MADRID – 04/10/2013 Faena d'une vie pour CID et Oreille pour Fandiño.

El CID a réalisé ce jour la faena de la résurrection et de la consécration à Madrid s'il avait tué son adversaire à la première tentative.  Une partie non négligeable du public a jugé qu'il convenait de demander la vuelta pour un toro simplement parce qu'il avait une noble et longue

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/embestida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">embestida oubliant le critère de la bravoure.  Car le lot de Victoriano del Rio n'a pas brillé par ses qualités.  De présentation hétéroclite,  les bichos ont pris les piques sans classe, ont manqué de force, de moteur et ont eu des comportements de qualité médiocre sauf en ce qui concerne "Verbenero" échu au CID.

Le premier d'El CID combattu en deuxième position pour cause d'Alternative de Ritter, est bas et armé, distrait dès sa sortie en piste.  Inédit à la cape il est mal et peu piqué alors que fusent des protestations car l'animal montre des signes de faiblesse.  De ce fait El Cid s'évertue à toréer sans obliger, à mi hauteur alors que son opposant avance par petits sauts et sa tête est mobile (

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/calamocheo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">calamocheo).  C'est à gauche qu'il obtient dans une série quelques résultats en laissant la muleta inerte devant le Victoriano et en attendant qu'il embiste.  " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Pinchazo et entière dans la croix.  Le second du CID est haut sur patte (" href="https://toreoyarte.com/glossaire/zancudo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Zancudo) fin, presque maigre (flaco), excessivement armé avec une apparence générale tirant vers le " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cabestro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cabestro.   Il humilie dans les tentatives de véronique du Cid et transmet peu.  Mal piqué en arrière et sur le coté Le Victoriano del rio ne s'emploi pas dans l'épreuve.  Cid intervient pour un quite par  (voir Verónica). Passe dont la cape est tenue à deux mains, paumes vers l'intérieur et vers le bas pour la faire pivoter devant le corps du torero dans un geste qui lui donne l'apparence d'un tablier (delantal). Cette passe est exécutée parfois comme adorno mais surtout pour garder dans la cape un toro pas encore fixé.

            
 
 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">CORNADA À CURRO DÍAZ ; MANOLO GONZALEZ DÉCASTÉS" href="https://toreoyarte.com/glossaire/delantal/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">delantales suivis par des Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras de Fandiño auxquelles Cid répond par des véroniques templées fêtées par le public qui jubile de cet échange.  Brindis au Public.  La vertue du Cid et de la faena est d'avoir débuté les choses sérieuses dès le premier muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazo et d'avoir construit une faena courte.  Dès le début et pour trois séries El Cid torée à gauche le corps relâché, vertical, jouant avec les vuelos de la muleta. Son positionnement est excellent et il se retourne entre les passes avec classicisme jambe de sortie légèrement avancée.  A droite il s'autorise un peu de tapar la cara pour enchainer une série.  Le public crie "Torero, Torero".  La dernière série à gauche est une tentative de face dans laquelle on note que le
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bicho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bicho va a menos, la tête à mi hauteur maintenant.  Ceci explique un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/adorno/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">adorno en forme de " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desplante/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desplante final.  Les deux oreilles sont promises et le Cid comme trop souvent pinche à deux reprises avant épée en arrière et de coté.  Avis et " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">descabello.  Palmas au toro, certains demandent une vuelta injustifiée pour le toro.  El Cid vient de perdre le triomphe qui l'aurait consacré à Madrid.  La vuelta est fêtée.

Fandiño attaque par véroniques émotionnantes à son premier, meilleures à droite et en

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/aguantar/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">aguantant sans rompre les retours plus courts à gauche.  La Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.

 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lidia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">lidia pour amener au cheval est mauvaise et le toro va 1

1 - Se dit de l’action, plus généralement, du banderillero qui placera les banderilles à la suite de la pose d’un autre banderillero et qui profitera du déplacement du toro sans qu’il ait été mis en suerte.

2 – Se dit de l’action du toro qui va charger le cheval et son picador sans obéir aux cites à la cape pour son placement - mise en suerte -  et la réalisation selon les règles de la suerte de varas. C’est généralement le cas du toro manso ou d’un toro suelto qui trouve dans sa course, comme obstacle, la cavalerie.

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1 - Se dit de l’action, plus généralement, du banderillero qui placera les banderilles à la suite de la pose d’un autre banderillero et qui profitera du déplacement du toro sans que ce dernier ait été mis en suerte.
2 – Se dit de l’action du toro qui va charger le cheval et son picador sans obéir aux cites à la cape pour son placement - mise en suerte -  et la réalisation selon les règles de la suerte de varas. C’est généralement le cas du toro manso ou d’un toro suelto qui trouve dans sa course, comme obstacle, la cavalerie.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/al-relance/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">al relance et est mal et peu piqué.  Jarocho est pris sans dommage à la sortie de la seconde pique.  Brindis à Garcia Padros chirurgien des Arènes.  Au centre Fandiño cite pour des ayudados par le haut, Cette passe de muleta est, comme la trinchera, un pase cambiado qui s’exécute de la main gauche, sans l’aide de l’épée. C’est une passe d’adorno ou de remate qui exprime la maîtrise du torero   sur le toro en fin de séríe de naturelles.  Certains auteurs considèrent que le terme trincherilla peut aussi  décrire la passe de la main droite  (trinchera) lorsqu'elle est réalisée avec légèreté, donc moins de domination.  Voir à ce sujet Trinchera - Trincherazo .

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/trincherilla/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trincherilla, 1Mépris – En tauromachie s’applique à la passe nommée pase del desprecio qui clôt une série de passes de muleta. Ce remate consiste en une passe basse, à gauche, pieds joints, qui efface la muleta de la vue du toro dans le but de l’arrêter et le défier et « sortir » élégamment de la suerte. Au Mexique, cette passe est aussi appelée pase del desdén.
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Voir Pase del Desprecio
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprecio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprecio et trincherilla qui déclenchent les olés.  La faena est un enchainement de séries sur les deux cornes, avec un placement classique, chargeant la " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte, essayant de gérer le calamocheo du toro et avec des imperfections.  Le Victoriano manque de moteur et de poussée.  La dernière série droitière, dominatrice, revient au niveau de la première et obtient l'assentiment du public.  Manoletinas de profil et serrées pour terminer.  L'épée entière est " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprendida en entrant rapidement.  Tiède pétition d'oreille accordée. Quelques applaudissements au toro.  Le second adversaire de Fandiño est distrait sans fixité.  Il embiste sans intérêt.  Nouvelle lidia laconique et piques catastrophiques sans bravoure de l'opposant.  Jarocho et Arruga se distinguent en banderilles.  La faena est brindée au public.  Au centre Fandiño exécute un pendulo, Pase de las Flores - Cette passe de muleta doit son nom à une œuvre du peintre Ruano Llopis qui, représentant une passe de adorno inventée par Victoriano de la Serna (1910-1981) avait décoré sa toile de fleurs. C'est face au toro "Fajito" nº 26 du Marqués de Saltillo que le torero de Sepúlveda (Segovia),  créait cette passe "fleurie" le 25 juillet 1933 à Valencia,. Il coupait les deux oreilles et la queue.

Il s'agit d'un

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate dans lequel, en fin d’une série de Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos le torero, pieds joints, "cite" le toro, la muleta présentée à l’envers, pico en bas, estaquillador vertical. Dans un mouvement de rotation de la muleta et de son corps, il passait le toro  sur son côté droit, ayant de la sorte arrêté la course de l'animal dans son dos.

Lorsque cette passe s’exécute au début d’une série de derechazos, elle se nomme                  

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria de Azpeitia 2025 – 31 juillet (San Ignacio), 1er et 2 août. (I)