Madrid 27 mai 2016 – 21ème de San Isidro – Ennui total à Las Ventas.

El Pilar326La corrida d’El Pilar provient de la  même branche  - dont le tronc central serait Juan Pedro Domecq Diez (1937) passant par Aldeanueva -  que celle de Pedraza de Yeltes (issue elle-même de El Pilar) lidiée la semaine dernière qui avait affiché du poids et du volume et qui avait déçu. Aujourd’hui les poids étaient plus raisonnables, dirons-nous, avec une pointe de bravoure pour les trois derniers mais ce sont les forces qui, en général, ont manqué. Néanmoins, ces toros étaient sérieux pour leurs imposantes armures et leur mobilité jusqu’à leur capitulation durant les faenas de muleta. Le 6ème offrait un combat de brave au cheval lors de la première pique, de telle sorte qu’il se défonçait dans le peto, sortait chancelant du châtiment et devenait impropre à la Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.

 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lidia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">lidia. Il était remplacé par un exemplaire de l’élevage de Toros de Salvador Domecq, manso, acculé aux barrières qui rendait inutile tout effort d’Alberto López Simón.

L’ennui cité plus haut avait pour origine les charges réduites durant les faenas de David Mora et Alberto López Simón lesquels toreros n’étant pas à mettre en cause pour le résultat final de cette corrida.

David Mora touchait en deuxième position un toro auquel il faisait face malgré le danger sournois qu’il représentait, passes après passes, se croisant pour forcer une charge retenue. Est-ce que ce toro se serait mieux livré au centre du

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo alors que la faena se déroulait au niveau des lignes concentriques face au Dans les arènes, ce sont les gradins numérotés découverts ou non où l’on distinguera le tendido bajo et tendido alto selon leur proximité ou éloignement en hauteur du ruedo.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tendido/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Tendido 1?  En amorçant une El natural ou el pase natural est la passe de muleta donnée de la main gauche, sans l'aide de l'épée pour maintenir la toile ouverte.  En français on parle de "naturelle".

La naturelle, donnée de la main gauche, est dans la conception moderne une passe fondamentale considérée par les puristes comme celle qui révèle réellement la qualité et la profondeur d'un torero.  Sans l'aide de l'épée pour ouvrir la muleta et agrandir sa surface, le torero doit citer et guider le toro avec une toile réduite et donc une exposition supérieure. Peuvent varier la hauteur à laquelle est tenue la muleta, la position du corps (de face, de trois-quart, de profil), la façon de positionner les pieds (joints, écartés, en chargeant ou déchargeant la suerte), la manière de tenir l'estaquillador (à son extrémité, au centre ou plus en avant), le moment où la passe est donnée (en début de faena en tant qu'entame, en pleine faena ou en final), l'importance de la série soit avec un grand nombre passes liées, soit seulement deux ou trois liées au 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate.

        

        


On distinguera la naturelle "aidée", pour assujettir la muleta avec l’épée –