La corrida de José Escolar a été ce que l'on appelle une corrida con matices, en nuances. Parfaitement présentée, sauf le trois qui a plus de tête que de trapio, le lot en imposait et il fallait être valiente déjà pour faire le paseillo alors que les figuras se payent des lots de novillos dans des férias comme Jerez de la Frontera. Ensuite ces Albasseradas ont eu des comportements trompeurs, changeants, qui ont fait penser à certains spectateurs que les toreros n'étaient pas à la hauteur. Je ne partage pas cette opinion. Je pense que compte tenu des particularités du ganado, les trois toreros méritent reconnaissance et respect.
RAFAELILLO reçoit sont premier par deux Largas cambiadas de rodillas le long des planches. Mais dès les pesses suivantes on note chez cet opposant ce qui seront les caractéristiques de l'ensemble du lot à savoir, une attitude dans la retenue, venant au pas, avec des ralentissements puis des accélérations, de la violence, des regards appuyés sur l'homme, de l'indifférence à la sortie des passe et comme lient de l'ensemble une certaine nonchalance pouvant laisser penser à de la noblesse. A la fois sosos et imprévisibles. Allez construire une faena avec cela ! Rafaelillo n'a pas pu le faire malgré des efforts visibles. Epée en arrière et de travers. Silence.
Son second est un tio aux cornes développées. Dans certaines des véroniques de réception Rafaelillo se relâche ainsi que dans la demie. Le