Valdemorillo – 9 février 2025 – 3ème et dernière de feria – Un mano a mano qui tourne à l’avantage d’Emilio de justo - Juan Ortega principale victime des mauvaises conditions des toros.

L’affiche de la corrida d’aujourd’hui était sans doute la plus attractive que l’on put imaginer.  Elle se déroulait à guichets fermés avec un mix de toros (ce qui explique, sans doute la pénurie d’animaux en ce début de saison) Deux toros de José Vàzquez (de Madrid) 1er et 2ème, deux de Garcigrande (de Salamanque) 4éme et 5éme, et deux de El Parralejo (d’ Andalousie) 3ème et 6ème, pour deux toreros de style opposés mais du goût de l’afición qui suscitaient un grand engouement: Emilio de Justo et Juan Ortega qui venait d’accumuler, avec succès, des contrats aux Amériques. Mais comme cela arrive souvent ce que propose la

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/empresa/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">empresa – affiche – le torero dispose - sa faena – et le toro décompose – par ses mauvaises conditions. manque de bravoure, faiblesse, etc… Ce fut exactement l'expression de l'adage et le résultat de cette corrida qui restera, malgré le succès d’Emilio de Justo, une déception. Seul un toro, le 5ème, de Garcigrande, lui permettait de couper deux oreilles. Pour le reste, les toros de José Vázquez montraient une faiblesse et/où un manque bravoure et caste; le 3ème de El Parralejo, Lavado de Cara".

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/anovillado/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">anovillado était protesté à la sortie et le 6ème, mansurron pratiquement sans charges; le premier de Garcigrande - soit le 4ème - était renvoyé aux corrales et remplacé par le sobrero du même fer, de comportement désordonné, le 5ème sauvant l’image de l’éleveur… Pour information, la mono-pique était de rigueur sinon…

Emilio de Justo touchait en premier un toro hondo,

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/ancho/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">ancho de campo au contact avec les animaux et particulièrement des toros dans les élevages. Evidemment, dans ce cas, les notions purement anatomiques sont... approximatives ou imagées.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/sienes/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">sienes, sans forces sous le cheval et sortant à la limite de l’équilibre de l’”épreuve”. Les passes suaves du " href="https://toreoyarte.com/glossaire/tanteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tanteo n’empêchaient pas un premier fléchissement des pattes avant. Intelligemment, Emilio corrigeait sa position pour donner de la distance et profiter de l’inertie pour seulement des demi-charges de ce toro faiblard et sans caste. Trois " href="https://toreoyarte.com/glossaire/pinchazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">pinchazos précédaient une estocade contraire. Des véroniques volontaires accueillaient le 3ème, de El Parralejo, qui, ensuite, poussait de la corne gauche sous la pique. Un quite par chicuelinas se résumait à des " href="https://toreoyarte.com/glossaire/capotazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">capotazos bougés car le toro ne s’”ouvrait” pas assez pour la chicuelina suivante.  la muleta, si les Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada pour l'Alternative de LOPEZ SIMON et Petardo de Nunez del Cuvillo." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos, certains “templés” avaient quelque allure mais les remates de la passe de poitrine étaient problématiques surtout sur la corne gauche. Le toro devenant “avisé”, les avertissements précédents se confirmaient dans des naturelles isolées. D’autres naturelles, celles-ci une à une, de la main droite après s’être débarassé théâtralement de l’épée, n’apportaient rien de plus à cette faena seulement semée du danger latent de la corne gauche. Avec l’épée, la vraie, un pinchazo suivi d’une estocade S’applique à l’estocade dont la direction tend vers l’horizontale, orientation différente de celle de l’estocade idéale.  Au masculin, tendido s’appliquera à la direction du rejón." href="https://toreoyarte.com/glossaire/tendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tendida, " href="https://toreoyarte.com/glossaire/traseras/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">trasera et d’un " href="https://toreoyarte.com/glossaire/descabello/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">descabello. Emilio de Justo allait recevoir a La porta gaiola est littéralement la porte du toril qui s’ouvre sur l’arène d’après le portugais porta - porte – et gaiola - cage – en relation avec le toril ou chiquero où est enfermé le toro.

Dans la terminologie taurine, ir a porta gaiola est pour le torero le fait d'aller se placer face à la porte du