Toreria Varilarguera

Le tiers de pique suscite préoccupations, doutes, divergences d'opinions parmi les Aficionados. Faut-il faire évoluer le tiers pour s'adapter au Toro contemporain ou bien conserver le Tiers dans ses principes historiques avec l'espoir d'imposer un Toro capable de briller dans l'épreuve? Le point commun est qu'il faut conserver le tiers de pique à tout prix. Le los "medios".- et celle du centre.
3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio de varas révèle la spécificité du Toro de Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.

 
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lidia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Lidia, ce qu'il est et ce qui le différencie des autres animaux.
Dès son entrée en piste le Picador nous signale par son port et sa façon de monter son cheval, quelle sera la teneur de son intervention. La toreria est aussi l'apanage de quelques Varilargueros dont la prestance fait partie du plaisir que nous ressentons à les voir. Ces Picadors sont ceux qui déplacent avec aisance leur monture. On sent que c'est eux qui guident le cheval et pas ce dernier qui les transportent. Le cavalier exhale une détermination dans tous ses gestes.
Si Toreria il y a, elle se prolonge et s'exprime dans l'exécution du tiers. Le cheval est déplacé pour citer de trois quart avec le pecho, au lieu de simples petits mouvements marginaux, d'avant en arrière et de profil. La mobilité du cavalier et de sa monture est ample et El natural ou el pase natural est la passe de muleta donnée de la main gauche, sans l'aide de l'épée pour maintenir la toile ouverte.  En français on parle de "naturelle".

La naturelle, donnée de la main gauche, est dans la conception moderne une passe fondamentale considérée par les puristes comme celle qui révèle réellement la qualité et la profondeur d'un torero.  Sans l'aide de l'épée pour ouvrir la muleta et agrandir sa surface, le torero doit citer et guider le toro avec une toile réduite et donc une exposition supérieure. Peuvent varier la hauteur à laquelle est tenue la muleta, la position du corps (de face, de trois-quart, de profil), la façon de positionner les pieds (joints, écartés, en chargeant ou déchargeant la suerte), la manière de tenir l'estaquillador (à son extrémité, au centre ou plus en avant), le moment où la passe est donnée (en début de faena en tant qu'entame, en pleine faena ou en final), l'importance de la série soit avec un grand nombre passes liées, soit seulement deux ou trois liées au 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/remate/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">remate.

        

        


On distinguera la naturelle "aidée", pour assujettir la muleta avec l’épée –

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ayuda/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ayuda – en présence de vent ou bien offrir plus de surface à la muleta au début d’une série.  L'usage de l'épée  en naturelle "aidée" peut aussi imprimer un effet de style à la passe.

         

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/natural/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Natural con dos muletas

Originalité du novillero colombien, Santiago Sánchez Mejía qui, le 6 février 2017 à Valdemorillo, toréait son deuxième novillo avec deux muletas.

                    

Pour cette

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte, il s’agit de faire passer le toro alternativement sur la corne gauche - pase natural - et sur la corne droite, la muleta non montée de l’épée, donc naurelle de la droite. Lors du  cite la muleta qui ne torée pas est repliée sous le bras et l’autre est déployée  lorsque le toro arrive a jurisdicción et ainsi alternativement. Pour la réussite de cette suerte, il est indispensable que  le toro montre la même noblesse de charge des deux côtés. Le remate de la série pourra être une passe de poitrine, selon le choix du torero, sur une corne ou sur l’autre.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/el-pase-natural/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">naturelle. Le cite et la visée sont dissociés. Le Picador ne tient pas la vara en prolongement du bras pour ne citer qu'avec le mouvement de balancier du cheval. Au contraire, il cite le bras levé, puis lorsque le Toro s'élance, il se met en position de visée. La visée et la pique se portent en avant. La puya atteint le Toro avant qu'il ne touche le peto et son attaque est absorbée par le picador, au lieu de la laisser être absorbé par le peto, puis de piquer. Le picador agit avec mesure et sincérité, toujours avec la même Toreria.
Pour que le tercio de varas puisse se dérouler ainsi il est nécessaire que le , professionnels et aficionados s'adressent à eux comme: Maestro!" href="https://toreoyarte.com/glossaire/maestro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Maestro du Picador l'autorise à le faire. Le cavalier devra avoir trouvé monture adaptée à exprimer son art. Il est indispensable que le Public soit attentif et apprécie la prestation. Que le Toro réalise ou non un grand tiers de pique, le picador s'adapte aux circonstances et exprime sa Toreria.
Il y a dans chaque tiers de pique le potentiel de grands moments de tauromachie tant par l'apport du Toro que par celui du Picador. Nous avons le privilège de vivre notre passion à une époque où Alain BONIJOL a révolutionné le concept de cheval de picador. Son apport est immense et peut inspirer et stimuler l'expression de Toreria Varilarguera. Alors que certains fêtent les picadors qui ne piquent pas, c'est à l'Aficion d'encourager et de fêter cette Toreria pour la différencier du tercio banal, trop souvent proposé. OLE Los Picadores buenos! OLE!