Mont de Marsan - 21 juillet 2024 – 6ème et dernière de Feria – La corrida de Victorino Martín redonne du baume au coeur de l’afición. Morenito de Aranda sort a hombros du Plumaçon.

La pluie ne décourageait pas les aficionados pour cette corrida de clotûre de l’édition 2024 de la traditionnelle

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria de La Madeleine. C’est un lot de Victorino Martín qui revenait à Mont de Marsan après le scandale de 2019. Cette année, d’impeccable présentation, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/hechuras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">hechuras  et encornures, caractères propres de l’" href="https://toreoyarte.com/glossaire/encaste/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">encaste Albaserrada, les toros de Victorino Martín ne pouvaient décevoir. Tous cinqueños et de robe cárdena, on peut les distinguer de toutes les autres élvages. Ils sont aussi reconnaissables dès qu’ils sont en piste par leur course et port de tête. Tous, sans exception, “humiliaient” sans trêve et les toreros face à eux devaient avoir les sens éveillés et le physique pour provoquer et ensuite diriger des charges vives mais pas trop retorses comme les alimañas d’autrefois. Manuel Escribano, Morenito de Aranda, qui faisait sa présentation à MdM en remplacement de Borja Jiménez, en convalescence après sa blessure de Pampelune, et Joselito Adame, Nº1 des matadors mexicains, formaient la
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/terna/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">terna qui affrontait les victorinos.

Manuel Escribano, spécialiste de l’encaste Albaserrada, était accueilli froidement par un public qui s’installait encore et prenait ses marques sur les gradins encore mouillés, public empêtré entre ponchos et parapluies. Pourtant, le vétéran de Gerena se dépensait face à “Migrador”, à la cape et aux banderilles – malgré le sable mouillé et glissant - en variant les

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suertes, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/al-sesgo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">al sesgo por fuera et al Signifie "coupe en biais”. En terminologie taurine s’applique à deux suertes de banderillear lorsque le toro arrêté, au deuxième tiers, se trouve placé :


  • près des barrières, en tablas, le banderillero exécute le sesgo por fuera, partant en oblique vers le toro, cloue les banderilles et "sort" vers le centre de la piste.
  • au niveau du tercio, le banderillero exécute le sesgo por dentro, partant en oblique vers le toro, cloue les banderilles et "sort" vers les barrières ou le burladero le plus proche.