Magescq ouvre ses portes et le sentiment est celui de la gratitude que l'aficion en général doit avoir pour les entités et acteurs qui ont bataillés depuis des années pour faire reconnaître et protéger la tauromachie en France. Enfin ! les forces de l'ordre sont mises au service de la protection des aficionados pacifiques et les anti commencent enfin à être vus pour ce qu'ils sont. Donc la "enhorabuena" à l'Observatoire National des Cultures Taurines, à l'UVTF et aux acteurs individuels qui ont , il y a des années déjà, vus les dangers et imaginés des solutions en France qui ont inspiré l'ensemble du monde taurin à travers le monde.
D'autres influences préoccupent l'Aficionado que je suis. En l’occurrence, c'est le reportage photo de Roland Costedoat de la Novillada de Magescq sur Terres Taurines qui me fait réagir. On y voit trois aspirants toreros portant des estocades, les trois dans un style tout à fait inspiré du "Julipie". Dans les trois cas vous verrez que les toreros ont les jambes écartées ce qui dénote l'exécution d'un bond latéral, une esquive violente incompatible avec la notion de torear. Car "matar", tuer, c'est toréer de la main gauche. Et si cela est bien fait il n'est nul besoin de faire la grenouille et de bondir pour esquiver.
Les Jeunes générations trouveront leurs repères là où leurs aînés auront trouvé le succès. Ce succès c'est le public qui l'octroi et qui valide donc l'évolution de l'Art Tauriomachique. Ma position à cet égard est très simple. Toutes les techniques qui ont pour but d'esquiver, de toréer en rejetant les trajectoires vers l'extérieur, tout ce qui n'est pas toreo pur, ne déclenche plus chez moi de demande d'oreilles.
René Philippe Arneodau