Les toros de Daniel Ruiz étaient combattus pour la première fois à Bilbao et pas par n’importe qui puisque Enrique Ponce faisaient ses adieux à l’afición de Bilbao Il était accompagné d’Andrés Roca Rey qui bissait après son succès de la veille et de Pablo Aguado qui figurait comme comparse d’une corrida qui promettait. Hélas pour Enrique Ponce et le public qui était venu nombreux sous un soleil radieux à Vista Alegre, de ces toros, pas un seul, n’offrait le mínimum de jeu, sans forces ni caste pour tenir debout, beaucoup de cornes et de kilos, mais rien dans les entrailles. Pourtant cet élevage est de ceux que choisissent les figuras y compris Andrés Roca Rey…
Enrique Ponce, au moment du paseillo recevait l’hommage d’un aurresku et ensuite devait répondre à l’ovation du public debout. Tous ces gestes de remerciement de l’afición de Bilbao correspondaient aux services rendus et nombreux succès enregistrés au Botxo car malheureusement ces ovations ne pouvaient s’appliquer au résultat de ses deux faenas d’aujourd’hui… La première à un toro haut sur pattes, qui traînait son train arrière, se freinait dans la cape et refusait de charger le cheval au los "medios".- et celle du centre.
3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini." href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio de piques, qui était quasiment mis sous le cheval pour être piqué et qui sortait en fléchissant des pattes avant. Avec se “matériel” Enrique entreprenait un Ensemble des mouvements et passes du matador avec la muleta avec pour objectif final celui de mettre en suerte le toro pour la mise à mort.
Lorsque le toro arrive à hauteur de la ceinture, à mi-passe, le torero effectue une rotation sur lui-même en sens inverse de la trajectoire de l’animal, s’enroulant dans la muleta. Selon le style du torero et la position des bras, le molinete peut être confondu ou assimilé au kikiriki.
Molinete belmontino por Juan Belmonte
Molinete belmontino por Morante de la Puebla
Le molinete s'exécute aussi à genoux. C' est une " href="https://toreoyarte.com/glossaire/suerte/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">suerte créée par le torero mexicain Fermín Espinosa « Armillita Chico » (1911-1978). Pour cette passe, lorsque le toro entre en jurisdicción, tête dans la muleta, le torero met ses genoux en terre et vire sur lui-même, enroulé dans la muleta. C’est une fioriture qui requiert néanmoins du tempo pour ajuster le mouvement du corps du torero au passage du toro déjà « embarqué » dans la muleta.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/molinete/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">molinete inversé, changement de main et passe de poitrine liés. Même une poncina ou une passe circulaire à l’envers n’aboutissaient à leur totale exécution. L’estocade tombée, arrière mettait un terme au premier chapitre des adieux. Le deuxième n’était guère meilleur car si le toro sorti quatrième avait plus de vigueur dans les véroniques et la demie de réception, ainsi que face au cheval, peu piqué en définitive, il ne permettait, à la muleta, qu’une série de la droite, corps vertical et ceinture accompagnant le voyage à mi-hauteur. Ensuite, la charge descompuesta. par saccades, ne donnait lieu qu’à des demi-passes, le toro topón et l’insistance désespérée d’Enrique ne faisait qu’aggraver la situation. Un seul " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo-hondo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazo hondo suffisait pour que l’animal s’effondre sans un geste de défense. Sonnait un avis. Une pathétique et longue ovation saluait ce désepérant final et le public obligeait Enrique Ponce à une dernière vuelta.
Andrés Roca Rey, après un quite par Passe de cape tenue dans le dos qui, de trois-quart ou de profil, consiste à donner un mouvement semblable à celui d’une passe de muleta à droite ou à gauche, généralement enchaînée avec une autre gaonera cette fois du côté opposé, c'est-à-dire sur la corne opposée. Elle tient son nom de Rodolfo Gaona (1988-1975), grand torero mexicain qui l’exécuta pour la première fois en 1910.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/gaonera/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">gaoneras au centre du