Madrid 23 mars 2025 – 1ère de la temporada à Las Ventas – Tout et son contraire.

L’ouverture de la Saison. Dans le langage taurin, la temporada est la période de l’année réduite à la saison taurine de mars à octobre. Certains toreros font aussi leur temporada aux Amériques - Mexique, Colombie, Pérou, Equateur ou Vénézuela - de novembre à avril.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/temporada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">temporada à Las Ventas fut un contraste de sentiments en raison de ce que nous vîmes: tout et son contraire.

On put voir cette première corrida après une inattendue éclaircie dans le ciel qui paraissait en terminer après trois semaines de pluies intenses sur Madrid et le reste d’Espagne. Adieu à la perturbation “Martinho” et bienvenue aux toros d’Adolfo Martín.

Dehors, 50 manifestants anti-taurins criaient leurs messagres de haine, de cette haine acceptable sans doute pour la progresía (familier et ironique pour désigner les progressistes - NDLR), les mêmes qui insultent à l’occasion d’autres manifestations, ici bien protégée par au moins 50 policiers. En face, les presque 14.000 aficionados qui entraient pacifiquement à la plaza: 50 contre 14.000,,,. Mais devinez de qui parleront les journalistes pusillanimes?

Ainsi était l’aspect de Las Ventas pour l’inauguration de la temporada

Dans la plaza régnait un grande ambiance, les tendidos presque pleins ansi que les gradas et andanadas. On aurait dit beaucoup plus une corrida de

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">feria qu’une disctrète ouverture comme celles vécues les temporadas précédentes. Les choses foncionnent bien lorsque le travail est bien fait (celui l’organisateur, Plaza 1 – NDLR). De la chaleur sur les gradins mais fraîcheur d’un vent glacé.

Après le paseíllo, apparurent les messages du Dans les arènes, ce sont les gradins numérotés découverts ou non où l’on distinguera le tendido bajo et tendido alto selon leur proximité ou éloignement en hauteur du ruedo.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tendido/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Tendido 7 sur les prix élevées des entrées mais, paradoxalement, ils le firent avec de nouveaux voisins sur un tendido bondé comme jamais pour une corrida hors feria. Une plainte en partie inaubible étant donné l’affluence bien que se faisaient entendre les voix des fideles aficionados.

Dans le ruedo, nous vîmes aussi tout et son contraire. Un Rafael de Julia, totalement effondré, animiquement dans un autre monde, stoïque à la suite des trois broncas à la  mort de ses deux toros et de celui qu’il dut estoquer,  mal une fois de plus, au dernier de Damián

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/castano/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Castaño à cause de sa blessure. Le torero madrilène revenait après une bonne tarde en septembre et devrait répéter pour la prochaine corrida goyesca du 2 mai dans ces mêmes arènes. On se demande s’il pourra revenir dans ces conditions et non plus comment continuer d’enseigner et exiger de ses élèves de l’Ecole Taurine “El Yiyo”. S’il ne peut pas, mieux vaut qu’il ne vienne pas, il n’est pas deshonorant d’abdiquer avec dignité, ce qui ne fut pas le cas cet après-midi.

Celui qui vraiment fut à la hauteur, c’est Damián Castaño en deux faenas pleines de pundonor, de vaillance et profondeur. Le salmanquin eut beaucoup de mérite dès le premier de son lot,  joli cárdeno et le plus léger de l’encierro, qui donnait des signes de vouloir sauter au callejón et auquel Damián lui ajustait des

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/capotazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capotazos sous le museau jusqu’aux medios. “Ici, je commande” semblait lui dire le " href="https://toreoyarte.com/glossaire/matador/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">matador castillan. Et comment, qu’il commanda. Grand faena sur les deux cornes, le public “rugissant” après des naturelles longues et profondes. Il avait l’oreille ou les deux sur un plateau mais il échouait à l’épée, saluant une grande ovation au los "medios".- et celle du centre.
3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio.
Plus compliqué fut l’autre adolfo, cinquième et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cinqueno/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cinqueño, qui le prit dans la première d’une série de naturelles. Le blessant à la cuisse gauche, emporté à l’infirmerie sans pouvoir revenir en piste. Le torero charro fut tout l’après-misi d’une grande " href="https://toreoyarte.com/glossaire/entrega/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">entrega et générosité débordante, frôlant ce qui aurait put être un grand triomphe. Une telle attitude allait droit au coeur de l’afición.

     

Celui qui voulait, mais ne put à cause des conditions de ses toros fut le torero de Linares, Adrián de Torres, qui malgré cela, put sortir quelquex passes isolées de grande classe au troisième de la tarde.

Les toros d’Adofo Martín furent applaudis en sortant des

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/chiquero/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">chiqueros et presque tous sifflés à l’" href="https://toreoyarte.com/glossaire/arrastre/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">arrastre, quelle disparité, seul le premier de Damián Castaño, de nom “Arenero·”, un toro “encasté”, important au cours de la Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.