Illescas – 9 mars 2019 – Début tonitruant d’Andrés Roca Rey qui coupe deux oreilles.

En prélude à leur présence du lendemain à Olivenza, « Morante de la Puebla », Sébastien Castella (qui remplaçait José María Manzanares souffrant d’une lombalgie) et Andrés Roca Rey faisaient le paseillo à Illescas pour la première de la

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria du Miracle. Cette cité, à mi-chemin entre Madrid et Tolède, célèbre ses fêtes traditionnelles, début mars, en l’honneur et  vénération de sa patronne, la Vierge de la Charité en souvenir d’un miracle de 1562. La place – couverte -  affichait un «no hay billetes» pour ce " lorsqu'il jouit d'une certaine notoriété et estime du public.
  • "Caerse del cartel" (tomber du cartel) est le fait pour un Matador d'annuler sa participation à la corrida pour laquelle il avait été engagé.
  • Cartel de Lujo est un programme, une affiche composé de Toreros vedettes.
  • " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cartel/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cartel et le roi émérite Juan Carlos I avait fait le déplacement accompagné de l’Infante Elena. Les toros de José Vázquez, exhibaient le célèbre fer du «9» de Aleas (autrefois Santa Coloma) alors que maintenant ils ne sont plus que des purs juan-pedro-domecq depuis 1993. Leur présentation était inégale,  les poids, non affichés,  corrects pour une place 3ème catégorie, sauf le 1er, plutôt maigrichon ; le 6ème sortait avec l’arrière train ankylosé, recevait les protestations du public mais le président le maintenait en piste.  Leurs comportements à la pique sont tout aussi inégaux, sans souffrir trop de châtiment, les 3ème  et 5ème  étant laissés «crus»  par Andrés Roca Rey et Sébastien Castella respectivement. Curieusement, tous s’animaient durant le los "medios".- et celle du centre.
    3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini.
    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio
    de banderilles, posant quelques problèmes aux cuadrillas. Raphael Viotti de la cuadrilla du biterrois saluait après une deuxième paire risquée au second.

    Sans conteste, le triomphateur du jour était Andrés Roca Rey pour sa prestation à son premier. Son quite par chicuelinas et larga inversée au centre du

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo donnait le ton de ce qui allait suivre à la muleta où il prenait l’emprise sur un toro nerveux, qui chargeait rageur mais qui était conduit avec fermeté après un début de faena tonitruant. Des statuaires, un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/cambio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cambio por la espalda, des passes marchées et une longue passe de poitrine, soulevaient une énorme ovation. Le toro passait mieux sur la gauche et les naturelles se succédaient, muleta basse, convaincante, toro «humilié». ARR «citait » à distance pour des passes de la droite en redondo, entrecoupées d’une " href="https://toreoyarte.com/glossaire/arrucina/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">arrucina, des passes en rond quasi complètes, directes ou inverses, sans discontinuité. Les dernières naturelles traduisaient la domination totale du jeune , professionnels et aficionados s'adressent à eux comme: Maestro!" href="https://toreoyarte.com/glossaire/maestro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">maestro sur un toro qui durait mais qui finissait par se rendre, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/rajarse/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">rajado. Le Péruvien se jetait littéralement sur le garrot, se croisait au minimum, recevait au passage un coup de plat de corne sur la jambe droite et plaçait une estocade entière. Ce récital valait les deux oreilles.

                    

    Au 6ème, le public espérait l’apothéose mais la faena se convertissait en une course poursuite après un manso qui cherchait les planches,

    " href="https://toreoyarte.com/glossaire/bronco/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bronco et plaignard sous les banderilles. Un coup d’épée dans le flanc et un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/bajonazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bajonazo semblaient punir ce toro fortement protesté dès sa sortie du