Fernando Robleño, vétéran de plus de vingt ans d’alternative est depuis quelques mois le nouveau directeur de l’Ecole Taurine “Yiyo” de Madrid. Le premier de El Montecillo sortait au pas et ne passait pas les premiers " href="https://toreoyarte.com/glossaire/capotazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capotazos de réception avant de prendre deux piques, coups de tête dans le peto, sans pousser ensuite avant de s’échapper de la rencontre. Aux banderilles, César del Puerto prenait l’avantage sur la course du toro, vive de façon surprenante, limitée jusqu’alors. Les doblones du début de faena avaient pour but d’assujettir l’animal à la muleta. Les charges étaient descompuestas sur la droite, courtes sur la gauche et les retours vifs à mi-hauteur. Deux séries de Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche. Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada pour l'Alternative de LOPEZ SIMON et Petardo de Nunez del Cuvillo." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos, sans lié, mais de bonne facture, profitaient d’une charge raccourcie et ramolie. Fernando Robleño s’était donné pour peu de résultat. Il portait une demi-estocade " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprendida. Au 4ème, un toro " href="https://toreoyarte.com/glossaire/veleto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">veleto, presque " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornivuelto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornivuelto, les premières véroniques donnaient quelque espoir, vite démenti, par la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte-de-varas/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte de varas erratique et peu appuyée par la faute du toro et… du picador de service. La faena se déroulait à peu près sur le même schéma que la précédente, à la différence que le toro cessait de charger malgré un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/tanteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tanteo technique et de beaux gestes sans continuité dans des derechazos. Des " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazos. Un avis. Javier Cortés recevait un toro de robe variée, carbonero, capirote, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/botinero/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">botinero, de 612 kg, de belle allure à la sortie du toril. Dans son passage à la cape, il jouait de la corne et il était fortement châtié à la première pique et sortait 1 - Se dit du toro qui n’obéit pas aux "cites" des toreros, qui abandonne la suerte de sa propre initiative sans s’intéresser aux capes ou qui sort tout seul de la pique. 2 - S'applique aussi au banderillero ou picador qui n'appartient pas à une cuadrilla fixe et qui se donc libre (esp: suelto) pour être sollicité à l'occasion par un matador de toros ou novillero et être intégré à l'équipe correspondante.Il est rappelé que les matadors de toros sont classés para catégories ou groupes en fonction du nombre de contrats remplis l'année précédente. Ceux du Groupe Spécial sont ceux qui, en 2024, ont toréé un minimum de 37 corridas et sont les seuls à disposer d'une cuadrilla fixe comme le stipule le règlement en cours." href="https://toreoyarte.com/glossaire/suelto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suelto de la deuxième. Arrêté aux banderilles, il chargeait fort mais restait court dans la muleta et il relevait la tête en fin de passes. La faena presque exclusivement de la gauche, laissait par-ci, par-là des naturelles profondes, muleta basse, les dernières de face mais le toro sortait de chacune d’entre elles sans intention de répéter. De la torería, des attitudes dans le positionnement, dans des remates mais tout ceci s’effaçait à l’épée, des pinchazos, une entière quand sonnait un avis. Le 5ème se distinguait par des cornes relevées dont la courbure vers l’intérieur n’enlevait en rien leur aspect menaçant. Il évitait le contact avec le picador, il recevait néanmoins des puyas en arrière et chargeait les capes, topón. Ayant accusé ce châtiment, il s’effondrait mais tenait debout le reste de la faena sans pour autant charger clairement - " href="https://toreoyarte.com/glossaire/embestida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">embestida descompuesta –. Ensuite Javier Cortés dessinait des derechazos courts mais stylisés, à mi-hauteur, certains de face, et remates toreros. Demi-estocade, S’applique à l’estocade dont la direction tend vers l’horizontale, orientation différente de celle de l’estocade idéale. Au masculin, tendido s’appliquera à la direction du rejón." href="https://toreoyarte.com/glossaire/tendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tendida, croisée. Francisco José Espada n’est pas du genre de ces toreros qui toréent à distance, en allongeant de bras, penchés en avant, dans des attitudes peu élégantes mais confortables. Au contraire, et c’est là l’exagération, il reste au plus près des cornes et donne cette impression, parfois vérifiée, d'un danger imminent. C’est toute l’attraction que produit ce torero de Fuenlabrada (Madrid), qui torée peu - 5 corridas en 2023 - mais qui se donne corps et âme. Son premier, le plus léger du lot - 596 kg – de bonnes " href="https://toreoyarte.com/glossaire/hechuras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">hechuras, passait bien dans des véroniques mais s’échappait aussitôt. La pique était rapidement levée et le toro se déplaçait bien aux banderilles. Les statuaires du début de faena, liées à un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate de la gauche, d’un meilleur effet, ne cachaient pas cette impression de danger qui ne cessait tout au long du Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/trasteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasteo de muleta. Ce toro n’était pas réduit et la faena désordonnée réservait par intermittence des moments de bon toreo par le bas à droite, de l’émotion pour un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio dans le dos. Les manoletinas finales , un remate en El natural ou el pase natural est la passe de muleta donnée de la main gauche, sans l'aide de l'épée pour maintenir la toile ouverte. En français on parle de "naturelle".La naturelle, donnée de la main gauche, est dans la conception moderne une passe fondamentale considérée par les puristes comme celle qui révèle réellement la qualité et la profondeur d'un torero. Sans l'aide de l'épée pour ouvrir la muleta et agrandir sa surface, le torero doit citer et guider le toro avec une toile réduite et donc une exposition supérieure. Peuvent varier la hauteur à laquelle est tenue la muleta, la position du corps (de face, de trois-quart, de profil), la façon de positionner les pieds (joints, écartés, en chargeant ou déchargeant la suerte), la manière de tenir l'estaquillador (à son extrémité, au centre ou plus en avant), le moment où la passe est donnée (en début de faena en tant qu'entame, en pleine faena ou en final), l'importance de la série soit avec un grand nombre passes liées, soit seulement deux ou trois liées au remate.
On distinguera la naturelle "aidée", pour assujettir la muleta avec l’épée – " href="https://toreoyarte.com/glossaire/ayuda/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ayuda – en présence de vent ou bien offrir plus de surface à la muleta au début d’une série. L'usage de l'épée en naturelle "aidée" peut aussi imprimer un effet de style à la passe. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/natural/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Natural con dos muletas Originalité du novillero colombien, Santiago Sánchez Mejía qui, le 6 février 2017 à Valdemorillo, toréait son deuxième novillo avec deux muletas. Pour cette " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte, il s’agit de faire passer le toro alternativement sur la corne gauche - pase natural - et sur la corne droite, la muleta non montée de l’épée, donc naurelle de la droite. Lors du cite la muleta qui ne torée pas est repliée sous le bras et l’autre est déployée lorsque le toro arrive a jurisdicción et ainsi alternativement. Pour la réussite de cette suerte, il est indispensable que le toro montre la même noblesse de charge des deux côtés. Le remate de la série pourra être une passe de poitrine, selon le choix du torero, sur une corne ou sur l’autre. " href="https://toreoyarte.com/glossaire/el-pase-natural/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">naturelle et passe de poitrine soulevaient , à juste titre, le public enthousiasmé par tant de sincérité et… d’accrochage inhérent. A l’épée une demi-estocade tendida, suivie d’une estocade entière décisive mais l’ensemble ne justifiait aucun prix malgré une légère pétition d’oreille. Le 6ème jettait ses pattes avant dans les premiers capotazos. il semblait faible sur pattes mais ne chutait pas et au contraire c’est le toro qui paraissait avoir les meilleures conditions pour assurer, par la suite, un bon los "medios".- et celle du centre.3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini." href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio de banderilles et faena de muleta. Le toreo en redondo, très serré, se terminait par une bousculade avec la passe de poitrine. Des naturelles, une isolée très “templée”. Un changement de main pour de nouvelles naturelles, et une nouvelle passe de poitrine étaient le point culminant de la faena. Le public exultait. Deux pinchazos et un trois-quatrs de lame faisaient retomber l’enthousisme. Sonnait un avis. Fernando Robleño: applaudissements; un avis et silence. Javier Cortés: un avis et silence; silence. Francisco José Espada: saluts; un avis et saluts. Dans les cuadrillas, c’est celle de Francisco José Espada qui se distinguait: José Luis Triviño ensuite J.A. Aponte “Candelas” et Pascual Mellinas, aux banderilles, saluaient au 6ème. 18.329 spectateurs. Georges Marcillac Photos Plaza1 |