis

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/hombros/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">a hombros par la Grande Porte de la plaza de Jativa, pour avoir coupé deux fois une oreille, ces prix ayant une valeur différente selon la performance de chacun. « El Juli » signait au 5ème une faena presque exceptionnelle après une démonstration de pundonor, d’orgueil, dans sa volonté de répondre à Alberto López Simón qui, lors d’un quite à la cape, avait dessiné un 1

Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero croise le bras contraire au dessus de sa tête et élève les deux bras de manière à présenter l’envers de la cape tenue à deux mains.  La cape passe au-dessus de la tête du torero qui effectue une rotation du corps dans le sens inverse à la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui et enchaîner une nouvelle passe. On devrait sa création à Manuel Domínguez "Desperdicios" (1816-1886) qui la réalisa la première fois en 1855 à Madrid.

Lorsqu' exécutée à genoux on parle de  farol de rodillas.

                      

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Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero passe le bras qui guide la passe au dessus de sa tête et présente l’envers de la cape du coté opposé pour donner la sortie. La cape tenue à deux mains est passée au-dessus de la tête par la main qui guide la passe (droite pour passer le toro à gauche et vice versa),  le torero effectuant une rotation du corps dans le sens inverse de la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui pour pouvoir enchaîner une nouvelle passe.  Lorsque la passe est donnée à genoux, farol de rodillas, il n'y a pas toujours de rotation du corps car le torero se relève souvent dès le mouvement terminé.  On devrait la création du farol à Manuel Domínguez « Desperdicios » (1816-1886) qui la réalisait la première fois en 1855 à Madrid.

Il s'agit d'un medio farol  lorsque le torero fait passer le toro par devant sa poitrine avec le même geste des bras sans effectuer de rotation du corps, avec l'objectif de passer la cape dans son dos pour ensuite réaliser une gaonera ou une caleserina.

A ne pas confondre avec farol invertido (farol inversé). 


Medio Farol


Farol de Rodillas

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/farol/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">farol genoux en terre du meilleur effet et des chicuelinas moins bien achevées mais qui avaient reçus une belle ovation. Piqué au vif, « El Juli », au centre de la piste citait le domingo hernández pour un magistral quite par quatre Cette passe de cape est la création du torero mexicain Miguel Ángel Martínez Hernández "El Zapopan”, d’où son nom, mise au goût du jour par Julián López « El Juli » (elle est parfois appelée par erreur lopecina) et introduite au répertoire de quelques toreros modernes.

Elle s’exécute en trois temps :

a) le

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/capote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capote est tenu de la main gauche à hauteur de la esclavina et de la main droite à l'extrémité droite du capote. Le toro est cité de face.

b) la main droite