SEVILLE 21/04/2012 VUELTA du FUNDI le jour de ses adieux à la Maestranza.

El FUNDI changeait de registre aujourd'hui en toréant une corrida terciada et desigual, une choisie habituellement pour les vedettes.  Il fut accueilli chaleureusement par le public Sévillan très indulgent aussi avec ce lot impropre pour une arène de première catégorie.  Les Garcigrande et Domingo Hernandez  avaient un  petit peu moins de bonté et de soumission que le lot d'hier et un peu moins de durabilité.  Mais la différence n'était pas considérable.  Même philosophie pour un résultat complètement différent.  Au cheva,l par contre, c'est la même chose, c'est-à-dire peu, sauf le premier de Morante qui est allé trois fois au cheval contre lequel il a poussé à la première et troisième rencontre.

El FUNDI a pu se faire plaisir ce jour particulièrement au capote où nous l'avons vu relâché et varié.  A son premier des véroniques suaves et  media.  La Faena du FUNDI a eu du mal à décoller.  A droite la première passe des séries est bonne mais au retour du bicho il y a un problème de distance et de placement qui oblige le Maestro à rompre.  A gauche la première série est  marquée par des hésitations.  La suivante est donnée une par une et la dernière en toquant plus fort pour forcer l'attaque.  La dernière série à droite au centre est donnée pour forcer le bicho à passer.  L'épée est entière, en arrière, desprendida et tendida en perdant la muleta.  Ovacion et salut.  Le second du FUNDI est également passé par véroniques à gusto, lentes et trois demies. Puis viennent des chicuelinas marchées pour amener  le torito au cheval.  Quite par chicuelinas très douces de FUNDI, puis par véroniques  de Morante.  Suit une faena non brindée, sur les deux cornes, al hilo sans brusquer le torito.  En fin de faena un intermède, avec FUNDI qui demande à la musique d'arrêter, réveille le public qui s'enthousiasme pour le vétéran dans les dernières passes données sans plus de profondeur que les précédentes.  Un pinchazo et une entière contraire et atravesada déclenchent une pétition minoritaire qui se transforme en Vuelta.

Aujourd'hui c'est le MORANTE des détails que nous avons vu.  Quelques véroniques suis generis  comme quelques muletazos isolés.  Pas de quoi s'étendre.  Pour le reste le scénario classique du MORANTE qui fait des essais puis abrège.  J'ai du mal à comprendre que l'on passe autant de temps et d'énergie à sélectionner ces medio toros pour un résultat pareil.  Une demie épée mal portées pour chacun de ses toros. Et des sifflets et protestations.

Sébastien CASTELLA a lui aussi connus quelques moments a gusto au capote qui ne se sont pas confirmés à la muleta.  Toute l'après midi il s'est fait accrocher la muleta.  A mettre à son actif son début de Faena à son premier dans un style stoïque.   En fin de faena à son deuxième, brindé au public, il se fait siffler pour la tentative d'arrimon qui n'est pas du goût des Sévillans. Une épée en arrière, caida et tendida à son premier.  Silence.  Puis une demie en arrière et de coté pour de nouveau silence.

A noter les bonnes paires de banderilles de Javier Ambel au premier de Castella, très exposées au point de lui valoir une forte voltereta à sa deuxième paire.

Les arènes étaient remplies et il faisait beau et chaud.  Pratiquement pas de vent.

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