Pendant que Fernando Lozano et Morante en viennent quasiment aux mains dans le callejon et que l'héritier Juan Pedro Domecq nous explique que ce qui a le plus manqué à ses Toros c'est la durée, la tauromachie est en train de disparaitre aux mains de ses propres acteurs. Hier est sorti en piste, à Madrid, une corrida sans trapio avec du bois. Les cinq premiers sont entrés en piste au pas, se demandant où ils étaient. Pas de sauvagerie, pas d'agressivité, avec un manque de fond total qui explique que tous sont allés a menos rapidement. Le pire dans tout cela c'est que Madrid ne proteste plus et si le 7 hausse la voix, il est bien isolé. Certains gestes du jours ont déclenchés des Olés. Ceci prouve bien que le public ne regarde plus le toro. Si la corrida de Alcurrucen d'hier est jugée comme importante, c'est probablement qu'elle représente le mieux du mal actuel. Et si elle est ce qu'il y a de mieux, alors je vous laisse deviner où nous fixons le niveau moyen. Les corridas de Madrid ne font plus peur. Personn,e parmis ceux qui ont le pouvoir n'a compris que nous allons droit dans le mur et qu'il ne faudra pas beaucoup de temps pour que public et aficion ne fassent des choix.
Le lot de Juan Pedro Domecq était léger, sans trapio, avec des cornes plutôt développées. Le prototype de ce que les critiques de Madrid nous disent, depuis des années, qu'il faut laisser lidier. Le problème c'est que ce qui fait ou empêche d'avancer un toro ce n'est pas son poids, c'est sa caste, sa sauvagerie.
Le Mexicain Juan Pablo Sanchez confirme l'Alternative avec un toro " href="https://toreoyarte.com/glossaire/invalido/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">invalide, peu piqué, auquel il tente de dessiner des passes isolées pendant que le