David Adalid Sánchez est un des banderilleros les plus en vue depuis son passage dans la cuadrilla de Javier Castaño et faisant équipe avec Marcos Galán et Fernando Sánchez. Depuis trois temporadas cette cuadrilla s’est défaite mais David Adalid conserve sa place au service de matadores de toros et novilleros comme Morenito de Aranda, José Carlos Venegas ou Juan Carlos Carballo, dans son style très particulier dans la course et pose des banderilles toujours avec sincérité et prise de risque. Il exerce aussi les fonctions de professeur de l’Ecole taurine de Navas del Rey (Madrid). Né le 16 août 1976 à Madrid, sans antécédents taurins, néanmoins, c’est le grand père qui l’amène à connaître los toros. A l’âge de 13 ans il était inscrit à l’Ecole Taurine de Madrid (nº 496) et au cours des cinq années suivantes il faisait ses premières armes en novilladas sans picadors (une trentaine) et, au retour du service militaire sans seulement pouvoir toréer avec picadors, il décidait de devenir banderillero. L’apprentissage dans la province de Madrid et le fameux Valle del Terror le menait a toréer avec différents toreros (dont Carlos Escolar « Frascuelo ») et aussi affronter les vicissitudes des subalternes sans les garanties artistiques ni économiques des spectacles de troisième catégorie. En 2011, il entrait dans la cuadrilla de Javier Castaño où il pouvait, toujours face à des corridas de toros «durs», montrer son talent faire valoir sa vocation selon la vision romantique qu’il a de sa profession et place dans l’escalafón des toreros de plata en assumant les risques nombreux et limitations qu’elles supposent.
Il est habituel que David Adalid reçoive de nombreux prix d’associations taurines et d’institutions prestigieuses telles que Taurodelta (2013), Club Taurin de Pampelune (2015), Onda Cero, Taurodelta, Union des Abonnés de Las Ventas (2016), Casino de Madrid (2012, 2013, 2017), etc. principalement à la suite de ses prestations durant la Feria de San Isidro. La temporada 2013 fut triomphale car associé à Fernando Sánchez, il devait saluer 39 fois sur les 41 corridas toréées cette année, à la suite de brillants tercios de banderilles. On se souviendra, en particulier, de l’énorme succès du 1er juin à Las Ventas 2013, obligé d’effectuer une vuelta al ruedo historique avec ses compagnons de cuadrilla après deux tercios spectaculaires, piques et banderilles. En 2018, le 27 mai, toujours à Las Ventas, David «se la jouait» face à un toro de Dolores Aguirre (le 5ème) compliqué et manso et recevait la seule - et grande ovation - de la tarde ainsi que les louanges de l’afición et presse spécialisée.(photo de droite).