15-20 minutes avant le paseo, les employés étaient en train de passer une herse ou rateau mécanique pour égaliser le sol de la piste ! En réalité, ils ne faisaient qu’égaliser de la boue tant était la piste mouillée surtout après la corrida de rejoneo de la matinée pendant laquelle il n’avait cessé de pleuvoir. Les trois matadors inspectaient le sol et leurs zapatillas disparaissaient dans la boue. Alors que le temps s’était levé, dans ces conditions, la piste n’était pas praticable, la sécurité des toreros étant manifestement en jeu. Dommage, car l’affiche promettait. Le sorteo du matin se présentait comme suit :
Après deux ans de sècheresse, sinon climatique du moins pour cause de la Covid 19, la nouvelle empresa, après avoir préparé une feria de Fallas réduite mais ambitieuse, se trouvait ainsi frustrée comme les aficionados, non seulement de Valence, mais aussi ceux qui avaient fait le déplacement, certains de France et… d’autres de Madrid. Pour terminer sur une note optimiste et pour paraphraser « Casablanca » : « Nous aurons toujours Séville et la San Isidro »
Georges Marcillac