Bilbao 23 août 2024 – 6ème de Feria – Les adieux d’Enrique Ponce gâchés par un piètre lot de Daniel Ruiz. Rien de notable même pour Andrés Roca Rey!

Les toros de Daniel Ruiz étaient combattus pour la première fois à Bilbao et pas par n’importe qui puisque Enrique Ponce faisaient ses adieux à l’afición de Bilbao Il était accompagné d’Andrés Roca Rey qui bissait après son succès de la veille et de Pablo Aguado qui figurait comme comparse d’une corrida qui promettait. Hélas pour Enrique Ponce et le public qui était venu nombreux sous un soleil radieux à Vista Alegre, de ces toros, pas un seul, n’offrait le mínimum de jeu, sans forces ni caste pour tenir debout, beaucoup de cornes et de kilos, mais rien dans les entrailles. Pourtant cet élevage est de ceux que choisissent les figuras y compris Andrés Roca Rey…

Enrique Ponce, au moment du paseillo recevait l’hommage d’un aurresku et ensuite devait répondre à l’ovation du public debout. Tous ces gestes de remerciement de l’afición de Bilbao correspondaient aux services rendus et nombreux succès enregistrés au Botxo car malheureusement ces ovations ne pouvaient s’appliquer au résultat de ses deux faenas d’aujourd’hui… La première à un toro haut sur pattes, qui traînait son train arrière, se freinait dans la cape et refusait de charger le cheval au los "medios".- et celle du centre.
3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio de piques, qui était quasiment mis sous le cheval pour être piqué et qui sortait en fléchissant des pattes avant. Avec se “matériel” Enrique entreprenait un Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/trasteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasteo d’infirmier par des passes suaves qui n’empêchaient pas une chute totale au terme d’une série de la droite. De jolis gestes, Passe de muleta pouvant être réalisée soit avec la main droite, soit avec la main gauche habituellement en guise d'adorno ou de remate d'une série (main gauche) et parfois en ouverture de série (main droite). Cette passe a été immortalisée dans un style très personnel par Juan Belmonte (1892-1962).

Lorsque le toro arrive à hauteur de la ceinture, à mi-passe, le torero effectue une rotation sur lui-même en sens inverse de la trajectoire de l’animal, s’enroulant dans la muleta. Selon le style du torero et la position des bras, le molinete peut être confondu ou assimilé au kikiriki.

                 


Molinete belmontino por Juan Belmonte


 

Molinete belmontino por Morante de la Puebla

Le molinete s'exécute aussi à genoux.  C' est une 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte   créée par le torero mexicain Fermín Espinosa « Armillita Chico » (1911-1978). Pour cette passe,  lorsque le toro entre en jurisdicción, tête dans la muleta, le torero met ses genoux en terre et vire sur lui-même, enroulé dans la muleta. C’est une fioriture qui requiert néanmoins du tempo pour ajuster le mouvement du corps du torero au passage du toro déjà « embarqué » dans la muleta.


 " href="https://toreoyarte.com/glossaire/molinete/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">molinete inversé, changement de main et passe de poitrine liés. Même une poncina ou une passe circulaire à l’envers n’aboutissaient à leur totale exécution. L’estocade tombée, arrière mettait un terme au premier chapitre des adieux. Le deuxième n’était guère meilleur car si le toro sorti quatrième avait plus de vigueur dans les véroniques et la demie de réception, ainsi que face au cheval, peu piqué en définitive, il ne permettait, à la muleta, qu’une série de la droite, corps vertical et ceinture accompagnant le voyage à mi-hauteur. Ensuite, la charge descompuesta. par saccades, ne donnait lieu qu’à des demi-passes, le toro topón et l’insistance désespérée d’Enrique ne faisait qu’aggraver la situation. Un seul " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo-hondo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazo hondo suffisait pour que l’animal s’effondre sans un geste de défense. Sonnait un avis. Une pathétique et longue ovation saluait ce désepérant final et le public obligeait Enrique Ponce à une dernière vuelta.

Andrés Roca Rey, après un quite par Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois  du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.

              

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras au centre du
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ruedo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ruedo et un brindis respectueux à Enrique Ponce semblait n’avoir pris la muleta que pour la forme. Des statuaires en début de faena, des naturelles longues ensuite, des pertes d´équilibre successives du toro déficient, le décidaient à prendre l’épée pour un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazo précédant une estocade " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprendida. Le 5ème, un toro volumineux et ses 572 kg, ne prenait que deux picotazos, sortant 1 - Se dit du toro qui n’obéit pas aux "cites" des toreros, qui abandonne la suerte de sa propre initiative sans s’intéresser aux capes ou qui sort tout seul de la pique. 2 - S'applique aussi au banderillero ou picador qui n'appartient pas à une cuadrilla fixe et qui se donc libre (esp: suelto) pour être sollicité à l'occasion par un matador de toros ou novillero et être intégré à l'équipe correspondante.
Il est rappelé que les matadors de toros sont classés para catégories ou groupes en fonction du nombre de contrats remplis l'année précédente. Ceux du Groupe Spécial sont ceux qui, en 2024, ont toréé un minimum de 37 corridas et sont les seuls à disposer d'une cuadrilla fixe comme le stipule le règlement en cours.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/suelto/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suelto
du premier, n’indiquait rien de bon. Le quite par chicuelinas de Pablo Aguado n’enseignait rien de bien encourageant.  Après le brindis au public, ARR semblait décidé à changer le cours de cette corrida désastreuse. À genoux, des passes hautes et, debout, la passe de poitrine hasardeuse, tel était le début de la faena. Ensuite , ARR “citait” à distance profitant de l’inertie de la course du toro pour enchaîner des passes sans trop forcer ce toro qui acceptait des naturelles, exécutées de profil. 1

Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero croise le bras contraire au dessus de sa tête et élève les deux bras de manière à présenter l’envers de la cape tenue à deux mains.  La cape passe au-dessus de la tête du torero qui effectue une rotation du corps dans le sens inverse à la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui et enchaîner une nouvelle passe. On devrait sa création à Manuel Domínguez "Desperdicios" (1816-1886) qui la réalisa la première fois en 1855 à Madrid.

Lorsqu' exécutée à genoux on parle de  farol de rodillas.

                      

2

Passe de cape. Placé de face, lorsque le toro arrive a jurisdicción, le torero passe le bras qui guide la passe au dessus de sa tête et présente l’envers de la cape du coté opposé pour donner la sortie. La cape tenue à deux mains est passée au-dessus de la tête par la main qui guide la passe (droite pour passer le toro à gauche et vice versa),  le torero effectuant une rotation du corps dans le sens inverse de la trajectoire du toro pour se retrouver de nouveau face à lui pour pouvoir enchaîner une nouvelle passe.  Lorsque la passe est donnée à genoux, farol de rodillas, il n'y a pas toujours de rotation du corps car le torero se relève souvent dès le mouvement terminé.  On devrait la création du farol à Manuel Domínguez « Desperdicios » (1816-1886) qui la réalisait la première fois en 1855 à Madrid.

Il s'agit d'un medio farol  lorsque le torero fait passer le toro par devant sa poitrine avec le même geste des bras sans effectuer de rotation du corps, avec l'objectif de passer la cape dans son dos pour ensuite réaliser une gaonera ou une caleserina.

A ne pas confondre avec farol invertido (farol inversé). 


Medio Farol


Farol de Rodillas