Après la cogida mortelle de Victor Barrio à Teruel et le déchaînement des anti-taurins se réjouissant de cette mort et insultant la mémoire du torero, sa veuve et proches, le milieu taurin s'est mobilisé pour donner un coup d'arrêt à ces insupportables manifestations sur les réseaux sociaux. La Fondation du Toro de Lidia est l'organisation qui dès l'an passé s'est constituée pour défendre, promouvoir, divulguer le toro de lidia et la tauromachie en tant que culture , veillant pour le droit de tous à la connaissance et accès a toutes ses manifestations. Un important cabinet d'avocats de Madrid est chargé sur le plan juridique d'apporter cette défense.
Une conférence de presse était convoquée à Madrid, le mardi 12 juillet. Le communiqué suivant (traduction libre) était émis.
C’est par l’intermédiaire du cabinet d’avocats Cremades & Calvo-Sotelo que La Fontation du Toro de Lidia, en une conférence de presse, a annoncé les mesures qui seront prises pour protéger et défendre la dignité et l’honneur des professionnels et du collectif taurin. Une bonne partie de ces initiatives sont dirigéees pour poursuivre et dénoncer les attaques à l’encontre de la mémoire du torero, Victor Barrio, décédé samedi dernier dans les arènes de Teruel, ainsi qu’à celle de sa famille et proches.
La conférence de presse a réuni les représentants de plus d’une centaine de médias. À cette conférence de presse comparaissaient le président de l’Unión de Criaderos de Lidia, Carlos Nuñez ainsi que Juan Diego de l’Union des Toreros de même que l’équipe juridique du Cabinet Cremades & Salvo-Sotelo.
L’avocat José Miguel Soriano indiquait qu’il avait maintenu les premiers contacts avec la famille de Victor Barrio pour analyser les faits et exercer les actions correspondantes.
Par ailleurs il manifestait que « cela n’est pas une restriction de la liberté d’expression, sinon tout le contraire, ce qui est demandé est le respect de l’Etat de Droit et l’application de la loi »
De même, il annonçait que les pouvoirs publics et services de sécurité de l’Etat collaborent avec la Fondation pour enquêter sur les faits avec pour objet d’identifier leurs responsables et éviter que ces faits d’extrême gravité se reproduisent. Maître José Miguel Soriano affirmait que « s’en est fini de l’impunité » et ajoutait « nous nous trouvons en face d’un cas sans précédents, sur les réseaux sociaux, d’une attaque frontale à un collectif relevant de la culture, absolument légal et respectueux de l’Etat de Droit, dans la situation la plus tragique dans laquelle peut se trouver une personne, comme la mort »
Les avocats de la Fondation informaient qu’hier avait été présentée la première plainte pour ces faits et qu’elle avait été étendue à neuf personnes.
Par ailleurs l’ex-Procureur Général de l’Etat, Juan Ortiz Úrculo, indiquait que « nous sommes en face d’une question qui va au-delà du Toro et, si l’Etat de Droit ne réagit pas la paix sociale peut être en danger »
Le président de la Fondation, Carlos Nuñez, souhaitait remercier publiquement l’esprit de tolérance et respect des aficionados de la tauromachie face aux menaces et insultes déversés ces derniers jours. De même, le torero Juan Diego exprimait que la société répondait « au-dessus du toreo, et que au-dessus de tout, était le respect que l’on doit à la personne humaine». Il confirmait qu’il y avait plus de 150.000 signatures on line contre un des activistes dénoncés.
Devant la gravité de ces évènements et pour éviter qu’ils se reproduisent, la Fondation exige aux administrateurs des réseaux sociaux qu’ils veillent à l’application des termes et conditions de leur usage, car dans le cas contraire ils s’exposeraient à de graves responsabilités juridiques et à leurs conséquences civiles, administratives et pénales.
Georges Marcillac