Madrid 10  mai  - 2024 – 1ère de Feria de San Isidro – Piètre début avec une mansada de Alcurrucén  et peu de chose au crédit des toreros.

Cetre première de la San Isidro fut une déceprion comme cela arrive souvent lorsqu’on attend beaucoup d’un " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.

  • "Caerse del cartel" (tomber du cartel) est le fait pour un Matador d'annuler sa participation à la corrida pour laquelle il avait été engagé.
  • Cartel de Lujo est un programme, une affiche composé de Toreros vedettes.
  • " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cartel/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cartel attractif comme celui qui annonçait Morante de la Puebla qui confirmait l’alternative à Guillermo García Pulido assisté de Diego Urdiales. Les toros d’Alcurrucén, si prisés à Madrid, n’apportèrient rien qui permit aux toreros de briller si ce n’est quelques éclairs de passes bien dessinées qui surgissaient d’un désert de séries fades et parfois ennuyeuses. Ces toros, malgré leur poids, leur âge, cinqueños sauf le 6ème et le 4ème, de nom “Tamborilero” donc de la famille des “musiciens” de l’élevage des frères Lozano, qui, ce jour, avait laissé sa partition dans les prairies de “El Cortijillo”. Un seul, le 1er, aurait pu sauver la mise mais il faisait illusion dans la muleta de García Pulido. Le 3ème, manso, se réveillait dans celle de Diego Urdiales sans atteindre des sommets de bravoure

    Morante de la Puebla très flegmatique, résigné, ne pouvait remonter le courant de ses faenas – rien avec la cape à ses deux toros – commencées par des gestes de torería, trincherazos, trincherillas, remates en naturelles mais le reste s’effilochait à mesure de la baisse de régime des toros qui, par manque de bravoure, s’arrêtaient. Ce fut flagrant au 4ème, Morante avec en main l’épée de mort, les lacunes du

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho l’empêchaient de réaliser un minimum de Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort.

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/trasteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasteo malgré des signes encourageants, décelés chez le ”Tamborilero, en
    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/debut/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">debut de faena. A son premier, il avait pu satisfaire ses nombreux partisans, sevrés tout de même, par des passes isolées, sans trop forcer le mando de sa muleta, l’ouvrant dans des naturelles dont seulement deux étaient parfaites. Quoi que fasse Morante, le peu qu’il daigne faire, reste néanmoins un régal. La mise à mort précautioneuse, le toro qui n’avait pas “humilié” et donnait un coup de tête au momento de l’Moment auquel le toro entre dans la cape ou dans la muleta du torero. Ce moment se définit  d'une part par l' embestida  du toro qui se met à humilier pour "entrer" dans le leurre et d'autre part par le mouvement du leurre pour conduire le toro dans la passe. Cet instant de l'embroque peut avoir lieu, selon les choix techniques du torero, soit en avant du corps (leurre présenté en avant, par exemple muleta adelantada), soit à hauteur du corps, soit en arrière du corps (dans ces deux derniers cas on parle, par exemple, de muleta retrasada).

    On dit aussi qu’à ce moment le toro entre en jurisdicción (le toro entre dans le terrain du torero et vice versa).

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cargar/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cargar la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Suerte." href="https://toreoyarte.com/glossaire/embroque/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">embroque, défaut qui allait crescendo pour une succession de " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazos - on en comptait huit – un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">descabello: ouf! Deux avis.

    Diego Urdiales recevait son premier alcurrucén, un toro court de corps,

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/veleto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">veleto de cornes, qui parcourait le