Madrid 17 Mai 2018 - 10ème de Feria - Oreille pour le Mexicain Luis David Adame.

Après le No Hay Billetes d'hier, Las Ventas allait connaître ce jour une des plus mauvaises entrées de la

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria pour une corrida de toros, avec une demi-arène.  Les toros de  Juan Pedro Domecq étaient cette fois réservés aux deuxième couteaux.  Soit le ganadero a un cheptel réservé aux essais, ce que confirmeraient des hechuras variées et lourdes pour la plupart du lot, peu communes dans cet " href="https://toreoyarte.com/glossaire/encaste/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">encaste, soit la terna a failli là où les figuras brillent.  "Finito de Cordoba" a confirmé le peu d'espoir que certains avaient en lui.  "Román" a donné raison à ceux qui avaient jugé qu'il avait échoué face a un bon Fuente Ymbro il y a peu.  Quant à Luis David Adame il exhibé envie et don de soi en coupant une oreille, sans trouver toutefois le moyen d'ouvrir la Grande Porte avec son second.

Le premier juan-pedro affiche un poids excessif  de 615 kg.  Il est massif et peu affûté, même bovin. Les véroniques entrecoupées de "Finito de Cordoba", sont accélérées, mais connectent avec les tendidos.  Piqué en la carioca" qui était à la mode lorsque le picador Miguel Atienza Caro (1902-1990) inventa cette

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte applicable aux toros mansos de son époque d'activité (années 30 du siècle dernier). Il est le fondateur de la plus importante dynastie de picadors.

       

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/carioca/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">carioca le toro pousse puis s'éteint sous la première pique " href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasera.  La seconde puya est encore en arrière. 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/quite/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Quite de "Román" accroché en Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras, caleserina et 1 – larga natural qui s’exécute soit de la main droite soit de la main gauche pour donner une sortie naturelle à une série de passe comme remate ou bien pour diriger le toro vers un terrain déterminé ou  au contraire l’en éloigner dans un mouvement à la fois de maîtrise et élégance.

 
 

2 – larga cambiada de rodilla: toujours à une main, le torero à genoux lance la cape au-dessus de sa tête en présentant l’envers de la cape, modifiant ainsi la course du toro pour lui donner la sortie du côté opposé à la main qui tient le capote. C’est une suerte de réception du toro qui peut s’effectuer au tercio, le long des barrières, ou a porta gayola face au toril.

       

3 – larga cambiada de pie : selon le même principe que pour la larga cambiada de rodilla, debout,  le torero présente l’envers de la cape en la lançant au-dessus de sa tête et donne la sortie du côté opposé à la main qui tient le capote. Comme dans le cas du farol avec la muleta, la cape passe au-dessus de la tête du torero et elle peut être nommée dans ce cas cambiada afarolada.

 

4 – larga cordobesa , à la différence de la larga natural,  comme remate, est ainsi nommée lorsque la cape retombe sur l’épaule droite du torero. Cette suerte fut introduite en son temps par le torero de Cordoue Rafael Molina Lagartijo (1841-1900). Autrefois nommée larga lagartijera.