Il convient de rendre hommage à l'" href="https://toreoyarte.com/glossaire/empresa/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Empresa de Saint-Gilles d'avoir programmé avec beaucoup de sérieux cette corrida. D'abord en sélectionnant un lot d'excellente présentation pour la plaza. Ensuite pour avoir convaincu deux figuras actuelles de s'affronter à un tel lot. Et enfin d'avoir agit à l'ancienne, avec sens de l'honneur, en complétant le " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.
Contrairement à beaucoup de commentateurs et après avoir vu la corrida de Baltasar Iban de Madrid il y a quelques jours, je veux voir le positif qui ressort du lot lidié à Saint-Gilles. En plus d'une magnifique présentation, je retiens que les toros ont tous poussé sous la pique à un moment ou un autre et y sont revenus avec des degrés variables dans la détermination et le zèle. Les deuxième et dernier ont eu des moments de doute mais ont tapés fort contre le peto dans au moins une de leur rencontre. La corrida a été fortement piquée et les varilargueros se sont pris au jeu dans un spectacle rare de nos jours même dans les arènes de première catégorie en Espagne. Comme leurs congénères lidiés à Madrid, les Iban ont péché dans la suite du combat. Certaines embestidas furent de qualité, mais le ton d'ensemble a été d'aller a menos en s'arrêtant, en tardant à attaquer ou en abandonnant le combat comme le sixième. Cependant, sachant d'où revient cet élevage, les signes sont encourageants et aujourd'hui il y eut un torero pour leur faire honneur. Le vent a gêné les toreros toute l'après midi.
Antonio FERRERA, chef de Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.