Le Covid-19 : ses effets sur le monde taurin
Emporté, lui aussi, par la pandémie du Covid-19, le monde taurin est à l’arrêt juste après les deux premières ferias de l’année à Valdemorillo et Olivenza, la saison interrompue par l’alerte sanitaire et mesures de confinement avec l’ajournement, si ce n’est l’annulation, des Fallas de Valence (belle affiche ci-dessous) et de la Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">Feria de la Magdalena de Castellón de la Plana. L’épidémie virulente en Espagne et ensuite en France a conduit à l’annulation ou report ?? des ferias majeures, la Feria de Abril de Séville et la San Isidro de Madrid, la Féria de Pâques d’Arles et la Feria del
Toro de Vic-Fezensac. Ont subi le même sort un grand nombre de corridas et fêtes taurines à des dates pour l’instant inconnues ou incertaines compte tenu de la propagation, de la durée et plus tard de l’extinction de l’épidémie.
Les conséquences seront nombreuses et désastreuses pour l’économie du secteur taurin. Les élevages de toros de Cada toro tiene su lidia: expression par laquelle il est précisé que les conditions de chaque toro sont différentes, en conséquece, les diestros devront en connaître les réactions pour pouvoir briller.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/lidia/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">lidia souffriront les premiers de la mévente des
toros d’âge ou des
novillos. Aux dires du président de l’UCTL (Unión de Criaderos de Toros de Lidia), Carlos Nuñez, 30% des toros (en condition et réservés pour 2020) qui n’auront pas été combattus jusqu’à fin juin, auront pour certains dépassé l’âge règlementaire (5 ans) pour être éventuellement retenus pour les corridas de secours du deuxième semestre de la
Saison. Dans le langage taurin, la temporada est la période de l’année réduite à la saison taurine de mars à octobre. Certains toreros font aussi leur temporada aux Amériques - Mexique, Colombie, Pérou, Equateur ou Vénézuela - de novembre à avril." href="https://toreoyarte.com/glossaire/temporada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">temporada, ou bien occuperons dans l’élevage l’espace, dévolu aux
novillos préparés pour la saison 2021. Dans ce dernier cas, la gestion et l’augmentation des coûts (alimentation, soins sanitaires) que cela suppose obèreraient la survie de certaines
ganaderías, les moins habituellement sollicitées par les toreros de premier plan. Inutile de faire allusion à ces derniers qui, financièrement, peuvent se permettre de «tenir le coup» quelques mois « sur le pavé » mais plutôt aux toreros de second plan et novilleros qui, eux ne pourront pas profiter de la bousculade pour obtenir les contrats que devraient concentrer et monopoliser les grandes ferias des mois d’août et septembre prochains. De même, on peut redouter les effets du manque à gagner, donc des liquidités, des
empresas et surtout celui des métiers liés aux corridas et férias, employés d’arènes, services de restauration et hôtellerie etc. Pour toutes ces raisons le coronavirus va porter des coups redoutables à la tauromachie. Naturellement les animalistes et anti-taurins s’en réjouiront, mais devront-ils se réjouir de l’abattage du surplus de cheptel de
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" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ganado-bravo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ganado bravo et de la perte inévitable du trésor génétique liée à la disparition éventuelle d’exemplaires d’
encastes minoritaires. C’est moins sûr car leurs revendications ou théories « écologiques » ne vont pas au-delà d’un idéalisme béat pour les plus innocents ou, pour les plus radicaux, des conséquences mortifères qu'elles entraînent pour la race des
toros de combat.
La famille taurine espagnole était endeuillée la semaine dernière par les premiers effets du Covid-19 en la personne d’un important éleveur de Articles liés:
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/bravo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">bravo :
qui décédait à l’âge de 74 ans à l’hôpital de Mérida (Extremadura) de pneumonie aigüe. Son nom est associé à celui de
, élevage créé en 1983 dont il prenait la direction en 1987 après que son frère Fernando (décédé l’an passé…) eut entrepris la formation d’un nouvel élevage avec l’ancien fer de Zalduendo, le tout à partir des produits issus de l’héritage de Juan Pedro Domecq y Diez en 1978. Les
: cornes souvent plus «agressives», vivacité et endurance. La devise et fer de Jandilla enregistraient en 2019 des succès notables en particulier à Valence avec le toro
, número 74, negro, 540 kilos, le 18 mars, «lidié» par Sébastien Castella, primé de la