BILBAO 24/08/2013 Aguilar arrache une oreille d'un mastodonte immobile de Puerto de San Lorenzo et déception d'Adelaida Rodriguez.

La corrida d'Adelaida Rodriguez  fut présentée sous le niveau de Bilbao, sans force et manquant de race, développant certains défauts dont aucun n'était rédhibitoire.  Sur les gradins entre un tiers et une demi-assistance par temps de bruine.  Sont sortis en piste 9 toros.

Javier

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/castano/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Castaño  emmène son premier adversaire au centre avec la cape.  Le toro est bien pris à la pique, il pousse et renverse la monture.  Bien piqué à la seconde rentre le toro est déjà éteint.  Aguilar intervient en quite par caliserina, Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras et Passe de cape qui fait partie de la famille des largas. Elle s’exécute comme remate d’une série de véroniques ou de gaoneras principalement - aussi des autres suertes de cape - selon un mouvement de rotation de la cape donné par la main de sortie du toro  lâchant la cape de cette main passée et reprise dans le dos par l’autre main. C’est un adorno qui requiert tempo et dominio car elle s’effectue en trois temps : le moment où le toro entre dans la cape - embroque -, le torero lâche la cape, la reprends enfin par l’autre main pour terminer la rotation et le vol de la cape.

      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Ruedo pour EL FANDI" href="https://toreoyarte.com/glossaire/revolera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">revolera.  Grand spectacle de la cuadrilla en Banderilles dans un travail huilé et vaillant d'Adalid et Sanchez.  Le toro est faible et arrêté et Castaño ne parait en rien dans son assiette.  1/2 épée et deux " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">descabellos.  Silence.  Avec son second Castaño est méfiant à la cape.  Le tiers de vara par Tito Sandoval est somptueux, avec  toreria, piquant en excellente position, donnant l'impression que le toro est brave sans que ce ne soit le cas.  Quite d'Aguilar par un rare quite par 1

Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero passe le bras qui guide la passe au dessus de sa tête et présente l’envers de la cape du coté opposé pour donner la sortie. La cape tenue à deux mains est passée au-dessus de la tête par la main qui guide la passe (droite pour passer le toro à gauche et vice versa),  le torero effectuant une rotation du corps dans le sens inverse de la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui pour pouvoir enchaîner une nouvelle passe.  Lorsque la passe est donnée à genoux, farol de rodillas, il n'y a pas toujours de rotation du corps car le torero se relève souvent dès le mouvement terminé.  On devrait la création du farol à Manuel Domínguez « Desperdicios » (1816-1886) qui la réalisait la première fois en 1855 à Madrid.

Il s'agit d'un medio farol  lorsque le torero fait passer le toro par devant sa poitrine avec le même geste des bras sans effectuer de rotation du corps, avec l'objectif de passer la cape dans son dos pour ensuite réaliser une gaonera ou une caleserina.

A ne pas confondre avec farol invertido (farol inversé). 


Medio Farol


Farol de Rodillas

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Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero croise le bras contraire au dessus de sa tête et élève les deux bras de manière à présenter l’envers de la cape tenue à deux mains.  La cape passe au-dessus de la tête du torero qui effectue une rotation du corps dans le sens inverse à la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui et enchaîner une nouvelle passe. On devrait sa création à Manuel Domínguez "Desperdicios" (1816-1886) qui la réalisa la première fois en 1855 à Madrid.

Lorsqu' exécutée à genoux on parle de  farol de rodillas.

                      

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/farol-2/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">faroles et revolera.  De nouveau Adalid et Sanchez sont supérieurs, meilleurs encore qu'au premier
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho.  Castaño garde la montera et engage une faena distante, de peu de dominio, passant l'animal en ligne sur la corne droite en trois séries dans lesquelles la muleta est parfois touchée.   Lors de la tentative à gauche le toro se blesse.  Castaño abrège la faena mais pas la mise à mort laborieuse en passant par les boulevards et en jetant la muleta au sol.  Finalement une épée en arrière, S’applique à l’estocade dont la direction tend vers l’horizontale, orientation différente de celle de l’estocade idéale.  Au masculin, tendido s’appliquera à la direction du rejón." href="https://toreoyarte.com/glossaire/tendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tendida et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprendida ainsi qu'un descabello.

Aguilar est venu dans de bonnes dispositions.  Son premier est remplacé et il combat son second en premier.  Inédit au

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/capote/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capote.  Mal piqué et honoré d'un quite d'Aguilar par chicuelinas et un "Passe de muleta pouvant être réalisée soit avec la main droite, soit avec la main gauche habituellement en guise d'adorno ou de remate d'une série (main gauche) et parfois en ouverture de série (main droite). Cette passe a été immortalisée dans un style très personnel par Juan Belmonte (1892-1962).

Lorsque le toro arrive à hauteur de la ceinture, à mi-passe, le torero effectue une rotation sur lui-même en sens inverse de la trajectoire de l’animal, s’enroulant dans la muleta. Selon le style du torero et la position des bras, le molinete peut être confondu ou assimilé au kikiriki.

                 


Molinete belmontino por Juan Belmonte


 

Molinete belmontino por Morante de la Puebla

Le molinete s'exécute aussi à genoux.  C' est une 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte   créée par le torero mexicain Fermín Espinosa « Armillita Chico » (1911-1978). Pour cette passe,  lorsque le toro entre en jurisdicción, tête dans la muleta, le torero met ses genoux en terre et vire sur lui-même, enroulé dans la muleta. C’est une fioriture qui requiert néanmoins du tempo pour ajuster le mouvement du corps du torero au passage du toro déjà « embarqué » dans la muleta.


 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/molinete/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">molinete" de recours  avec la cape.  Quite de Mora par gaoneras serrées et revolera.  Aguilar brinde au public.  Les deux premières séries à droite sont données en ligne.  La troisième est avec rythme et décision.  A gauche retour au toreo en ligne d'abord,  puis il lie et réveille le public.  La troisième série de la main gauche est de  meilleur critère.  La dernière série à droite avec molinete et Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos liés met le public de son coté.  Des passes d'" href="https://toreoyarte.com/glossaire/adorno/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">adorno précèdent une mauvaise épée perpendiculaire et basse qui est retirée.  La suivante est contraire et en arrière.  Descabello, palmas et saludos.  Trois toros sortent pour qu'Aguilar puisse exécuter son second Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort." href="https://toreoyarte.com/glossaire/trasteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasteo.  Il s'agit d'un Puerto San Lorenzo, du même " href="https://toreoyarte.com/glossaire/encaste/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">encaste qu'Adelaida pesant 676 Kg.  Il le passe à la cape sans réussir à le fixer.  Bien piqué, ce mastodonte pousse peu, il n'est pas brave.   Puis il est piqué en arrière.  Mora intervient en chicuelinas et media.  Brindis au public.  Aguilar tente d'abord de donner de la distance à l'adversaire.  Le toro va à tablas.  Aguilar le sort et l'entreprend à gauche dans une série hachée.  L'" href="https://toreoyarte.com/glossaire/embestida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">embestida est par le bas et douce, mais le toro est parado.  Les trois séries suivantes sur les deux cornes sont irrégulières.  On en ressort  quelques muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazos de qualité.  C'est en final par circulares et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio de mano qu'Aguilar se met définitivement le public dans la poche.  Il rajoute des doblones por dentro.  L'épée en bonne place déclenche une pétition majoritaire.  Oreille et palmas au toro.

David Mora a aussi été présent mais avec moins de succès.  Lui aussi ne fixe pas son premier adversaire à la cape.  Mal piqué,  puis pas piqué, l'Adelaida révèle son manque de race en ignorant les capes.  Dans la première série Mora donne des passes  relâchées sans se soucier du

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/calamocheo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">calamocheo (tête mobile).   Le toro est faible et trébuche.  Mora donne quelques ayudados par le bas et peu d'autres choses valant la peine d'être relevées.   Il est long à l'épée pour enfin placer une entière desprendida, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasera, . " href="https://toreoyarte.com/glossaire/atravesada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">atravesada en perdant la muleta.  Avec le dernier de la corrida, Mora donne le seul capoteo initial de qualité de l'après-midi.  Veroniques en avançant, en anticipant les toques et en jouant des bras.  Le toro garde la tête haute et sort rapidement de la première pique basse.  La deuxième n'est pas meilleure.  Quite par véroniques de Mora qui ne sont pas de même niveau que les précédentes.  La faena  débute par ayudados par le haut.  Les séries suivantes sont un mélange de moyen et meilleur, surtout à gauche où l'embestida est de bonne qualité.  Un série à gauche dont les dernières sont données pieds joints est supérieure.  La faena devient un arrimon, le toro allant a menos.  Quelques muletazos en ligne et d'autres de  un en un,  muleta accrochée.  L'épée est basse avant deux descabellos.

Les toreros et banderilleros semblent avoir oubliés que lors du tiers de varas chacun doit être à sa place à la gauche du picador.  Il faut conserver les règles et traditions.