Niño De San Rafael

Voir aussi René Arneodau "Niño de San Rafael" Aficionado Practico.

Tout a commencé pour moi le 27/09/1970 à Nîmes 6 Juan Pedro Domecq pour El Viti, Antonio Lomelin, Damaso Gonzalez.  J'avais 10 ans et ce sont mes Parents qui m'ont amenés aux Arènes.  Ils n'ont jamais été sérieusement Aficionados mais des amateurs réguliers.  Rien dans mon entourage ne me prédisposait à cette passion.  Pourtant, ce jour là, ce fut une révélation, une vérité incontournable, un sentiment profond.

Dès les premiers instants, je me suis retrouvé plongé dans une émotion  irrésistible.  J'ai immédiatement saisit la gravité du rituel auquel j'assistais et le danger qu'il présentait pour ses acteurs.  J'ai été fasciné par la gestuelle, la technique, et la puissance de la métaphore.  41 ans plus tard la passion est toujours la même.

Après le parcours habituel de tout aficionado, à savoir la découverte des noms de toreros, des passes, l'apprentissage du vocabulaire et des concepts,  j'ai senti le besoin de mettre mon Aficion à l'épreuve du toreo "Practico". C'est grâce à ces expériences que j'ai pu, d'une part, affiner mon regard sur les techniques du toreo et, d'autre part, mesurer l'immense mérite qu'ont les professionnels à affronter les toros de combat.  Mes premières séances de toreo de salon ont eu lieu dans le ruedo des Arènes de Fréjus, dans les années 70, avec le Docteur Christian Derbuel, aficionado practico lui même,  alors étudiant.  Puis il y eut quelques expériences pratiques isolées à Fréjus et en Camargue durant cette décennie puis en 1993 .

Avec l'arrivée du nouveau millénaire j'ai connu un retour de "gusanillo" qui m'a conduit à toréer régulièrement en Espagne et au Mexique.  Autour de ces expériences et pérégrinations j'ai connu des hommes et des femmes aficionados étonnants de passion et de qualités humaines.  Il leur sera fait une place au cœur de "Toreo y Arte"

Depuis quelques années j'ai eu le privilège d'accompagner le Matador de Toros Camille JUAN dans son parcours de Torero.  Je ne manquerais pas de relater par ailleurs tout ce que cette expérience m'a apporté et le bien que je pense de l'homme et du torero.  La vie de torero est d'une intensité incomparable mais elle est également une expérience de sacrifice et de dévotion.

Lorsque vous regarderez les photos mises en ligne sur cette page je tiens à ce que vous sachiez que je les ai évidemment sélectionnées et qu'elles ne traduisent pas la difficulté qu'il y a à toréer.  Pour chaque bonne photo il a fallu batailler  chercher les terrains, les distances, le rythme, relâcher le corps, conduire.  Vous l'aurez compris, il y a beaucoup plus de photos moyennes ou mauvaises que je ne partage pas ici.   J'ai bien conscience de l'immense distance qui me sépare de ce que font les professionnels.  Mais les quelques bons moments vécus me procurent une joie difficilement descriptible.

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CARMONA 14 Avril 2013

Ganaderia "ZOTOLUCA" (Mexique) Novembre 2013

Arènes ARROYO (Mexico DF)  Février 2014  (Photos : Salvador Espinosa)

Cortijo Los Ibelles (Atizapán Edo. Mex, Rancho Esmeralda) Novembre 2014 Becerro de Teofilo Gomez.