Bilbao - 20 Août 2018 - Importante corrida de Torrestrella et oreille pour Luis David Adame.

Photo Aplausos

Superbe de présentation, la corrida de Torrestrella a donné un jeu varié, encasté, épicé avec aussi des scories qui ont rendu la corrida intéressante.  Tous les toros ont été applaudis à l'

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/arrastre/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">arrastre.  Face à ce lot de relief, deux toreros faisaient leur présentation dans les arènes de Vista Alegre, à savoir Gonzalo " href="https://toreoyarte.com/glossaire/caballero/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Caballero et Luis David Adame. Comme hier, un peu moins d'une demie arène allait assister  à la confrontation entre une ganaderia qui tranche avec les plus prisées par les figuras. Ces derniers laissent le soin aux débutants de tenter de dompter cette épreuve qui ne leur sied point.  Dommage car le lot n'avait rien d'impossible et il serait intéressant de voir ce que les toreros aguerris seraient capables de faire face à ces exemplaires.

Beau le premier Torrestrella, cornalón.  "Román" Collado reçoit le

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho par  (voir Verónica). Passe dont la cape est tenue à deux mains, paumes vers l'intérieur et vers le bas pour la faire pivoter devant le corps du torero dans un geste qui lui donne l'apparence d'un tablier (delantal). Cette passe est exécutée parfois comme adorno mais surtout pour garder dans la cape un toro pas encore fixé.

            
 
 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS" href="https://toreoyarte.com/glossaire/delantal/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">delantales, véroniques pieds joints et véroniques en passant les cornes près du corps, pendant que la toile est souvent accrochée.  Une bonne première pique des deux protagonistes est suivie d'une puya " href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasera.  Gonzalo Caballero, avec un quite brouillon par Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras
, oblige Román à répliquer.  Il le fait avec la même " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte et le même défaut d'accrochages de cape - enganchones.  Suite à un bon second tiers, en particulier de Raúl Marti, Román offre son toro au public.  Celui-ci répond aux premiers muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">FERIA
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazos par une génuflexion.  Il est cependant vif et galope, mettant à l'épreuve le torero qui le laisse frôler ses jambes dans les Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos.  Poursuivant à gauche, toujours bien placé et le corps de trois-quarts, Román manque de temple face au " href="https://toreoyarte.com/glossaire/calamocheo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">calamocheo du toro. Les scories ne retirent rien à sa sincérité.  Il refuse d'abandonner lorsque l'animal le regarde à droite.  Le final par manoletinas précède une épée contraire portée avec un engagement total sortant accroché dramatiquement de la suerte.  Palmas au Torrestrella.  Ovation et salut pour Román qui méritait de faire la vuelta.  

                          

Le quatrième n'humilie pas du tout dans la cape de Román.  Le picador exécute une la carioca" qui était à la mode lorsque le picador Miguel Atienza Caro (1902-1990) inventa cette suerte applicable aux toros mansos de son époque d'activité (années 30 du siècle dernier). Il est le fondateur de la plus importante dynastie de picadors.

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Ruedo pour EL FANDI