Mont de Marsan – 20 juillet 2024 – 4ème de Feria – Marco Pérez sort en triomphe, Tristan Barroso à l’infirmerie: deux talents à suivre. Bons novillos de El Parralejo.

La novillada matinale fut de loin, à ce jour, le meilleur spectacle de cette

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">feria.  Deux jeunes toreros talentueux,  débordants d’activité, apportaient un souffle d’air frais – on aura compris sans effet météorologique – et remontaient le moral des aficionados désappointés par les  corridas précédentes. Tristan Barroso, à la veille de son alternative à Dax le 16 août. devra peut-être la reporter car, pris par son second novillo, il  était diagnostiqué d’une luxation de l’épaule droite, épaule déja opérée l’an dernier à Madrid… Indépendamment de cet accident, Tristan exhibait des qualités techniques et artistiques qui souhaitons-le, lui seront utiles pour se faire une place dans la catégorie des matadors de toros. Quant à Marco Pérez, annoncé comme un nouveau prodige de la tauromachie, il lui reste du chemin à parcourir mais il n’est pas avare de déployer un large répertoire de " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suertes auquel il ajoute une vaillance à toute épreuve. Les quatre novillos de El Parralejo, hauts sur pattes, commodes de cornes, de poids les deux derniers… participaient au succès de la novillada car leur bravoure, mobilité et durabilité permettaient des faenas, ce qui avait été bien rare dans les corridas préceédentes.

Tristan Barroso allait a La porta gaiola est littéralement la porte du toril qui s’ouvre sur l’arène d’après le portugais porta - porte – et gaiola - cage – en relation avec le toril ou chiquero où est enfermé le toro.

Dans la terminologie taurine, ir a porta gaiola est pour le torero le fait d'aller se placer face à la porte du

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/toril/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">toril et citer le toro pour lui administrer une passe de son choix.  La plus courante est la larga Passe de muleta à une main dans laquelle le torero donne la sortie du coté opposé à celui de la main qui tient la muleta.  Le toreo cambiado s'oppose au toreo natural. Il est fréquent que la terminologie cambiado soit utilisée à tort pour signifier cambio.(Lire: Le Mal Nommé "Pase Cambiado por la Espalda")
  • L'expression "torear con los terrenos cambiados" signifie toréer en inversant les terrains du torero et du toro, l'un étant dans le terrain de l'autre et vice versa.
  • " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambiado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambiada
    à genoux. C’est une suerte spectaculaire mais aussi hasardeuse et risquée car il est difficile de prévoir le comportement du toro, ébloui à la sortie de l’obscurité du toril et qui, trouvant un obstacle, face à lui, en la personne du torero, peut avoir une réaction imprévisible  Voir PORTA GAIOLA & PUERTA GAYOLA

          

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/porta-gayola/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">porta gaiola à chacun de ses novillosMarco Pérez en faisait de même au 4ème – (*) et, comme il se doit, les passages suivants dans la cape ne pouvaient être que mobiles en véroniques et chicuelinas respectivement, car dans ses conditions, l’animal entrant dans le rond, dans un espace inconnu, ébloui par la lumière, ne pouvait pas être fixé. Le 1er subissait l’épreuve des piques et les deux novilleros se mesuraient dans des quites par chicuelinas, chacun dans son style, peut être avec un peu plus de grâce dans le cas de Marco Pérez. D’entrée de la faena de muleta Tristan Barroso, à genoux, enchaînait des passes de la droite en redondo. Le novillo “humiliait” et acceptait avec brio un grand nombre de passes. Tristan en profitait à loisir variant les passes finales de la droite par " href="https://toreoyarte.com/glossaire/martinete/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">martinete et passe de poitrine liés ou de la firma dans le cas des naturelles. Le temple dominait dans les doblones de la fin avant un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/estoconazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">estoconazo, un peu en arrière, qui oblibeait plusieurs " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">descabellos et l’oreille largement méritée s’envolait. Au 3ème, Tristan augmentait et améliorait encore la qualité de son toreo, à la cape par tafallera, demi-1