Natif de Toulouse et vivant actuellement à Madrid, Georges Marcillac est un aficionado a los toros depuis le 5 juillet 1959 date à laquelle il assistait aux Arènes du Soleil d’Or à la première d’une longue liste de corridas marquées par des toreros comme Antonio Ordoñez, Paco Camino, Manuel Benítez « El Cordobes », Francisco Rivera « Paquirri », Miguel Arroyo « Joselito » pour les plus anciens. Étudiant à la Faculté des Sciences de Toulouse, sous l’égide du Club Taurin Ricard de la Ville Rose, dès 1962, il fondait la Peña Estudiantina « Paco Herrera » du nom d’un jeune torero madrilène qui avait toréé plusieurs fois à Toulouse et qui eut ses heures de gloire et notoriété alternant souvent avec Santiago Martín « El Viti » et les autres toreros en vogue dans les années 60. Ce jeune club d’étudiants aficionados eut l’occasion de se jumeler avec la Peña Universitaria de Madrid et la Peña Estudiantina « Paco Camino » de Bordeaux et tisser des relations amicales et taurines qui durent encore aujourd’hui depuis plus de quarante ans. Ce club estudiantin fut, d’ailleurs, le creuset de l’actuel Club Taurin de Toulouse.
Entré dans la vie active dans une entreprise multinationale américaine et recruté pour son siège de la région parisienne, malgré l’éloignement du sud taurin il cultivait son afición à Paris et ses incursions aux ferias de Vic-fezensac, Arles, Séville, Valence et Bilbao et devenait Président du Club Taurin Ricard de l’île de France dans les années 70. Il était alors nécessaire d’entretenir l’afición pour les uns, la fomenter pour d’autres, en organisant de nombreuses réunions, voyages du club aux ferias du sud de la France et même une semaine taurine à Paris avec conférences, colloques, exposition et concert flamenco avec des invités prestigieux. Quelques années plus tard, il intégrait le bureau de la Peña Taurine de Lutèce dont les activités taurines, ludiques et culturelles étaient nombreuses avec comme invités écrivains, toreros et ganaderos français et espagnols. Les liens professionnels et familiaux que Georges Marcillac maintenaient avec l’Espagne furent mis à profit lors du montage de trois novilladas sans picadors dans la commune landaise de Saint-Gein (1989-90 et 91), la visite aux élevages, sélection de novillos-erales et l’engagement des novilleros. Cette expérience fut très profitable pour la connaissance du monde taurin et des professionnels qui le composent à tous les niveaux.
En 1991, Georges Marcillac prolongeait sa vie professionnelle à Madrid comme directeur de la filiale créée en Espagne pour la société franco-américaine de son début de carrière. Il se rapprochait ainsi du point central de l’afición a los toros : Madrid et sa plaza de Las Ventas qu’il fréquente assidûment depuis son abonnement du Tendido 10. Il est actuellement membre de l'Unión de Abonados y Aficionados Taurinos de Madrid (UAATM) et Vice-Président de l’Observatoire National des Cultures Taurines de France. Il est de plus diplômé de journalisme taurin par l’Université Complutense de Madrid. Les nombreuses activités taurines et culturelles de la capitale, celles des clubs et autres instances ont permis à Georges Marcillac de participer à des colloques et tertulias taurines. Il assure depuis quelques années les chroniques taurines de la Feria de San Isidro de Madrid et de quelques autres ferias importantes de la saison taurine française et espagnole.