Madrid - 09 octobre 2025 - 5ème de Feria - Samuel Castrejón (de l'École "EL Yiyo") coupe une oreille et remporte le concours "Camino a Las Ventas ".

Novillada sans picador,  XIII Finale du Chemin vers Las Ventas.  Lot de la

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ganaderia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ganadería Ángel Luis Peña offrant certaines complications, aucune insurmontable.  Les trois toreros faisaient leur présentation à Las Ventas. Samuel Castrejón a remporté le certamen à base d’une technique sincère, une esthétique verticale et personnelle, et une main gauche privilégiée.

Le premier novillo pour Pedro Gómez choque fortement contre les tablas.  Après un passage

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/abanto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">abanto, le novillero le fixe par véroniques et la media véronica  engagées.  Quite de Samuel Castrejón par  (voir Verónica). Passe dont la cape est tenue à deux mains, paumes vers l'intérieur et vers le bas pour la faire pivoter devant le corps du torero dans un geste qui lui donne l'apparence d'un tablier (delantal). Cette passe est exécutée parfois comme adorno mais surtout pour garder dans la cape un toro pas encore fixé.

            
 
 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS" href="https://toreoyarte.com/glossaire/delantal/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">delantales en restant hors trajectoire par moments.  La réplique de Gómez n’a pas le même lié que sa première intervention.  Brindis personnel.  Le novillo fléchit dans les ayudados par le haut et remates par le bas du torero.  Les Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos ont un faux rythme imposé par le novillo en deux séries d’exécution mécanique.  Sur la corne gauche les cites sur l’œil contraire sont exagérés.  L’expression du torero est rigide.  On sent qu’il cherche à maintenir la charge à distance.  Le final droitier, bousculé, n’apporte rien de plus.  Quelques ayudados por bajo, trincherillas et desdén précèdent une entière " href="https://toreoyarte.com/glossaire/caida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">caída.  Salut.

Pedro Gómez reçoit son second a
 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/puerta-gayola/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">puerta gayola à genoux puis exécute deux autres largas cambiadas de rodillas ainsi que des véroniques appliquées au centre du
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo. Quite par chicuelinas et larga toreras de Castrejón.  Le jeune Pedro Gómez se charge du second tiers avec un premier passage à faux, bâtons en main, une seconde pose al cuarteo cuarteando après un Mouvement de cape, de muleta ou du corps qui consiste à modifier avec une intensité variable la direction de charge du toro afin de la freiner ou de la réduire.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/recorte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">recorte réalisé par nécessité. Suit une paire por dentro en
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/corto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">corto et un La pose des banderilles al quiebro s’exécute habituellement au fil des barrières, le torero en ligne avec la direction de charge du toro, les pieds joints. Lorsque le toro arrive a jurisdicción le torero effectue un écart de la jambe de sortie qui modifie la trajectoire du toro,  clouant les banderilles à son passage pour ensuite retrouver sa position initiale. On trouvera des différences dans la préparation et réalisation de cette suerte soit dans un cite debout pieds joints face au toro ou à genoux, soit en utilisant des banderilles courtes ou encore selon la suerte al violín       

On doit l’invention de la pose des banderilles al quiebro au torero sévillan Antonio Carmona « Gordito » (1838-1920) qui exécuta le premier quiebro à corps découvert le 19 avril 1858, avec les banderilles, à Jerez de la Frontera, le 29 juin de la même année et dans un cite assis sur une chaise en septembre de 1859 à Séville.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/quiebro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">quiebro
le long des tablas très réussi.  Brindis au public. Au centre, le torero "cite" pour un double 1 - La première utilisation du terme péndulo se réfère plutôt à un adorno ou manière de citer le toro.  Le torero de profil devant les cornes, muleta dans la main droite et tenue derrière son corps, lui donne un mouvement de balancier alternatif, à droite et à gauche, d’où le nom de "pendule" et l’expression hacer el péndulo. Ce cite se réalise très près des cornes et la sortie du toro, lorsqu'il chargera, se donne soit d’un côté soit de l’autre du corps du torero. Manuel Jiménez "Chicuelo II" (1929-1960) était spécialiste de cette suerte spectaculaire que son compatriote d'Albacete, Dámaso González (1948-2017), avait renouvelé dans les années 70-80 du siècle dernier.

2 - Au Mexique "el péndulo" est une passe aussi appelée 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio por la espalda. Le péndulo fut mis à la mode par Carlos Arruza (1920-1966), torero mexicain contemporain de Manuel Rodríguez "Manolete" et fait partie du répertoire de bon nombre de toreros actuels qui ouvrent leur faena par cette " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte. Celle-ci est débutée à distance par un cite de profil - profil gauche du torero vers le toro - au centre de la piste et consiste à montrer la muleta tenue de la main droite devant la poitrine du torero et la faire passer dans le dos changeant ainsi la charge et trajectoire du toro lancé (cambio). Pour réaliser cette passe le placement et l’immobilité du torero sont importants. De même son exécution doit tenir compte d’un toro dont le tranco sera régulier et la passe dans le dos devra donner la sortie en direction du